Paris (AFP) – Le ministère de la Transition écologique et solidaire et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) ont sélectionné 11 projets de mobilité hydrogène pouvant bénéficier d’un soutien financier public.
L’appel à projets « Ecosystèmes de mobilité hydrogène », lancé en octobre, connaît « un véritable succès » et traduit « un intérêt sans précédent pour le déploiement de l’hydrogène », se sont félicités le ministère et l’Ademe dans un communiqué commun publié vendredi soir.
Pour l’heure, 24 projets dans toutes les régions métropolitaines ont été déposés, représentant un investissement potentiel de 475 millions d’euros, parmi lesquels 11 ont été sélectionnés.
Les projets retenus vont maintenant faire l’objet d’une évaluation approfondie pour déterminer les montants des soutiens publics qui leur seront accordés.
Ces projets portent sur la mise en place de flottes captives de véhicules à hydrogène (voitures, bus, utilitaires légers ou poids lourds, bennes à ordures ménagères) ou sur l’implantation de stations de distribution d’hydrogène et d’infrastructures de production d’hydrogène.
Cet appel à projets reste ouvert jusqu’au 18 octobre et bénéficiera d’un second relevé.
Le ministère et l’Ademe rappellent par ailleurs qu’un autre appel à projets sur l’hydrogène a été lancé en février 2019. Dédié à des projets de production et de fourniture d’hydrogène décarboné pour des clients industriels, il est doté de 50 millions d’euros et ouvert jusqu’au 18 juin.
© AFP
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Grossmann
L’eau fait partie intégrante de notre vie. Elle pourrait aussi si nous ne prenons pas garde de la maintenir propre être la source de notre mort.
Pasteur ne disait-il pas « nous buvons 80 % de nos maladies »
Nous la consommons par habitant au rythme de 150 litres par jour.
Notre besoin en eau non potable pour assurer le chauffage de notre habitat relativement mal isolé est limité à environ 10 m3 par jour. Ceci grâce au chauffage thermodynamique aquathermique avec une chute de température de 10°C à la source froide. Un volume qui peut la plupart du temps être fourni dans les grandes métropoles par les rivières qui les traverse
Quant à l’eau géothermale profonde c’est un volume d’eau très chaude de 120 litres voire plus qui est mis journellement par exemple à disposition du parisien. Il suffit en fait d’aller la chercher. Cela correspond pour une chute de température qui peut atteindre 50°C à une énergie thermique journalière voisine de 7 kWh. Une énergie comparable à celle pouvant être emmagasinée journellement par la batterie d’une voiture hybride rechargeable
Quand au généreux cycle de l’eau, il met à notre disposition environ 22 m3 par jour soit deux fois l’ensemble de ces besoins. Ceci compte tenu de la démographie en France qui fait que chaque français de l’hexagone dispose sensiblement de 1 ha de terrain. (environ 600 000 km2 pour 60 millions d’habitants) Une surface qui mets bien à sa disposition avec une hauteur de précipitation annuelle de 800 mm par an sensiblement 22 m3 d’eau par jour.
Tout cela pour dire qu’il ne faut évidemment pas négliger ni l’électrolyse de l’eau et de l’hydrogène vu le problème posé par intermittence été hiver du voltaique mais ne faudrait-il pas dans un premier temps vu l’urgence procéder dans l’ordre et
aller au plus simple en se préoccupant de ce qui précède pour faire avancer les choses.
La France et l’Allemagne viennent heureusement de signer un accord de collaboration sur les batteries que l’on peut qualifier j’espère d’europeen