Consommer sa propre électricité devient plus facile et presque plus économique

solaire
Des panneaux solaires à Sanlucar La Mayor, en Espagne, le 15 avril 2011 © AFP/Archives CRISTINA QUICLER
Des panneaux solaires à Sanlucar La Mayor, en Espagne, le 15 avril 2011 © AFP/Archives CRISTINA QUICLER

Paris (AFP) – Utiliser l’électricité que l’on produit soi-même avec des panneaux solaires: la pratique, baptisée autoconsommation, est encore marginale en France. Mais les choses pourraient changer, avec une série d’incitations lancées ces dernières semaines.

L’autoconsommation consiste pour un particulier ou une entreprise à couvrir une partie de sa consommation de courant par des panneaux solaires installés chez lui, voire des éoliennes, directement raccordés à ses équipements électriques.

Phénomène largement répandu chez plusieurs de nos voisins européens, cette pratique reste peu développée en France, où les particuliers vendent leur production à EDF et lui achètent leur consommation.

Manque de règles claires, absence de soutien réel, intérêt économique limité avec les prix bas de l’électricité et les tarifs attractifs de rachat par EDF du courant produit par les énergies renouvelables, les particuliers et les entreprises n’étaient pas vraiment incités à se lancer.

Malgré la baisse du coût des panneaux solaires, seuls quelques 15.000 foyers français pratiquent l’autoconsommation sans vendre d’électricité au réseau, selon l’association des industriels du secteur Enerplan.

Chez les professionnels, c’est encore moins. « Il y a seulement quelques dizaines de projets réalisés en France », explique André Joffre, président du pôle de compétitivité Derbi dédié au solaire.

Le distributeur Biocoop a, lui, franchi le pas en mettant en service fin 2015 des panneaux solaires sur son entrepôt frigorifique de Melesse (Ile-et-Vilaine).

D’une capacité de 300 kW, cette installation « a permis de produire 6% de l’électricité totale consommée par le site en décembre, et de monter jusqu’à 24% en mai », décrit André Riaux, directeur du site.

« Nous visons entre 15 et 17% de moyenne sur l’année, cela veut dire que pendant presque deux mois dans l’année nous sommes autosuffisants », se réjouit-il.

Les projets professionnels existants sont surtout le fruit d’une « conviction personnelle » des entreprises en faveur du solaire, expliquait le président d’Enerplan Daniel Bour lors du premier colloque national dédié à l’autoconsommation fin mai.

Mais la situation évolue. En quelques semaines, plusieurs voyants sont passés au vert avec la publication des textes réglementaires encadrant cette pratique et l’annonce d’un appel d’offres portant sur l’autoconsommation dans les bâtiments industriels et tertiaires.

Au total, plusieurs centaines d’installations seront ainsi subventionnées.

Les professionnels de l’énergie en sont convaincus: « Il peut y avoir un appétit chez les industriels électro-intensifs, mais aussi chez ceux qui ont une grande consommation d’électricité du fait du froid, comme la grande distribution, les entrepôts frigorifiques, qui peuvent à la fois combiner de la surface en toiture, de la consommation relativement importante et en journée au moment où le soleil est là », indique Damien Terouanne, directeur de la branche Entreprises et collectivités d’Engie (ex-GDF Suez).

Le groupe propose d’ailleurs désormais « de manière quasi systématique » la possibilité de basculer de la production vers l’autoconsommation du courant issu des panneaux solaires.

Tendance à l’autonomie

Pour les particuliers, le secteur devrait aussi profiter, selon M. Joffre, d' »une tendance pour le local, une recherche de l’autonomie », comme dans l’alimentaire.

Ce n’est pas un hasard si EDF, imitant des fournisseurs militants précurseurs comme Enercoop, a lancé début juin sa première offre commerciale d’installation de panneaux solaires pour l’autoconsommation auprès des particuliers.

Si Engie s’est surtout focalisé sur les clients professionnels, le groupe prépare aussi une offre pour les ménages.

Mais l’autoconsommation devrait y rester l’apanage de consommateurs militants car « l’intérêt économique est moindre », la revente de l’électricité à EDF rapportant beaucoup plus que l’économie réalisée en consommant son propre courant, et les pics de consommations sont plutôt le soir lorsque les panneaux solaires produisent moins, juge M. Joffre.

L’autoconsommation solaire est aussi intéressante lorsqu’elle peut se faire dans le logement collectif ou à l’échelle d’un quartier.

« Cela va représenter une grande partie » du développement du solaire, estime le président de Derbi, car la mutualisation de la production en fait un calcul rentable pour les bailleurs et les habitants.

Engie développe d’ailleurs une installation pour une future zone d’activité commerciale à Vienne (Isère), indique Damien Terouanne.

