Échéance 2035 pour 50 % de nucléaire dans la production d’électricité affirme Rugy

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Le ministre de la Transition Ecologique François de Rugy, à l'Assemblée Nationale le 14 novembre 2018 © AFP/Archives Eric FEFERBERG

Paris (AFP) – Le gouvernement travaille à ramener la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50% d’ici à 2035, a déclaré dimanche le ministre de la Transition écologique François de Rugy, confirmant un horizon évoqué en septembre par le Premier ministre.

Interrogé lors du Grand rendez-vous Europe 1-CNEWS-Les Echos au sujet de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), qui définira la stratégie de la France sur dix ans et doit être publiée avant la fin du mois, M. de Rugy a répondu que 2035 était « l’échéance sur laquelle nous travaillons ».

La loi de transition énergétique de 2015 prévoyait que cette part du nucléaire soit ramenée à 50% « à l’horizon 2025 ». Mais Nicolas Hulot, le prédécesseur de François de Rugy qui a démissionné fin août, avait abandonné cet objectif, jugé irréaliste, sans fixer de nouvelle date précise, mais en évoquant un horizon entre 2030 et 2035.

« On est dans ces échéances-là, on est obligé de faire une opération vérité », a précisé le ministre. « La loi de 2015 faisait référence à une promesse de 2012, et entre 2015 et 2017 il ne s’est pas passé grand-chose. Donc on a perdu du temps, et donc on va refixer le cap ».

Actuellement, le nucléaire représente plus de 70% de la production d’électricité française, contre une part inférieure à 30% en moyenne en Europe.

Début septembre, le Premier ministre Edouard Philippe avait évoqué simplement « l’horizon 2035 », et Matignon avait précisé que l’arbitrage sur la date précise serait tranché dans la PPE.

Quand François de Rugy était candidat à la primaire de la gauche de 2017, il prônait une sortie du nucléaire à l’horizon 2040 et l’objectif de 100% d’électricité d’origine renouvelable en 2050.

« Mais je suis dans un gouvernement, nommé par Emmanuel Macron (…) Son programme c’était 50/50, donc on est dans ce cadre-là », a-t-il dit dimanche.

« Notre stratégie n’est pas en train d’étouffer la filière nucléaire française, mais son avenir n’est pas garanti », a-t-il ajouté, avant de mentionner la faillite d’Areva et les incertitudes qui entourent les nouveaux réacteurs EPR, en termes de « fiabilité, sécurité et compétitivité ».

© AFP

4 commentaires

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    • Mona

    Ils nous prennent pour des CONS…
    Consommacteurs…. réveillez-Vous….!!
    2020 puis 3025 puis 2030 puis 2035 puis 2040 puis 2045 puis 2050…. puis… BOUMMM….!!
    AH ZUT… TOUT A SAUTE…!!!

    • Claude Renaud

    L’avenir selon Mona !
    Mais, je pense comme toi, c’est à peu près ce qui va se passer.
    Les hommes sont de grands enfants, incapables de prendre des décisions et avec une propension
    incroyable à remettre au lendemain les problèmes les plus difficiles.
    Alors, il est clair maintenant, que pour prendre des mesures efficaces pour sauver le Climat, (et non
    la Planète, qui n’est absolument pas en danger) ce ne sera jamais le moment.
    Moins de 10% des individus ont la fibre écologique.
    La bataille pour sauver l’Humanité est perdue d’avance.

    • JEAN-MARC WIBART

    Eh bien faisons une pétition nationale ùontrons que nous existons et que nous voulons agir. Faites comme moi partout, mettez un masque blanc de bricolage sur le pare brises pour signifier que nous voulons respirer. C’est aussi à chacun d’agir, j’ai gfait équiper ma maison de panneaux photovoltaïques, d’une pompe à chaleur tout cela depuis 2007 grâce à la prime énergie, au crédit d’impôt, au prêt à 0%. Le minsitre seul ne peut rien soutenons le mzttez les masques sur le tableau de bord, parlons à nos connaissances pour les convaincre. L’union fait la force mais ne bloquons rien et n’augmentons la pollution en bloquant.

    • Claude Renaud

    N’augmentons pas la pollution en bloquant…. et surtout pas en brûlant des pneus, ce qui est
    complètement irresponsable.
    J’aime bien l’idée du masque sur le tableau de bord. Merci Jean-Marc.