« Rendez-Vous GoodPlanet » : ce soir Charlie’s Country à 20h au mk2 Quai de Seine

mk2 CC GoodPlanet

La Fondation GoodPlanet, présidée par Yann Arthus-Bertrand et l’Ambassade d’Australie en France invitent le public au « Rendez-Vous GoodPlanet », aujourd’hui à 20h au cinéma mk2 Quai de Seine.
Ce soir, le public aura l’occasion de visionner gratuitement en avant-première Charlie’s Country, un film de Rolf de Heer, qui a reçu le prix du meilleur acteur « Un Certain Regard » en au Festival de Cannes 2014. A l’issue de la séance, Yann Arthus-Bertrand recevra le réalisateur ainsi que Barbara Glowczewski-Barker, anthropologue de renom et spécialiste des Aborigènes d’Australie, viendront partager leur témoignage.

 

Quelques mots sur le film et sur le réalisateur

Shooting du film Charlie's Country au coucher du soleil © Nour Films
Shooting du film Charlie’s Country au coucher du soleil © Nour Films

Charlie’s Country, c’est l’histoire d’ un ancien guerrier aborigène. Alors que le gouvernement amplifie son emprise sur le mode de vie traditionnel de sa communauté, Charlie se joue et déjoue des policiers sur son chemin. Perdu entre deux cultures, il décide de retourner vivre dans le bush à la manière des anciens. Mais Charlie prendra un autre chemin, celui de sa propre rédemption.

Le réalisateur Rolf de Heer réalise des longs métrages depuis trente ans. Il en a terminé quatorze, sans compter ceux qui n’ont pas été achevés. Ses films ont souvent quelque chose à dire sur la condition humaine et ils ont la particularité de ne jamais se ressembler. Parmi ces quatorze films, quatre d’entre eux ont été sélectionnés en compétition officielle au Festival de Cannes.  Selon Rolf de Heer, l’histoire de Charlie’s Country prend ses racines chez les peuples aborigènes d’Australie – leur culture, leur manière de vivre, leur histoire – mais le point de départ du film vient de David Gulpilil. L’histoire du personnage, Charlie, commence par l’histoire de David. C’est son chemin, le chemin de sa propre rédemption.

« C’est mon film, un film sur moi ! » David Gulpilil.

« Après un voyage plein d’émotion que nous avons effectué ensemble dans les espaces sauvages du Parc National de Kakadu pour trouver des lieux de tournage […] nous avons fait face à la dernière épreuve importante pour pouvoir réaliser le film : le retour dans la communauté dont David avait été exilé. Je savais que pour les habitants de Ramingining il n’y avait pas de problème… c’était plutôt David qui devait surmonter ses propres peurs. C’est ce qu’il a fait quand il a vu que la communauté l’accueillait à bras ouverts. Je l’ai rarement vu pendant ces jours-là, parce qu’il passait la plupart de son temps avec les siens, se sentant enfin chez lui. » Rolf de Heer.

Quelques mots sur Barbara Glowczewski-Barker

Docteur en lettres et sciences humaines, directrice de recherches au CNRS, membre du Laboratoire d’Anthropologie sociale, Barbara Glowczewski travaille avec les Aborigènes d’Australie depuis 1979. Elle a séjourné plus de dix ans dans diverses communautés, notamment chez les Warlpiri du désert central et dans le Queensland où elle a séjourné dix-huit mois en tant qu’Adjunct Professor à la James Cook University.

« David Gulpilil en jouant dans Charlie’s Country un rôle qui fait écho à l’histoire de sa propre addiction, a voulu encourager tous ceux qui ont sombré dans l’alcool à trouver comme lui un chemin de rédemption pour donner confiance aux plus jeunes. » Barbara Glowczewski-Barker.

Pour tous ceux qui ne pourront pas assister au Rendez-Vous GoodPlanet, pas d’inquiétude à avoir, Charlie’s Country sortira en salle le 17 décembre en France !

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