La Haye (AFP) – Rabobank va lancer en partenariat avec l’ONU un programme d’un milliard de dollars, destiné aux agriculteurs pour accélérer la transition vers une production alimentaire durable, a annoncé la banque néerlandaise lundi.
« Rabobank et UN Environment (le Programme des Nations unies pour l’environnement) lancent un programme d’un milliard de dollars pour dynamiser la production alimentaire durable », a fait savoir la banque dans un communiqué.
Ce programme, baptisé « Kickstart Food », visera notamment à « lancer des initiatives de restauration des terres et de protection des forêts », poursuit Rabobank, qui se dit la « première banque alimentaire et agricole au monde ».
« Notre rôle de chef de file mondial dans le financement de la production alimentaire nous incite à accélérer l’évolution de l’approvisionnement alimentaire durable », a déclaré Wiebe Draijer, président du directoire de la banque, cité dans le communiqué.
Cette somme d’un milliard de dollars sera distribuée sous forme de prêts à des agriculteurs, notamment en Amérique du Sud, pour financer les investissements nécessaires pour la transformation de la production.
« Pensez à un producteur de soja au Brésil qui procède régulièrement à la déforestation parce que son sol est épuisé. C’est mieux pour ces terres qu’il alterne la culture et l’élevage », a expliqué Jan van Nieuwenhuizen, membre de la direction de Rabobank, cité par l’agence de presse néerlandaise ANP. « Avec la croissance de la population mondiale, qui atteindra bientôt les 9 milliards, la diminution des terres arables disponibles et l’impact de l’agriculture sur le changement climatique et l’environnement, la production alimentaire est à un moment critique », a ajouté la banque.
Rabobank accroît donc « son soutien aux efforts pour augmenter la production alimentaire d’au moins 60% d’ici à 2050 tout en réduisant de 50% l’empreinte environnementale du secteur », a-t-elle poursuivi.
Avant même la mise en place de ce programme, qui s’étendra sur trois ans, Rabobank a déjà délivré quelque 100 milliards d’euros en prêts dans les secteurs agricole et alimentaire, selon l’ANP.
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pelerins
Il est surtout temps d ‘alerter pour réduire notre démographie galopante et insensée, nous sommes déjà 7 milliards « de pillards » et la nature n’en peut déjà plus, exit les espaces et espèces sauvages.
Or, un monde viable doit l’être pour toutes les créatures qui le peuplent.
On n’est pas sur terre que pour manger et s’entasser dans des zones bétonnés sans aucune vie animale et espaces sauvages alentours .
OUI le Club de Rome, les courriers internationaux et les grands économistes des années 90, parlaient de péril à retardement avec le fait de continuer à croitre sans limite et sans égard aux ressources limitées de la planète.
Car il nous faut penser aussi aux ressources nécessaires pour les autres espèces, qui viennent dés lors, en concurrence au niveau des mers et océans et sur terre.
On bousille les espèces sauvages en Afrique à cause d’une population galopante qui gagne sur le territoire des animaux sauvages et on trouve cela normal. Idem en FRANCE.
Car notre économie est basée avant tout sur une vision anthropocentrique qui méprise les autres espèces et ne leur laisse aucune place.