Paris (AFP) – La qualité de l’air était « en amélioration » à Paris en 2016 mais les concentrations de particules et de dioxyde d’azote « restent problématiques », avec des dépassements « importants des valeurs limites », selon Airparif, l’organisme de surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France.
Concernant les particules PM10 (d’un diamètre inférieur ou égal à 10 microns), la valeur limite journalière (50 microgrammes/m3 à ne pas dépasser plus de 35 jours par an) « est largement respectée en situation de fond », c’est-à-dire loin des axes de circulation, écrit Airparif dans un rapport disponible vendredi sur son site, publié à quelques jours de la journée sans voiture organisée dimanche dans la capitale.
Mais « le nombre de jours de dépassement est plus important qu’en 2015 » avec des dépassements des valeurs limite journalières observés « à proximité du trafic routier », précise Airparif.
En 2016, comme l’année précédente, « environ 200.000 personnes » étaient « potentiellement exposées à un dépassement de la valeur limite journalière, soit environ 10% des Parisiens », selon l’organisme.
Pour le dioxyde d’azote, émis notamment par les moteurs diesel, la valeur limite annuelle (40 microgramme/m3 en moyenne annuelle) comme la valeur limite horaire (200 microgramme/m3 en moyenne horaire à ne pas dépasser plus de 18 fois par an) ont été dépassés.
Pour ce polluant, les dépassements de la valeur limite annuelle ont été relevés au-dessus et au voisinage des grands axes routiers et dans le centre de l’agglomération parisienne. « Les concentrations y sont plus de deux fois supérieures au seuil réglementaire », note Airparif.
Les concentrations sont « généralement plus soutenues » rive droite, « le réseau routier y étant plus dense et constitué d’axes de plus grande importance », ajoute l’organisme de surveillance.
« Les efforts de Paris pour améliorer la qualité de l’air et protéger la santé des citoyens portent leurs fruits », a estimé la mairie de Paris dans un communiqué. Elle « se réjouit de ces résultats » qui, selon elle, « confirment sa stratégie de soutien aux circulations douces et de réduction de la place de la voiture individuelle polluante ».
© AFP
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