La pollution de l’air, facteur de sècheresse

La pollution de l’air dans l’est de la Chine diminue les pluies légères essentielles à l’agriculture, selon une étude rapportée par ScienceDaily. Les chercheurs ont mesuré, au cours du demi-siècle passé, une chute de 23% du nombre de jours de pluie légère, ainsi qu’une réduction de la grosseur des gouttes. Ils attribuent ce phénomène aux aérosols, qui altèrent la formation des nuages. Ces particules sont émises dans l’air notamment par les activités humaines, en forte croissance dans cette partie la plus peuplée du pays. « En plus des effets sur la santé, des pluies acides et des autres problèmes qu’engendre la pollution, cette étude suggère que réduire la pollution de l’air pourrait aider à atténuer la sècheresse dans le nord de la Chine », remarque Yun Qian, du Pacific Northwest National Laboratory. Contrairement aux pluies lourdes pouvant causer des inondations, les précipitations inférieures à 10 millimètres par jour favorisent en effet les récoltes.

Ecrire un commentaire