Controverse sur le prélèvement d’une taxe sur l’eau

L’union des autorités locales d’Israël a demandé aux maires membres de ne pas collecter l’impôt sur la sécheresse avant novembre, alors que ce prélèvement rétroactif devait entrer en vigueur dès le 1er juillet. Cette taxe d’environs 3,65 euros (20 ILS) s’applique à tout foyer qui dépasse durant deux mois une consommation d’eau fixée à 32 mètres cube pour 4 personnes, explique le Jerusalem Post du 13 septembre. Les quotas dépendent du nombre d’habitants du logement. L’objectif de cette mesure est d’inciter les citoyens à réduire leur consommation d’eau pour faire face aux sécheresses récurrentes dans le pays. Le ministre israélien de l’équipement Uzi Landau défend l’efficacité de cette mesure : « En 2009, lorsque l’impôt sur la sécheresse a été ajouté, il a clairement et définitivement fait preuve de son efficacité, malgré les difficultés qu’il suscite. » En effet, la consommation d’eau d’Israël est passée de 78,6 millions de mètres cube d’eau en août 2007 à 61,2 millions en 2009.

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