Paris (AFP) – Le cercle de réflexion Terra Nova propose la généralisation de l’option du repas alternatif végétarien et d’un jour végétarien par semaine dans la restauration scolaire pour répondre à des « impératifs sanitaires, environnementaux et économiques ».
« Il nous semblerait pertinent d’évoluer, dans les restaurants scolaires, vers la généralisation du repas alternatif végétarien comme option proposée aux parents pour leurs enfants, et vers l’imposition d’un jour végétarien par semaine, dans les collèges et lycées », indique le document.
Avec cette proposition, qui fait partie d’un ensemble de préconisations pour alléger la consommation de viande, le « think tank » classé à gauche assure que cela règlerait également « simplement les débats, nombreux ces dernières années, sur l’adaptation de l’offre de restauration scolaire aux interdits alimentaires d’origine religieuse ».
Pour aller vers une « alimentation durable », Terra Nova estime que les politiques publiques disposent d’un levier important en matière d’orientation des habitudes alimentaires avec la restauration collective des établissements publics, et notamment la restauration scolaire.
« Il faut naturellement s’assurer que le plat végétarien respecte des règles nutritionnelles strictes comme la nécessité d’associer légumineuses et céréales, ou légumineuses et produits laitiers ». Ces précautions étant prises, « cette orientation ne devrait pas soulever de difficultés économiques majeures pour les restaurants scolaires compte tenu du fait que les éléments du menu végétarien sont, dans l’ensemble, moins onéreux que les éléments du menu carné », assure le think tank.
Pour Terra Nova, cette proposition permettrait aussi « de réallouer les sommes économisées à la montée en gamme globale de l’offre de restauration en privilégiant, entre autres, la viande de qualité ou les produits bio pour les autres repas ».
L’objectif que le think tank propose de poursuivre est, « dans les deux ou trois décennies qui viennent, de diviser par deux notre consommation de chair animale et d’inverser le ratio actuel de protéines animales et végétales dans notre alimentation, c’est-à-dire de viser une alimentation où 60% des protéines seraient d’origine végétale (contre environ 40% aujourd’hui) ».
© AFP
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pelerins
OUI , il est plus qu’urgent, vu notre démographie galopante et vorace, de réduire voire supprimer , les produits carnés et le poisson de notre alimentation.
Car ,d’une part on peut s’en passer, et d’autre part ,c’est bon pour notre santé et surtout pour la planète.
En ce moment, nos dirigeants font le contraire: des mouroirs industriels (bovins, poules, veaux, canards ..etc ) qui représentent 30 % de l’empreinte carbone, se multiplient de par le monde, avec en sus les transports ignobles d’animaux vivants. Cette production industrielle : c’est l’horreur absolue pour les animaux et aussi du fait des conséquences qui en résultent , gaspillage de l’eau , pollution, déboisement pour cultiver le soja OGM, et épuisement des océans avec la farine de poissons utilisée pour ces animaux enfermés à vie).
Et la FRANCE est le plus mauvais élève en ce domaine, car avec sa politique agricole basée sur le productivisme et l’exportation, elle multiplie ces mouroirs.Et ,elle brade aussi ses mers et océans en laissant ,au plus offrant, le droit de piller sa faune marine; cf le projet fou et bien caché au public, de ferme géante (jamais vue au monde) à HAO en POLYNESIE française, qu’un riche chinois va créer pour enfermés mérous et napoléons et les exporter en CHINE (50 000 tonnes par an exportés et 250 000 tonnes de nourriture nécessaire pour nourrir les poissons prisonniers) . Un profit à court terme mais un désastre à long terme .
Ouvrons les yeux et le cœur, et pas seulement la bouche.