Hanoï (AFP) – « C’est compliqué mais il n’y a pas le choix »: Edouard Philippe est revenu samedi lors de son déplacement au Vietnam sur la hausse impopulaire des taxes sur le carburant en France, en soulignant le besoin de combattre les émissions de gaz à effet de serre.
« J’entends parfaitement la grogne, le mécontentement parfois, la colère aussi qui peut s’exprimer, mais je dis aujourd’hui comme je l’ai toujours dit qu’il n’y a pas de solution magique au problème du dérèglement climatique », a-t-il insisté.

© AFP Jewel SAMAD
Lors d’une rencontre avec des jeunes au nouveau lycée français d’Hanoï, le Premier ministre a été interrogé sur le réchauffement climatique, et est de lui-même revenu sur la polémique en France sur la forte remontée des prix des carburants, sous l’effet conjugué des hausses des prix du pétrole et de l’augmentation chaque année de la « taxe carbone ».
« Il faut pouvoir inciter nos concitoyens à changer un certain nombre de comportements qui sont problématiques du point de vue des équilibres environnementaux », a-t-il ajouté.
« Alors c’est facile à dire comme ça, et puis quand on rentre dans le détail, ça râle un peu il faut reconnaître. Je ne sais pas au Vietnam mais en France, parfois ça râle », a reconnu M. Philippe.
« Théoriquement, tout le monde est d’accord (pour réduire les émissions) mais en pratique c’est difficile », a-t-il souligné.

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« Il faut accompagner ça. Il faut que les gouvernements essaient de dire à la fois +attention il faut changer les comportements+, mais en même temps qu’ils accompagnent leurs concitoyens pour que ces changements soient possibles », a-t-il plaidé, citant les primes à la conversion du gouvernement dans l’automobile ou pour changer les chaudières au fioul.
« C’est compliqué, mais il n’y a pas le choix, il n’y vraiment pas le choix et d’une certaine façon il y a urgence », a insisté le Premier ministre.
« Et même si ça râle beaucoup, même si c’est difficile à assumer, à mettre en pratique, il y a beaucoup de gens, et notamment de votre génération, qui savent que c’est indispensable », a-t-il dit aux lycéens.
Un commentaire
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grossmann
Notre premier ministre a raison nous n’avons pas le choix pour solutionner le problème du dérèglement climatique il faudra réduire la consommation d’énergie fossile et le fait d’augmenter le prix de ces produits va réduire inévitablement leur consommation.
Mais il y a plusieurs façons de le faire
– sout équilibrer les prix énergie électrique – énergie fossile en augmentant modérément le coût de l’énergie fossile et en diminuant celle de l’énergie électrique.
– sout équilibrer les prix énergie électrique – énergie fossile en augmentant exagérément le coup de l’énergie fossile sans diminuer chez lui de l’énergie électrique.
Un minimum de bon sens permet de comprendre que pour solutionner à la fois les problèmes sociaux, environnementaux, et économiques et allez dans le sens du progrès la première solution est meilleure que la deuxième.
La vérité est souvent au milieu