Besançon: mort d’un bébé lémurien Grand Hapalémur, espèce en danger d’exctinction

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Le bébé lémurien grand hapalémur né au zoo de Besançon, dans les bras de sa mère le 1er août 2019 © AFP SEBASTIEN BOZON

Le bébé lémurien Grand Hapalémur, espèce en danger d’extinction, qui était né début juillet au parc zoologique de la Citadelle de Besançon (Doubs), est mort en raison de « problèmes cardio-pulmonaires », a-t-on appris mercredi auprès du zoo.

Sa naissance, le 2 juillet, avait été saluée comme « exceptionnelle », le lémurien Grand Hapalémur étant une espèce en danger critique d’extinction.

Mais, « encore très fragile, le petit, âgé d’un peu moins de 3 mois, est mort suite à des problèmes cardio-pulmonaires », indique le zoo dans un communiqué.

« Le travail de préservation du Grand Hapalémur par le Muséum continue notamment dans le cadre du programme d’élevage européen », précise le zoo.

La mère du petit, âgée de 6 ans, « sera très prochainement transférée vers un parc zoologique en Grande-Bretagne où elle rejoindra un groupe constitué d’un mâle (…) et de deux femelles, dont sa sœur », poursuit le communiqué.

« Un nouveau groupe reproducteur de Grands Hapalémurs sera constitué par la coordinatrice européenne du programme de sauvegarde. Le couple devrait pouvoir être présenté au public (du zoo de Besançon) pour l’été 2020 », ajoute le texte.

Responsable du zoo bisontin, Margaux Pizzo avait qualifié sa naissance de « formidable espoir pour cette espèce de lémuriens de Madagascar au bord de l’extinction ». « Il reste seulement 1.000 individus de cette espèce dans la nature et 26 en captivité, dans sept zoo dans le monde », avait-elle souligné.

En 2018, le parc zoologique de Besançon avait accueilli des naissances chez trois autres espèces de lémuriens de Madagascar menacées d’extinction, dans le cadre des programmes d’élevage européens pour la sauvegarde d’espèces menacées: les varis, les lémurs couronnés et les propithèques couronnés.

© AFP

2 commentaires

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    • Meryl Pinque

    Il serait bon de parler de « personnes animales » au lieu de systématiquement noyer les individus dans le terme fourre-tout d' »espèce »…
    Au-delà du fait d’appartenir à une espèce, chaque animal est une personne possédant des droits fondamentaux eu égard à sa sentience.

    • sophie

    Avec des conditions de vie compatibles réellement avec ses besoins fondamentaux ( terroir d’ origine avec son climat plus tropical que continental, espace de liberté, vie sociale, alimentation,.. ) , la maman aurait probablement eu un petit costaud et viable . Mais ça on ne le dit jamais.