Tout savoir sur les tempêtes, avec un site de Météo-France

Météo France

Dégâts occasionnés par la tempête Xynthia dans le port de La Rochelle, le 28 février 2010 © AFP/Archives XAVIER LEOTY

Paris (AFP) – Xynthia, Lothar, Hortense et beaucoup d’anonymes: ces tempêtes figurent parmi les centaines survenues en métropole depuis 1703 que Météo-France analyse sur un nouveau site destiné à mieux connaître et prévoir ce phénomène parfois dévastateur.

Ce site interactif et gratuit (http://tempetes.meteofrance.fr/ propose « un recueil complet des connaissances (phénomène, méthode d’analyse, climatologie) et des données climatologiques sur les tempêtes ».

Des bases de données présentent une cartographie à haute résolution (2,5 km) de 280 tempêtes survenues depuis 1980, et des fiches détaillées de 91 « tempêtes historiques » rencontrées depuis 1703″ comme Lothar en 1999, Xynthia en 2010 ou Hortense en 1984.

Le site donne aussi accès à des données statistiques et à des records sur les vents violents.

Dans un contexte de réchauffement climatique, il vise à fournir « de nouveaux diagnostics sur l’évolution observée et attendue des tempêtes en métropole tant en termes de fréquence que d’intensité », explique Météo-France dans un communiqué.

Destiné principalement à un public averti (professionnels, institutionnels, passionnés…), il est « un nouveau socle de connaissances » utiles notamment aux secteurs des assurances, de l’énergie ou de la forêt, très sensibles aux tempêtes. Il vise aussi à « contribuer à entretenir la mémoire du risque ».

Le site, qui sera actualisé tous les ans, est le résultat d' »un vaste programme d’étude climatologique sur les tempêtes » lancé après la tempête Xynthia, précise Météo-France.

© AFPz

2 commentaires

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  • Bonjour, Je voudrais savoir si ces épisodes neigeux de ces derniers jours ne favorise pas la régénération des pôles. Auquel cas, la montée momentanée des eaux serait ralentie. Ce qui serait une bonne nouvelle, temporairement, pour les habitants (2/3 de la planète) qui habitent près de côtes plus ou moins aménagées ou aménageables. Les pays en voie de développement ayant le plus de risque de se faire submerger.

  • Messieurs
    JE tiens à vous féliciter pour la qualité de ces informations .
    Enfin nous allons y voir plus clair car les journalistes racontent souvent n’importent quoi au sujet de ces évènements tempetueux.
    Seulement Il faut bien distinguer les tempêtes maritimes et les tempêtes terrestres qui sont souvent les plus meurtrières en raison des pluies diluviennes ou torrentielles .
    Pour les tempêtes maritimes et leurs conséquences sur le littoral vos études et analyses vont démontrer que nous ne sommes pas en zones tropicales ou sismiques et que la hauteur maximale des  » vagues submersions  » ne saurait dépasser sous les latitudes de la métropole des hauteurs supérieures à 2,5 mètres .
    Compte tenu des analyses historiques que vous avez faites , des simulations informatiques des programmes  » PREVIMER  » et AUTRES , Il serait intéressant de disposer d’une carte du littoral métropolitain faisant apparaître les hauteurs maximales prévisibles de ces  » vagues submersions  » c’est ce que je nomme les  » surcotes maximales virtuelles « .
    MERCI de nous faire savoir si un tel exercice est réalisable !!
    Cordialement
    JACQUES OUDIN