L’autoconsommation prendra également un nouvel élan avec le développement du stockage, qui permet de gagner encore quelques pourcentages d’électricité autoconsommée.

© AFP

25 commentaires

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  • Attention: pour les particuliers, la notion d’autoconsommation est une arnaque. En effet à supposer que le particulier pose 20 m2 de PV ce qui est déjà conséquent, il dispose alors d’une puissance crête de 3kW environ. C’est à dire qu’en plein soleil d’été à midi, il produit réellement 3kW, tout juste de quoi alimenter un four et une plaque électrique par exemple. En dehors de la plage de midi ou lorsque le soleil décline la puissance fournie baisse considérablement. De plus, en autoconsommation, si on ne consomme pas, la production est perdue sauf à installer des batteries avec leur chargeur et régulateur, ce qui augmente sérieusement l’investissement et la maintenance.
    La quantité d’énergie annuelle produite par 20m2 de PV est d’environ 3500 kWh. Un ménage qui ne se chauffe pas à l’électricité consomme environ 5000 à 7000kWh annuels.
    Il est bien plus pratique et avantageux de vendre sa production sur le réseau qui le redistribue automatiquement à tous les usagers et donc à soi même le cas échéant.
    Ne laissons pas le lobby de l’électricité faire croire aux gens que l’autoconsommation est intéressante pour les particuliers. C’est FAUX.

  • Curieux ce commentaire de M.Rozé.
    Produire soi-même la MOITIE de sa consommation électrique ne serait pas intéressant ???
    Oui, bien entendu le stockage devient un vrai sujet, et le prix des batteries décroissant au même rythme que les panneaux solaires, c’est un sujet réaliste et viable.
    La production décentralisée est l’avenir, comme l’avenir se situe dans tout ce qui se décentralise.
    Vous dites « le lobby de l’électricité » ??? Mais de qui parlez vous ? A ma connaissance le véritable lobby, les gros producteurs d’énergie, n’ont aucun intérêt à favoriser l’autoconsommation !
    Alors de qui parlez vous en conseillant de revendre et de racheter sa production ?? A qui pensez vous qui ne soit pas un « lobby » ???
    Qui vous paye, M.Rozé ?

      • Rozé

      Il faut bien comprendre: pour consommer sa propre électricité à un instant donné, il faut la produire juste à ce moment là. C’est le gros problème d’EDF et c’est encore plus vrai pour le particulier.
      Toute production locale non auto-consommée est perdue; quel gâchis !
      Je suis pour la décentralisation de la production électrique et je pense qu’il est préférable de produire non seulement pour soi, mais pour les voisins également. Ainsi, toute la production décentralisée a plus de chances d’être consommée par un panel de consommateurs plus large que soi-même.
      Du coup l’investissement fait par un particulier est bien plus rentable pour la collectivité, et donc pour nous tous.
      Ce raisonnement ne plait pas à EDF qui souhaite : – garder une production centralisée dans quelques centrales nucléaires ou dans des champs offshore, – éviter de payer les petits producteurs d’électricité qui ont investi à sa place.
      C’est pourquoi, on fait croire que l’autoconsommation est intéressante alors qu’elle ne peut pas être plus intéressante qu’un production décentralisée redistribuée vers le plus grand nombre.

  • Dans le cadre de la rénovation énergétique de l’habitat la société néerlandaise ENERGIESPRONG et son mandataire GREENFLEX ont compris l’intérêt résultant de l’implantation de panneaux solaires sur le toit les habitations en constatant qu’elles peuvent alors avoir effectivement vocation à ne pas consommer plus qu’elles ne produisent. Ceci est d’ailleurs corroboré par « l’immeuble de Mr tout le monde » du livre de Balendard sur l’énergie.
    Voir
    http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/ethique.htm

    Au travers des différents paramètres associés à la rénovation thermique d’un immeuble on se rend effectivement compte en lisant ce fichier que cela peut être le cas lorsque la production de l’énergie thermique nécessaire non seulement à l’eau chaude sanitaire mais aussi au chauffage est associée à une chaufferie hybride combustion-chauffage thermodynamique et à une isolation de qualité.
    Ceci à condition toutefois qu’il s’agisse d’immeubles sans balcons dans lesquels les déperditions provoquées par les ponts thermiques au niveau des planchers peuvent être traitées par isolation extérieur. Il est en effet surprenant de constater que dans ces conditions l’habitat peut être effectivement en indépendance énergétique en valeur moyenne, l’excédent d’autoproduction solaire généré en été et en mi saison pendant des périodes prolongées compensant sensiblement le manque en hiver. On aborde ici le grave problème du stockage de l’énergie qui ne peut être solutionné dans l’état actuel de nos connaissances que par le réseau commun au travers des STEP.

