Versailles (AFP) – La fuite d’hydrocarbures qui s’échappait depuis dimanche d’un pipeline en Île-de-France a été jugulée mardi « en fin de nuit, début de matinée » et « il n’y a plus de déversement de pétrole dans les champs », a indiqué mardi la préfecture des Yvelines.
Total « poursuit les mesures urgentes qui consistent à pomper le pétrole et à faire des travaux de terrassement pour isoler du réseau hydrographique le secteur pollué », a indiqué à l’AFP Thierry Laurent, directeur de cabinet du préfet des Yvelines.
Dimanche soir, une alarme s’est déclenchée pour signaler une fuite sur un tronçon du pipeline d’Île-de-France (PLIF) reliant le dépôt de Gargenville (Yvelines) à la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne).
Du pétrole brut s’est répandu dans un champ mais aussi dans plusieurs rus alentours. Au total, « la pollution s’étend sur sept hectares », a précisé M. Laurent.
« La police de l’eau de la direction départementale des territoires (DDT) va faire des prélèvements pour voir s’il y a de la pollution au-delà des zones touchées », a-t-il ajouté.
« Total va tout prendre en charge, y compris l’indemnisation des propriétaires agricoles et des riverains », a précisé M. Laurent.
Concernant les mesures de sécurité, il a rappelé que les champs touchés étaient interdits d’accès. Tout captage d’eau dans les ruisseaux concernés est également interdit et « il ne faut pas laisser les animaux s’y abreuver ».
En revanche, « il n’y a pas de signaux laissant penser que la nappe phréatique est atteinte », a affirmé M. Laurent, précisant que des études étaient engagées pour le confirmer. Il a enfin rappelé que les opérations de dépollution seraient longues et dureraient probablement « plusieurs mois ».
© AFP
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