La géothermie moins propre que prévue

La centrale géothermique de Hellisheidi, installée en 2006 à 30 km de la capitale islandaise depuis 2006 se révèle moins propre que prévu. Bien qu’elle rejette en grande majorité de l’eau, une part infime des fumées qu’elle libère dans l’air (0.4%) est toxique. Ces rejets contiennent notamment du sulfure d’hydrogène (H2S), du mercure, de l’arsenic et l’aluminium, selon un article paru le 26 mai sur IPS. Ces rejets pourraient être à l’origine de la mort de mousses aux alentours de la centrale et dans d’autres lieux exposés au vent. De plus, les habitants de Reykjavik ont constaté une augmentation de la suie présente dans l’air et l’usure plus rapide des suspensions et de la direction de leurs véhicules. Thorsteinn Johannsson en charge de la qualité de l’air à l’agence pour l’environnement confirme la nocivité du H2S à fortes doses : « les niveaux observés à Reykjavik ne devrait pas poser de problèmes sanitaires. Mais, d’un autre côté, nous ne savons pas grand choses des effets à long terme du H2S. »

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