    Voir
    http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/RSE-grandmaison.pdf

    Il ressort en effet que les piles et même le stockage par inertie mécanique ne sont pas adaptés pour l’instant à de tels niveaux de puissance

    Voir
    http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/ESR-step-marine.pdf

    Plutôt que de chercher à savoir si l’autoconsommation présente plus d’avantages que d’inconvénient où l’inverse, la société aurait selon moi plutôt intérêt à associer intelligemment la combustion et le chauffage thermodynamique pour la génération thermique. Ceci avec une isolation de qualité. Elle pourrait ainsi diminuer le besoin global en énergie primaire – électricité et produits fossiles confondus – dans des proportions importantes.
    Quant au stockage qui deviendrait alors raisonnable en terme quantitatif, il pourrait être assuré dans l’état actuel de nos connaissances par les STEP et le réseau, rejoignant en cela Mr Rozé qui considère que l’autoconsommation privative est un leurre.

    Balendard juillet 2016

    • BERGMANN ANDRE

    Fêtent comme en belgique

  • Je crois au débat contradictoire.
    Aussi je reviens vers Rozé et Teyssaire concernant l’utilité de l’autoconsommation.

    Puisque selon Mr Rozé 20 m² de PS voltaïque délivrent 3500 kWh annuellement on constate que les quelque 11 000 kWh délivrés par les 100 m² de panneaux disposés en toiture sur « l’immeuble de Mr tout le monde » (en raison de leur faible inclinaison pour résister au vent le rendement de ces panneaux sera en effet moindre) sont loin d’être négligeables puisque ce chiffre correspond sensiblement au besoin global annuel de l’immeuble en électricité.

    Raisonnons cette fois en puissance et non en énergie: puisque 20 m² de panneaux solaire voltaïque délivrent selon Mr Rozé une puissance crête de 3 kWh, les quelque 11 kW délivrés en pointe pendant le jour par les 100 m2 de panneaux de notre immeuble génère une énergie pendant le jour assurément supérieure au besoin. Afin de soulager le réseau pourquoi la régulation assurant la génération thermique de « l’immeuble de Mr tout le monde » ne comprendrait-elle pas en effet un dispositif permettant d’auto consommer pendant le jour en été voir en mi saison?
    Ceci en chargeant l’excédent de puissance produite par les panneaux voltaïque dans des batteries ou un dispositif de stockage mécanique afin d’assurer le besoin pendant la nuit.

    Ce dispositif certainement inapproprié à l’échelle des saisons vu les importantes énergies mises en jeu pourrait prendre tout son sens pour suppléer à l’ intermittence jour-nuit. Une remarque, il n’y a pas de risque de surcharger le réseau électrique au plus fort de l’hiver avec la chaufferie hybride par le fait que cette dernière est en mode combustion au plus fort de l’hiver

    Balendard juillet 2016

    • Oskar Lafontaine

    L’erreur c’est de prendre en considération les coûts actuels pour en déduire un jugement global sur l’avenir de ce développement .
    En réalité, et l’exemple de L’Allemagne le démontre amplement, plus le courant de réseau est onéreux à l’achat et plus l’autoconsommation devient intéressante, surtout quand elle est couplée au stockage en un tandem financièrement imbattable, et qui, à priori, a l’avenir pour lui.
    Comme, même en France le coût de l’électricité ne cesse de monter et que d’autre part celui des équipements photovoltaïques et de stockage ne cesse de baisser, il est clair que d’ici quelques années, nul ne se posera plus la question et que l’autoconsommation, même au niveau des immeubles, se développera.
    Et n’oublions pas qu’en France actuellement c’est plus du quart du coût de production-transport-distribution de l’électricité consommée qui est en fait payé par nos impôts( soutien public à EDF et Areva qui a atteint plus de 5 milliards, et dix selon la manière de présenter comptablement l’addition,sur les 12 derniers mois seulement), et qui de ce fait ne figure pas sur les factures d’électricité elles-mêmes. Situation qui pourrait évoluer…
    Enfin avec l’électricité des particuliers le plus onéreux, ce n’est pas de la produire, mais bien d’en assurer le transport, la distribution et la commercialisation, sans oublier les taxes. De ce fait l’électricité hors réseau produite et consommée sur place par le producteur lui-même est forcément la solution d’avenir, et les réseaux électriques sont à terme, condamnés.

