Paris (AFP) – Le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, a dénoncé jeudi sur franceinfo « les attitudes inacceptables » de certains opposants à la réintroduction des ours dans les Pyrénées, dont certains ont mis en place des points de guet là où les plantigrades pourraient être relâchés.
« Je ne donnerai pas plus de détails » sur la date de réintroduction de deux ourses slovènes car « il y a des personnes qui se croient autorisées à faire des barrages sur les routes, à me menacer avec des fusils (…) et maintenant ils disent +on va faire des barrages sur les routes+. Ce sont des attitudes inacceptables, je comprends la colère mais ça ne justifie pas tout « , a-t-il regretté.
Interrogé sur l’éventuelle utilisation d’un hélicoptère pour réintroduire les ourses, il a répondu « ce sera fait de la meilleure façon qui soit, pour que cela puisse être fait tranquillement et qu’on ne cède pas à des pressions, à des menaces. »
Il a répété que l’opération coûtait 350.000 euros, démentant le chiffre d’un million d’euros qui avait circulé dans la presse.
Annoncée le 20 septembre, la réintroduction des deux ourses — il ne reste plus que deux mâles dans le secteur — s’inscrit dans le cadre d’un « plan ours » lancé par Nicolas Hulot. Elle se heurte à l’opposition de nombreux éleveurs et bergers.
© AFP
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