Le premier essai d’un avion volant au jatropha

Le mardi 30 décembre 2008, Air New Zealand a effectué le premier essai d’un réacteur d’avion volant avec un mélange de kérosène et d’huile de jatropha. Le chef de la direction de la compagnie Rob Fyfe s’en réjouit : « aujourd’hui, nous entamons le développement des carburants durables et c’est un moment historique pour l’aviation », selon le New York Times. Le jatropha est un arbuste qui a besoin de peu d’eau pour pousser et dont les graines produisent de l’huile. L’International Air Transport Association veut que ses 230 compagnies membres volent avec 10 % de carburants alternatifs en 2017. En janvier, Continental Airlines et Japan Airlines vont procéder à des essais similaires. Elles testeront des réacteurs volant avec des mélanges de kérosène auquel est ajoutée de l’huile de cameline, de jatropha, de noix de coco ou encore produite à partir d’algues. Le secteur aérien risque de peser lourd sur la demande en huile et de favoriser le développement des cultures énergétiques

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    • Jean Yves CLAVREUL

    Les agrocarburants problèmes ou une opportunité pour l’environnement dans les pays du sud
    Il y a-t’il péril en la demeure Terre ?

    Face à l’arrivée des prédateurs d’espaces pour la culture des agrocarburants ( palmier à huile et jatropha curcas ) nous devons faire preuve d’imagination et transformer le problème en une solution pour restaurer l’environnement de nombreux pays du sud .

    Loin de m’opposer au stratégie de la main mise sur les terres du Sud pour la culture des agrocarburants avec des contrats très avantageux pour leurs promoteurs. Je voudrais suggérer quelques propositions intéressantes pour les pays qui accueillent ces promoteurs et pour santé de notre planète.

    Le PNUE (Organisation des Nations Unies pour l’Environnement) ne pourrait-elle pas organiser à Nairobi une grande rencontre avec les grands investisseurs en agrocarburants pour réfléchir à des modèles innovants en matière de création de plantations d’agrocarburants tout en restaurant les écosystèmes des lieux où ils veulent les implanter. J’évoque ici deux espèces qui aujourd’hui, ont le vent en poupe : le jatropha curcas et le palmier à huile.

    Il ne serait pas raisonnable de reproduire à l’identique les dévastations de l’environnement de la période coloniale avec la suppression de surfaces importantes de forêts pour la culture du café et du cacao encore actuellement du soja ou celles des savanes pour la production du coton et de l’arachide.
    Les cicatrices de ces blessures sur ces terroirs perdurent avec des retentissements incalculables sur le climat et sur la vie des hommes, des femmes et des enfants de ces pays.
    Je pense qu’il est encore temps de réunir les responsables de ces grands groupes afin les mettre en face de leurs responsabilités et de les inviter à inventer un futur dont ils pourront être fiers. Les modèles de grandes plantations de milliers d’hectares de jatrophas curcas ou de palmiers à huile ne sont pas respectueux de l’environnement, de la biodiversité et encore moins des hommes qui devront y vivre et y travailler.
    Ne pourrait-on pas créer des plantations fonctionnelles, en aménageant les espaces pour restaurer les sols, conserver l’eau, ou le palmier pourrait vivre en symbiose avec les autres arbres et plantes de son biotope. Recréer des forêts viables productives et agréables à vivre voici un challenge que devrait se donner les promoteurs de ces programmes de production d’agrocarburant.

    Les paysans de ces régions devraient être les premiers concernés par cette proposition et je pense que la sagesse des vieux pourrait être mise à contribution pour inventer l’avenir en s’appuyant sur le passé.

    Sur les espaces arides que veulent aussi investir les promoteurs de plantations de jatropha curcas, la démarche devrait être la même. Ceci afin de reconquérir et restaurer des terres qui aujourd’hui sont devenues marginales. Les plantations de jatropha curcas en haies vives et courbes de niveaux avec des espaces réservés à l’élevage, à l’agriculture et à la régénération naturelle d’espèces en voie de disparition permettraient la reconstitution des écosystèmes de régions entières des pays du sud.

    Les investisseurs devraient être conscients des enjeux environnementaux à long terme pour les pays d’accueil de leurs projets et aussi pour la santé de notre planète.

    Cette proposition est une bouteille à la mer. En espérant qu’elle arrive dans les mains des personnes responsables et que fort de ces propositions elles puisent prendre les bonnes décisions en faveur des hommes et de la biodiversité.
    Nous savions déjà que la femme est l’avenir de l’homme et nous pourrions certainement à jouter que l’arbre est l’avenir de la Terre. Alors plantons des jatrophas, des palmiers à huile et avec eux beaucoup d’arbres.

    Jean Yves CLAVREUL
    Jean-Yves CLAVREUL
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