Boulettes de pétrole sur des plages de Saint-Tropez: des filets déployés en mer

boulettes de petrole

Des résidus d'hydrocarbures sur la plage de Pampelonne le 16 octobre 2018 à Ramatuelle © AFP GERARD JULIEN

Marseille (AFP) – Des filets ont été déployés en mer pour récupérer les résidus d’hydrocarbures déversés dans la Méditerranée lors de la collision de deux navires au large de la Corse, et dont certains ont atteint des plages de Saint-Tropez, a annoncé mercredi le ministère de la Transition écologique.

Si les moyens activés par l’Etat pour contenir le pétrole relâché en mer « ont permis de récupérer la quasi-intégralité du ruban d’hydrocarbures, (…) quelques résidus d’hydrocarbures, moins de 2% de la quantité globale, n’ont pas pu être pompés », rappelle le ministère dans un communiqué.

« Ces reliquats atteindront, sous forme de +boulettes+, certaines côtes du littoral méditerranée du Var et des Alpes-Maritimes », a précisé le ministère, confirmant qu' »une partie a déjà été signalée à Ramatuelle ».

Dans un communiqué mardi soir, la Préfecture du Var n’avait pu « établir avec certitude l’origine de la pollution » sur ces plages du golfe de Saint-Tropez, précisant que « des échantillons (avaient) été prélevés » pour analyse. Plus tôt dans la journée mardi, la préfecture maritime de Méditerranée avait annoncé que cette pollution « semblait provenir » du pétrole échappé lors de la collision du roulier tunisien Ulysse et du porte-conteneurs chypriote Virginia le 7 octobre au large de l’île de Beauté.

Pour contenir le phénomène en mer, les services de l’Etat déploient des filets pour récupérer ces résidus qui n’ont pu être pompés, souligne le communiqué du ministère de la Transition écologique et solidaire mercredi.

Mardi, des résidus d’hydrocarbures se sont échoués sur plusieurs célèbres plages de l’est du Var, dont celle de Pampelonne, rendue mythique par Brigitte Bardot, à Ramatuelle, près du Golfe de Saint-Tropez.

Mélangées à des herbes de posidonie, des milliers de boulettes visqueuses ont également touché des plages à Saint-Tropez, Sainte-Maxime et La-Croix-Valmer.

Les plages ont été fermées au public et la préfecture du Var a annoncé l’ouverture d’une cellule de crise avant d’activer le plan POLMAR (pollution maritime) terre.

© AFP

Un commentaire

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    • Patrice DESCLAUD

    Nous, les Bretons, on connait ça et depuis que les amendes ont augmenter, il semblerait qu’il y ait moins « d’accidents » (mais les dégazages par temps de brume existent toujours).
    Faudra nous expliquer comment avec les transpondeurs AIS (leurs affichage sur écran à la portée de tous,, les veilles, les radars divers, on peut encore avoir un tel abordage ! Tous les système GPS embarqués calculent les trajectoires, les vitesses respectives, les temps de collision, les routes d’évitement … Il faut le faire exprès ! Des explications manquent !
    Par ailleurs, le CEDRE de Brest sait analyser les signatures des divers pétroles et c’est aux élus atteints de porter plainte et d’exiger des dommages et intérêts !
    A notre époque et vu nos moyen, c’est inadmissible.
    Messieurs de la marine et des autorités, qu’en pensez vous ?
    Cordialement,
    Patrice.