L’ONU veut intensifier la lutte contre le plastique, fléau des océans

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Pollution par le plastique à Ouzai, au sud de Beyrouth, le 19 juillet 2018. © AFP/Archives JOSEPH EID

Nations unies (Etats-Unis) (AFP) – La présidente de l’Assemblée générale des Nations unies, l’Equatorienne Maria Fernanda Espinosa, a annoncé mardi sa volonté d’intensifier la lutte mondiale contre la pollution des plastiques qui contaminent les corps humains partout sur la planète.

« 80% des plastiques finissent dans les océans. Soit entre 8 et 12 millions de tonnes » chaque année, a déclaré la présidente lors d’une conférence de presse tenue avec le Premier ministre d’Antigua-et-Barbuda, Gaston Browne, actif contre ce fléau.

« D’ici 2050, il y aura plus de plastique dans les mers que de poissons », a-t-elle mis en garde. « Des micro-plastiques sont désormais trouvés dans le sel et dans l’eau » et à cause de cela « chaque personne sur la planète est présumée avoir du plastique dans son corps », a précisé Maria Fernanda Espinosa.

L’intensification de la lutte mondiale vise à compléter des efforts déjà menés entre autres par les organismes ONU environnement, Global Citizen ou National Geographic, a-t-elle précisé.

En février, l’ONU Environnement avait donné le coup d’envoi d’une campagne mondiale, #OcéansPropres, visant à mettre fin aux déchets plastiques.

Lancée lors du Sommet mondial sur les océans organisé à Bali, la campagne #OcéansPropres appelle les gouvernements à adopter des politiques de réduction du plastique, interpelle les industries à minimiser les emballages plastiques et à repenser la conception des produits, et invite les consommateurs à changer leurs habitudes du tout-jetable – avant que les océans ne soient endommagés de manière irréversible.

L’action de la présidente de l’Assemblée générale a pour objectif d’intensifier via les Nations unies la prise de conscience des dégâts causés par le plastique et à limiter son usage dans les agences onusiennes.

Dans le cadre d’une campagne d’information, elle se traduira aussi par plusieurs évènements dont un à New York au printemps pour saluer les initiatives individuelles ou collectives contre le plastique et une signature d’engagements en avril avec Antigua-et-Barbuda et la Norvège.

© AFP

2 commentaires

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    • Claude Renaud

    « 8O% des plastiques finissent dans les océans ». Je suppose qu’il s’agit des 80% des déchets
    plastique qui viennent de la terre, via les fleuves. 350 millions de tonnes sont fabriquées chaque
    année et près de 10% arrivent dans les océans, parce que, en plus des plastiques à utilisation unique, il a aussi les déchets par vieillissement de plastique qui a été fabriqué il y a 15 ou 20 ans.
    Si nous voulons sauver les océans, mais à mon avis il est un peu tard, il faudrait stopper la fabrication
    du plastique carrément. Mais je doute que les industries pétrochimiques soit d’accord.
    Compte-tenu de la quantité de plastique accumulée depuis des décennies, ce qui se traduit par des
    milliards de tonnes, je crains que les océans ne soient définitivement condamnés.
    C’est la fin programmée de l’Humanité, qu’on se le dise !!!

  • Pour lutter contre la diffusion de pkastiques dans l’océan, il faut revoir nos modèles de consommation et de production. Les entreprises doivent avoir d’autres modes d’évaluation de la performance et ne plus avoir d’approches philanthropiques, comme donner de l’argent aux ong. La balle est dans leur camps et en lien avec leur coeur de métier.
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