Washington (AFP) – Le président élu américain Donald Trump a retenu Scott Pruitt, ministre de la Justice de l’Oklahoma et proche de l’industrie des énergies fossiles, pour diriger l’Agence de protection de l’environnement (EPA), selon des médias citant un responsable de son équipe de transition mercredi.
M. Pruitt, 48 ans, un républicain, a passé l’essentiel de son temps comme ministre de la Justice de l’Oklahoma à se battre contre l’agence à la tête de laquelle il vient d’être nommé. Il a ainsi mené une bataille judiciaire contre les mesures réglementaires du président Barack Obama, mises en oeuvre par l’EPA, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre des centrales électriques au charbon.
M. Trump a promis durant sa campagne de défaire les lois et réglementations pour la protection de l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique, accusant M. Obama d’avoir déclaré la guerre au charbon, un sujet électoral sensible dans plusieurs états.
Il avait ainsi indiqué son intention de retirer les États-Unis, deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre après la Chine, de l’accord de Paris sur le climat signé fin 2015 par 192 pays.
Il a toutefois semblé modérer quelque peu ses positions une fois élu, disant au New York Times qu’il gardait un esprit ouvert sur le sujet.
Sous l’impulsion de Scott Pruitt, 28 États ont entamé une action en justice contre les réglementations de l’EPA pour réduire les émissions des centrales électriques au charbon.
Une cour fédérale doit trancher mais les experts s’attendent à ce que cette procédure fasse l’objet d’un recours devant la Cour suprême.
Plusieurs voix se sont déjà élevées chez les défenseurs de l’environnement pour critiquer le choix de M. Pruitt, parmi lesquelles notamment le sénateur Bernie Sanders, ancien candidat à l’investiture démocrate contre Hillary Clinton.
« Au moment où le changement climatique représente la plus grande menace environnementale pour toute la planète, il est triste et dangereux que M. Trump ait nommé Scott Pruitt pour diriger l’EPA », a-t-il déploré dans un communiqué.
« M. Pruitt a non seulement dit ne pas croire au changement climatique, mais c’est aussi quelqu’un qui a travaillé étroitement avec l’industrie des énergies fossiles pour rendre ce pays plus dépendant à cette source énergétique », a-t-il ajouté.
© AFP
2 commentaires
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Jean Grossmann alias balendard
Pourquoi l’Europe ne proposerait-elle pas qu’un vote soit effectué entre toutes les nations afin de savoir s’il ne serait pas préférable pour notre « ecosphere » et le devenir de l’homme que le prix du brent soit dorénavant fixé en € et non en $. Et ceci que ces nations aient adhéré ou non à la récente COP21 de Paris sur le climat
Balendard qui vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année
stanek
Pour réussir à convaincre les USA de se tourner vers les énergies renouvelables,au moins partiellement, il faut leur proposer une énergie propre non-intermittente et surtout plus compétitive que le charbon.
HACE répond à ces critères, et le prototype 1/8 fonctionne parfaitement depuis 2 ans dans les laboratoires de l’école d’ingénieurs Arts et Métiers de Bordeaux/Talence.
La solution existe donc: il suffit maintenant de vouloir et d’agir…
Si on décide maintenant on peut y parvenir.