Premier bilan carbone de la chasse à la baleine

La chasse à la baleine a contribué, tout au long du XX siècle, à la libération dans l’atmosphère de près de 100 millions de tonnes de carbone, selon des scientifiques américains. Ce qui équivaut à brûler 130 000 km2 de forêts en zone tempérée ou encore aux rejets de 128 000 hummers dont le moteur tournerait sans s’arrêter durant cent ans. Les chercheurs du Gulf of Maine Research Institute ont calculé la capacité de stockage de carbone annuelle des baleines qui, comme tout être vivant, sont composées de carbone. Normalement, le corps des baleines coule et entraîne donc avec lui son carbone au fond des océans. Mais, « lorsqu’on chasse et retire une baleine des océans, le carbone qui la compose peut être envoyé dans l’atmosphère », explique le professeur Andrew Pershing de l’Université du Manie dans un article de BBC News du 26 février. Durant longtemps, l’huile de baleine a servi de combustible, en particulier pour l’éclairage et a ainsi participé à l’émission de gaz à effet de serre. Les scientifiques imaginent qu’on puisse crée un système de crédit carbone basé sur la capacité de stockage en carbone des cétacés comme cela se fait pour les forêts.

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