Paris (AFP) – L’énergie éolienne en mer pourrait voir ses capacités de production multipliées par 15 d’ici 2040, contribuant à décarboner l’économie mondiale, estime l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un rapport publié vendredi.
« Pourquoi consacrer tant d’efforts à un rapport sur l’éolien offshore, une technologie qui aujourd’hui fournit juste 0,3% de l’électricité mondiale? Parce que son potentiel est quasi illimité », souligne le directeur de l’AIE, Fatih Birol.
Avec des coûts de production actuellement en chute et des progrès technologiques qui décuplent déjà la puissance de ces engins, « ce potentiel est de plus en plus à notre portée. Mais beaucoup reste à faire, de la part des gouvernements comme des industriels, pour en faire un pilier d’une transition énergétique propre », ajoute l’économiste.
Le marché a cru de près de 30% par an entre 2010 et 2018. Ces 5 prochaines années, 150 nouveaux parcs devraient voir le jour.
Ce rapport, qui se veut le plus complet produit sur le sujet, propose une analyse géospatiale couplant données satellitaires, étude des vents, topographies et état des technologies, pour cartographier le potentiel mondial.
Résultat, « ce potentiel est partout, en Asie, en Amérique latine, dans certaines parties d’Afrique, d’Australie… », énumère une des auteurs, Laura Cozzi, qui souligne que, face à l’enjeu climatique, il faut « toute une palette de technologies ».
L’Europe, pionnière du secteur (le 1er parc éolien a été inauguré au Danemark en 1991, et Allemagne et Grande-Bretagne sont aujourd’hui premiers producteurs au monde), devrait rester le moteur de cet essor, estime l’AIE. Mais il faudra aussi compter avec la Chine.
Dans l’UE, les parcs offrent aujourd’hui une capacité de près de 20 gigawatts, chiffre qui devrait passer à 130 GW d’ici 2040 à ce stade des mesures et projets.
Cette capacité pourrait atteindre 180 GW et l’éolien offshore devenir la première source d’électricité du continent, si celui-ci veut atteindre la neutralité carbone, souligne l’AIE, qui conseille les pays développés dans leur politique énergétique.
© AFP
6 commentaires
Ecrire un commentaire
grossmann
Il est un fait que éolien et solaire-voltaïque sont complémentaires en termes d’intermittence. Ceci vu que localement le vent peut souffler la nuit ou l’hiver lorsque le soleil fait défaut ce qui permet de mieux satisfaire le besoin
Il convient toutefois de faire la part des choses. Ceci non seulement en termes de potentialité qui voit le soleil en première place. voir l’article de mon livre sur l’énergie
http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/LT-irena.pdf
(Cela se traduit d’ailleurs dans les chiffres de l’AIE 15 fois 0,3% cela ne fait pour finir que 4%.)
Mais aussi en ce qui concerne la simplicité de la chaîne énergétique qui est beaucoup plus simple technologiquement et donc nettement moins onéreuse avec le solaire voltaïque. Ceci particulièrement si l’on autoconsomme l’électricité produite localement par les panneaux
l’Europe ferait bien en suivant l’exemple de l’Allemagne de se méfier de ces éoliennes surpuissantes Voir
http://www.infoenergie.eu/riv+ener/energie-sans-riviere/eolienne-grande-puissance.htm
et d’évoluer vers le stockage de l’électricité par l’hydrogène pour ce qui concerne l’intermittence été hiver
grossmann
Il est un fait que éolien et solaire-voltaïque sont complémentaires en termes d’intermittence. Ceci vu que localement le vent peut souffler la nuit ou l’hiver lorsque le soleil fait défaut ce qui permet de mieux satisfaire le besoin
Il convient toutefois de faire la part des choses. Ceci non seulement en termes de potentialité qui voit le soleil en première place. voir l’article de mon livre sur l’énergie
http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/LT-irena.pdf
(Cela se traduit d’ailleurs dans les chiffres de l’AIE 15 fois 0,3% cela ne fait pour finir que 4,5%.)
Mais aussi en ce qui concerne la simplicité de la chaîne énergétique qui est beaucoup plus simple technologiquement et donc nettement moins onéreuse avec le solaire voltaïque. Ceci particulièrement si l’on autoconsomme l’électricité produite localement par les panneaux ce qui est envisageable en convertissant en courant alternatif le courant continu délivré par les panneaux
l’Europe ferait bien en suivant l’exemple de l’Allemagne de se méfier de ces éoliennes surpuissantes Voir
http://www.infoenergie.eu/riv+ener/energie-sans-riviere/eolienne-grande-puissance.htm
et d’évoluer vers le stockage de l’électricité par l’hydrogène pour ce qui concerne l’intermittence été hiver
Michel CERF
Je suis tout à fait de cet avis , le tout éoliennes n’est pas souhaitable et l’exemple de l’Allemagne est à suivre .
Patrick Haguenauer
Encore une démarche totalement irresponsable tant au plan de l’éolien que du voltaïque. ou du « stockage » quel que soit sa forme. Il est clair que l’objectif est seulement de faire tourner des industries pour la fabrication, puis rapidement pour le démontage / recyclage car la durée de vie est très inférieure aux 40 ans annoncés, et laisser une large place au nucléaire. La solution ? Les auto-générateurs magnétiques. Mais ils ont un très gros défaut : ils peuvent assurer l’autonomie de maisons, immeubles, usines, villes quelles que soient leurs positions géographiques et leurs contextes météorologiques. Pas bon du tout pour les lobbies de l’énergie.
grossmann
Mr Patrick : Les autogénérateurs magnétiques, connais pas……
Cependant vu que les solutions sont là, voir:
http://infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/incitation-ENR.htm
j’ai tout de même du mal à croire que que l’AIE est du coté du toujours+
Balendard octobre 2019
grossmann
https://www.goodplanet.info/actualite/2019/10/25/laie-souligne-le-potentiel-quasi-illimite-de-leolien-offshore/
bonjour monsieur
je n’y connais rien en mécanique quantique je suis seulement un ingénieur mécanicien qui a fait toute sa carrière dans l’hydraulique industrielle qui comprends ce qu’est l’énergie cinétique 1/2 m v2 et qui mais ne peux rester insensible à votre suggestion d’auto-générateurs magnétiques.
je me suis en effet rendu compte en étudiant la thermodynamique que lorsqu’un corps change d’état physique en passant par exemple de l’état gazeux à l’état liquide il genere des quantité importante d’énergie.
je fais aussi confiance à d’EINSTEIN et à sa célèbre formule
e = m v2 et ne peux imaginer qu’elle ne soit pas valable dans le système international d’unités.
A savoir
– E en joules
– m en kg
– v vitesse de la lumiere en m/s
300 000 000 m/s
si j’ai bien compris cela revient à dire qu’une perte de masse de 1 gramme ou 0,001 kg met en jeu une energie E
E = 0,5 x 0,001 x 300 000 000 x 300 000 000 joules
comme 1 kWh = 3 600 000 joules
on a E = ( 0,5 x 0,001 x 300 000 000 x 300 000 000) / 3 600 000 =
12 500 000 kWh
ou ce qui revient au même 10 kW pendant 1 250 000 h
ou 140 ans
Ne me demandez pas de construire la machine j’en serais bien incapable. Toujours est-il qu’une perte de poids de 1 gramme sur une machine qui pourrait peser 10 kg cela ne devrait pas l’empêcher de tourner et dans ce cas et aussi incroyable que cela puisse paraître c’est vous qui avez raison.