Caen (AFP) – Trois salariés d’un sous-traitant d’EDF ont été « très très très faiblement contaminés » lundi à la centrale nucléaire de Flamanville (Manche), a indiqué jeudi EDF.
« Le service médical de la centrale les a immédiatement pris en charge. Les premières analyses médicales ont confirmé la présence de légères traces de contamination interne. Un suivi médical est mis en place afin de s’assurer de l’élimination naturelle et complète des traces de contamination », a annoncé EDF dans un communiqué.
La contamination « extrêmement faible » selon EDF représente 0,5% de la limite annuelle réglementaire pour les travailleurs du nucléaire (20 mSv, contre 1 mSv pour la population), soit l’équivalent d’une radio du thorax, a indiqué à l’AFP le service de presse de la centrale.
Les trois salariés, âgés de 30 à 50 ans, ont été contaminés alors qu’ils se trouvaient sans tenue de protection, à proximité de trois de leurs collègues qui, équipés de tenue de protection, découpaient de la tuyauterie sur le réacteur 1.
« Des particules se sont échappées de la tuyauterie et ont été inhalées par » les trois salariés les plus éloignés mais non équipés de tenue de protection, selon la même source.
Les personnes contaminées continuent à travailler mais hors zone nucléaire, le temps que les « traces de contamination » disparaissent, selon EDF.
Le géant du nucléaire ne communique pas le nom de l’employeur des salariés.
Ce chantier de découpe vise à préparer une maintenance décennale du réacteur 1 qui doit débuter samedi, selon EDF.
Le réacteur 1 avait commencé à redémarrer lundi alors qu’il était à l’arrêt depuis le 15 mars. Il s’était arrêté automatiquement à la suite d’un « problème » dont EDF n’est pas à l’origine, selon l’entreprise. RTE venait alors de changer une pièce d’un pylône en sortie de centrale, précise EDF.
La centrale de Flamanville compte deux réacteurs de 1.300 MW en fonctionnement et un en construction, le réacteur de nouvelle génération EPR qui a subi de nombreux déboires, retards et surcoûts.
© AFP
3 commentaires
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Jean Grossmann
Il est clair que les technologies utilisées dans le nucléaire par EDF sont maintenant parfaitement au point et que les risques de contamination du personnel travaillant sur les chantiers est extrêmement faible.
Malgré cela il est clair aussi que le prix de revient du kWh électrique d’origine nucléaire est maintenant trop élevé par rapport aux technologies concurrentes.
Ceci en raison de l’investissement énorme
qui doit être consentie au départ pour la mise en place des centrales nucléaires nouvelle génération vu qu’il faut
– assurer impérativement leur sécurité de marche
– stocker les déchets radioactifs qu’elles génèrent
– financer leur entretien
On sait que du fait de leur intermittence les énergies électriques renouvelables émanant du solaire avec le voltaique ou du vent avec les grosses éoliennes sont totalement incapables de satisfaire notre besoin en énergie pendant la période hivernale compte tenu des performances déplorables de nos chaînes énergétiques actuelles.
On observe par contre que le besoin minoré en électricité de l’individu en hiver procuré par la « Solar Water Economy de l’enthalpie »
comme l’indique le fichier ci-joint
http://www.infoenergie.eu/riv+ener/source-energie/SWE.htm
permet raisonnablement d’espérer que l’action conjuguée de :
– la combustion des ordures
– des capacités de stockage de l’énergie électrique procurés par les STEP hydro-électrique
– des progrès escomptés de la « Sola Water Economy de l’hydrogène »
il va prochainement être possible de satisfaire le besoin en énergie des villes en hive sans faire appel au nucléaire
Robert BIGEAT
La volonté de continuer à désinformer sur le nucléaire ressort clairement de ce texte lénifiant émanant du lobby immonde et criminel du nucléaire.
Dany Voltzenlogel
Meuuu non ! le nucléaire est inoffensif.