Algues vertes: le corps du joggeur retrouvé mort en Bretagne exhumé

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Le drame s'est produit le 8 septembre, dans le secteur où 36 sangliers avaient été retrouvés morts à l'été 2011 © AFP/Archives CHARLY TRIBALLEAU

Rennes (AFP) – Le parquet de Saint-Brieuc a ordonné jeudi l’exhumation du corps d’un joggeur de 50 ans retrouvé face contre terre sur la vase, à l’embouchure du Gouessant (Côtes-d’Armor) après avoir pris en compte les hypothèses de certaines associations selon lesquelles le décès serait lié aux algues vertes.

Le drame s’est produit le 8 septembre, dans le secteur où 36 sangliers avaient été retrouvés morts à l’été 2011, à un moment où les dépôts d’algues vertes étaient importants dans cette zone.

Le corps du joggeur a été retrouvé allongé face contre terre, le visage dans la vase et non enlisé jusqu’à la taille comme il avait été indiqué au préalable.

« Cet élément nouveau important a donc amené le procureur de la République, après s’être rapproché de la famille du défunt, qu’il s’est proposé de rencontrer, à ordonner l’exhumation du corps de la victime en vue de son autopsie et d’analyses complémentaires (toxicologiques et anatomo-pathologiques) », a précisé Bertrand Leclerc, procureur de la République de Saint-Brieuc, dans un communiqué.

Il ajoute qu’à ce stade de l’enquête « les témoins n’ont pas été alertés, ni visuellement ni olfactivement, par une présence en quantité remarquable d’algues vertes, ni incommodés par des émanations de gaz, notamment les pompiers engagés directement sur la vasière ».

Après la mort des sangliers, un rapport de l’Anses avait mis en avant les fortes présomptions quant aux émissions d’hydrogène sulfuré (H2S) provenant de ces algues en décomposition.

Depuis, ces dépôts sont moins importants. Officiellement, ils sont rapidement enlevés pour éviter tout danger, car l’algue verte n’est aucunement dangereuse quand elle est fraîche.

© AFP

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