Malgré la mondialisation, un monde encore divisé

Le monde est divisé. Par les religions, par les écarts de richesse, par les nationalismes et les préjugés, par la convoitise des uns pour les terres et les ressources naturelles des autres… Et parfois les hommes recourent à la violence pour résoudre leurs conflits.

Mais les rapports de forces ne s’expriment pas seulement à travers la guerre. Depuis la chute du mur de Berlin, en 1989, le terme de mondialisation est de plus en plus souvent utilisé pour décrire les liens d’interdépendance entre les nations, les activités économiques, les systèmes politiques et les individus à l’échelle du monde. Mais si les échanges internationaux de toute nature : biens, main-d’œuvre, connaissances et cultures se développent, la mondialisation ne profite pas à tout le monde.

Pour autant, l’idée que le devenir de l’humanité et de son environnement implique la solidarité de tous les hommes fait son chemin. Et ce n’est pas un hasard si dans l’histoire récente, de plus en plus de grandes conventions internationales concernent l’environnement : le Traité de l’Antarctique de 1959, la Convention de Ramsar sur les zones humides d’importance internationale (protégeant les oiseaux migrateurs) en 1971, la Convention de Londres, signée en 1972, sur la prévention de la pollution des mers, ou la Convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction de 1973…

L’une des plus récentes et des plus importantes est la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques, adoptée en 1992 et complétée en 1997 par le protocole de Kyoto. Bien que la Terre n’ait qu’une seule atmosphère, l’urgence de réduire les émissions de gaz à effet de serre n’est pas universellement partagée. Souvent les compromis se font au détriment de l’efficacité. Enfin les engagements, rarement contraignants, ne sont pas respectés : les émissions mondiales de CO2, le principal gaz à effet de serre, ont augmenté de 16 % depuis 1990 et continuent d’augmenter. Le protocole de Kyoto arrive à échéance en 2012 et les négociations internationales sur ce qui va lui succéder ont déjà commencé. Elles sont difficiles, mais elles sont aussi primordiales.

Un commentaire

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    • Roberto Romero

    Hasta el límite
    Veo, con miedo, que el mundo se acerca a su destrucción y no hay nada que me indique que estamos haciendo algo para detenernos. He visto llegar guerras largamente anunciadas, he visto caer los gobiernos largamente amenazados y he visto gente sufriendo por la causa de fenómenos naturales que no tenian que haber causado daños, sino es porque aquellos que murieron no tuvieron otro lugar para estar.
    Veo venir el fin de los bosques, veo venir el fin del agua para beber y veo venir el hambre, veo venir la destrucción de los polos. Acaso esta vez nos vamos a detener y esta vez no va a ocurrir?