Le monde agricole présente ses premières solutions pour réduire les produits phytosanitaires

solutions phytosanitaires

Les organisations agricoles menées par la FNSEA ont identifié 36 solutions pour lutter contre les maladies ou les ravageurs pour les pommes de terre, la lavande, le basilic ou encore le tournesol © AFP/Archives FRANCOIS NASCIMBENI

Paris (AFP) – Une quarantaine d’organisations agricoles menée par la FNSEA ont présenté mercredi 36 solutions concrètes pour réduire l’usage des produits phytosanitaires dans le cadre d’un « contrat de solutions », en réflexion depuis un an.

Face à la demande sociétale de réduction des usages de produits phytosanitaires, le monde agricole tente d’élaborer des solutions répondant à ces attentes tout en garantissant la rentabilité et la compétitivité des exploitations agricoles.

« Nous réussirons si le déploiement est massif, si ce ne sont pas seulement les pionniers mais l’ensemble des agriculteurs qui déploient ces solutions. C’est un gage de résultat », a souligné la présidente de la FNSEA Christiane Lambert lors d’une conférence de presse.

Un tel travail de mutualisation entre organismes de recherche, syndicats, institut techniques et interprofessions est une première, a-t-elle précisé.

Il a débouché sur 36 solutions pour lutter contre les maladies ou les ravageurs pour les pommes de terre, la lavande, le basilic ou encore le tournesol.

Chaque fiche estime les coûts et les gains pour les agriculteurs, mais aussi les freins à lever, les conditions de réussite et les acteurs à mobiliser.

C’est une première étape, car « nous avons 336 pistes identifiées, et nous allons poursuivre le travail », a expliqué Alexandre Quillet, président de l’Institut technique de la betterave.

« Si les pouvoirs publics décidaient de nous accompagner politiquement, financièrement et réglementairement, je vous laisse imaginer comme nous irions plus vite et plus loin », a-t-il ajouté.

« Pour jouer le match, il faut être deux. Tout ce travail, c’est notre contribution à ce que le gouvernement appelle la responsabilité des acteurs. Nous attendons le même engagement des pouvoirs publics », a renchéri Mme Lambert.

« Nous, les coopératives, on doit aller convaincre les agriculteurs que ces pratiques plus vertes ont une valeur sur le marché. On ne peut pas leur dire: vous allez essayer et payer les pots cassés. C’est là qu’il y a une demande d’accompagnement de l’État », a pour sa part souligné Christian Pees vice-président de Coop de France.

La quarantaine d’organisations partenaires vont proposer tous les six mois une évaluation des actions identifiées avec un suivi des indicateurs de déploiement des solutions et « le cas échéant, une actualisation des actions à conduire », selon le document.

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2 commentaires

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  • bonjour enfin un peut de concret, mes pas pour demain, pour commencer il faudrait que la F N S E A ,admettre les erreurs au sujet de l’environnement .la destruction des haies ,le comblement de ruisseaux.la disparussions de talus .pour plus d’hectares résulta inondation, glissement des terres. Mes sais pas nous, sais pas nous , la pollution des rivières du au engrais et a l’usage intensive des produits phytosanitaires. sais pas nous sais pas nous ,la mortalité des abeilles du a certains glyphosates, sais pas nous sais pas nous, les algues verte sur les plages , sais pas nous sais pas nous , la pollution atmosphérique du au traitement des vignes qui nous brule les yeux , irrite la gorge, quand on passe a proximité , la preuve les utilisateurs , cabine fermée, et masque de protection sais pas nous sais pas nous, l’assèchement des puits des rivières du au pompages intensive et proliférations de bassines, sais pas nous sais pas nous.je ne fais parti d’aucune association de défense de l’environnent pas plus d’un quelconque parti politique. j’ai 79 ans, 50 ans cuisinier. bon courage et merci a tous.

    • Francis

    Mettre sur le dos de la FNSEA les erreurs que l’agronomie officielle a fait depuis bientôt deux siècles relève de la même malhonnêteté que si on accusait l’Eglise Catholique d’être responsable de la mort des millions de malades tués par la pratique médicale de la saignée pendant presque 2000 ans !!!
    C’est comme si j’accusais les syndicats d’enseignants d’être responsables des fautes d’orthographe dans les commentaires du magazine Goodplanet info. Quoique………..