Question de survie pour les états insulaires

43 pays menacés par la montée des eaux ont demandé à la communauté internationale de s’accorder sur des objectifs ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, le mercredi 3 décembre à Poznan. L’Express revient sur les enjeux des négociations en cours à Poznan. Ces 43 pays, en majorité des petites îles du Pacifique, ont rédigé une déclaration commune : « une hausse de 2 °C comparée aux niveaux pré-industriels aurait des conséquences dévastatrices sur les petits États insulaires ». Pour eux, la hausse des températures devrait être limitée à 1,5 °C. Ils demandent donc aux pays industrialisés de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 40 % pour 2020 et de 95 % d’ici à 2050 par rapport à 1990. Or, l’Union Européenne envisage une baisse de 20 % à l’horizon 2020 pour limiter la hausse des température à 2 °C et les États-Unis veulent revenir à leur niveau de 1990. Les petits états insulaires marquent leur détermination en se déclarant : « pas prêts à signer un accord suicide qui provoquerait la disparition des petites îles de la planète. » Ces négociations sont cruciales, car la montée des eaux les submergera, elle endommagera aussi les coraux et accélérera l’érosion des littoraux.

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