Une baleine de 13 mètres s’échoue sur une plage du Finistère

Une baleine échouée sur la plage de Penmarc'h le 13 août 2019 © AFP Fred TANNEAU

Une baleine échouée sur la plage de Penmarc'h le 13 août 2019 © AFP Fred TANNEAU

Rennes (AFP) – Une jeune baleine de près de 13 mètres de long s’est échouée sur une plage de Penmarc’h (Finistère), après être décédée en mer, a-t-on appris mardi auprès de l’Observatoire Pelagis.

« Les services techniques de la commune de Penmarc’h nous ont prévenus ce matin qu’une baleine était échouée sur la plage dans une zone où s’échouent régulièrement des dauphins », a relaté Elénore Meheut, assistante ingénieure à l’observatoire Pelagis qui recense tous les échouages des mammifères marins.

L’animal, un rorqual commun de près de 13 mètres, n’était pas dans un état de décomposition avancée. Espèce protégée, c’est le deuxième plus grand mammifère au monde après la baleine bleue.

Les équipes du réseau national d’échouage, habilitées à pratiquer des examens post-mortem sur les espèces protégées, vont réaliser un examen interne et procéder à l’équarrissage de la bête sur la plage mercredi. Il devrait permettre de déterminer les causes de la mort, collision avec un navire ou mort naturelle.

La plage a été interdite à la baignade pour des raisons sanitaires et un cordon de sécurité sera mis en place lors de l’autopsie.

Environ six échouages de cette espèce surviennent chaque année sur les côtes métropolitaines, selon le parc naturel marin d’Iroise, mais pas forcément d’animaux de cette taille ni à la suite de collisions. En juin dernier, la carcasse d’un rorqual de 17 mètres en forte décomposition s’était échouée sur une plage de la presqu’île de Crozon (Finistère).

© AFP

Un commentaire

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    • Jannick POUPARD

    QUAND va t-on ENFIN prendre en compte et reconnaître la responsabilité des milliers de bateaux
    porte-conteneurs qui naviguent chaque jour sur les océans, transportant des choses pas toujours légales, d’ailleurs (trafic d’animaux vivants, ou de parties d’animaux massacrés) et des armes, souvent ?

    Ces immenses bateaux naviguent au diesel et leurs moteurs font un bruit d’enfer, des milliers de fois répétés, perturbant considérablement l’écho-location des grands mammifères marins, laquelle leur est indispensable pour se repérer dans l’espace, pour rechercher leur nourriture (tel poisson à telle signature échographique) et surtout, pour communiquer entre eux !

    Il s’agit là d’un calvaire incroyable pour les baleines et les dauphins, qui n’entendent plus, à cause des sonars des bateaux et des bruits ASSOURDISSANTS de milliers de moteurs dont ils sont environnés.

    Imaginez-vous vivre avec cent aéroports à gros trafic implantés tout autour de votre petite maison avec jardin ?
    UNE SOUFFRANCE JOURNALIÈRE INOUÏE ! !
    Inadmissible et totalement inacceptable.

    Ces mouvements de gros porte-conteneurs, on appelle ça « Le COMMERCE MONDIAL ». Joli !

    Il serait pourtant parfaitement viable de n’utiliser que des VOILIERS, totalement non polluants au niveau sonore et des déchets rejetés en pleine mer (pas de mazout), pour transporter les denrées non périssables (épices, vêtements, papier …)

    Un navire à voile existe déjà, qui transporte du cacao, du jute, du chanvre, entre autres, des Amériques vers l’Europe.
    C’est donc particulièrement réalisable !

    À vous de voir si vous souhaitez toujours commander en Asie, et en Chine en particulier, par internet,
    des multitudes d’objets qui sont loin d’être indispensables, ni à notre survie ni à notre bien-être.

    Car tous les porte-conteneurs sont REMPLIS de ces objets – voitures japonaises, huile de phoque, fourrure de bébés phoques, godemichets fabriqués en Chine sous la dénominations de « prothèses »,
    cuir de la peau d’animaux martyrisés, huile de palme …

    De tout cela, un fait est certain : NON, nous n’en avons PAS besoin !
    NON, ce trafic ne nous rendra PAS plus heureux !

    Ce qui nous rendra plus heureux, au contraire, c’est de TOUT faire pour PROTÉGER la vie de toutes les espèces marines, en réduisant nos soi-disant besoins.

    Car ça, cela donnera VRAIMENT du sens à notre vie !

    Quant à moi, j’ai déjà choisi, et suis fière de mes choix : consommation exclusivement locale et BIO,
    végétarienne (le meilleur de tous mes choix – dans tous les sens du terme « meilleur » – ), vélo fabriqué en Europe, tri de tous mes emballages – 90 % de mes déchets -.

     » Une petite pierre – vous, moi – peut facilement dévier la roue d’un gros carrosse ».

    À nous d’avoir ce bon sens, car  » LE BON SENS et LA BIENVEILLANCE » sont ce qui nous manque le plus en ce moment, et aussi ce dont nous avons le plus BESOIN …