      • Rozé

      Il ne faut pas oublier le problème de l’équilibrage instantané entre la production et la consommation dans la mesure ou le stockage de l’électricité bon marché est hors de portés à ce jour. Du coup, si toute la production locale n’est pas auto-consommée à tout instant (par exemple à midi quand les habitants du logement sont au boulot ou à l’école), cette énergie produite est perdue dans le cadre de l’auto-consommation stricte. A l’inverse si cette production est fournie au réseau, il y a sûrement quelques voisins de réseau, en mesure de la consommer, évitant ainsi la perte.
      Ce n’est pas parce qu’il est plus difficile pour ERDF d’équilibrer un réseau avec productions décentralisées, qu’il faut abandonner cette solution ! Je pense que les ingénieurs ingénieux des Mines ou d’ailleurs sont capables de résoudre le problème !

        • Oskar Lafontaine

        Le problème d’équilibrage du réseau que vous mettez en avant, problème bien réel, n’existe qu’autant qu’on recours au réseau, or, et en autonomie totale, on se coupe du réseau et c’est la batterie qui fournit quand on le lui demande et stocke le reste du temps et même quand notre demande n’est que partielle de la production totale.
        La perte de l’électricité non consommée, puisqu’on ne peut pas l’envoyer sur le réseau dont on s’est coupé, demeure relative, puisque ERDF et consorts rachètent ce courant de moins en moins cher et un jour viendra où ce sera plus du tout, puisque les frais de transport et d’entretien du réseau, coûts majorés des taxes, atteignent déjà 70% du prix de vente à 0,15 centimes d’euro du kilowattheure.Le coût du transport étant assez largement supérieur au coût de production, transporter l’électricité perd de sa justification, et, de ce fait, même les « smart grids » voient leur intérêt économique se réduire sérieusement à terme.
        On peut même supposer que des utilisations nouvelles et originales, auxquelles on ne songe pas encore aujourd’hui, vont progressivement se développer pour utiliser ce courant perdu. En attendant, on peut toujours recharger de nuit, si on en a une, et ça va vite se généraliser, sa voiture électrique avec les excédents d’électricité photovoltaïque, produits dans la journée et stockés en accus..

          • Rozé

          Je pense que vous faites une erreur sur la répartition du coût de l’électricité.
          Le prix du MwH électrique d’origine nucléaire est d’environ 60 euros soit 0,06 euro le kWh.
          Le prix du MWh éolien est d’environ 80 euros soit 0,08 euro le kWh.
          A ces coûts de production, il faut ajouter les coûts de transport, de commercialisation, les pertes diverses. En gros ces ajouts représentent 50% du prix payé par le consommateur particulier; donc le transport représente beaucoup moins que 50%.
          Les 70% dont vous parlez sont la part de CSPE attribuée au transport (ou plutôt à la rénovation et l’évolution du réseau); les 30% restant pouvant être attribués au rachat des productions ENR.

  • Je rejoins pour finir Rozé et Oskar Lafontaine ainsi que nos voisins allemands dans leur jugement :
    Lorsque le prix de l’énergie électrique augmente, il n’y a pas que l’autoconsommation qu’il devient intéressant de pratiquer pour le chauffage de l’habitat : il devient alors surtout nécessaire de reconsidérer avec attention la façon dont on la consomme. Ceci en reconsidérant la chaîne énergétique permettant de se chauffer à partir de l’énergie électrique. Il serait temps que la France reconnaisse l’erreur de la RT 2005.

    Voir cet extrait du livre « La chaleur renouvelable et la rivière »
    http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/G-homme-energie.pdf

    Balendard juillet 2016

      • Rozé

      Je pense qu’il est dommage d’utiliser l’électricité pour se chauffer ou se refroidir. Le convecteur électrique est d’une grande simplicité de pose et de réglage, ce qui explique son succès, par ailleurs voulu par EDF pour charger ses centrales nucléaires très peu modulables. En effet, se chauffer à l’électricité (par effet joule ou même par Pac air/air) est une aberration écologique. Il faut d’abord isoler très fortement nos logements pour minimiser (voire rendre nul?) notre besoin de chauffage. Ensuite, utiliser les énergies renouvelables comme le soleil, non pour produire de l’électricité avec un rendement de 15à 20% au mieux, mais pour produire de la chaleur avec un rendement qui peut être supérieur à 85%.
      La RT205, c’est remplacé par la RT2012 en ce qui concerne le neuf; c’est encore insuffisant et assez mal foutu. La recherche du passif devrait être le minimum dans le neuf, surtout si l’on valide les accords de la COP 21. En rénovation, la norme est malheureusement si peu contraignante qu’on pourrait considérer qu’elle n’existe pas.

      • LES LUTINS THERMIQUES estiment que Rozé a raison de dire que se chauffer à l’électricité par effet joule est une aberration écologique. Ils estiment qu’il serait d’ailleurs temps que la France reconnaisse son erreur à ce sujet. Voir :
        http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/G-homme-energie.pdf

        Ils sont aussi d’accord avec lui sur le fait que vouloir utiliser une PAC air/air pour chauffer un habitat existant mal isolé et difficile à isoler après coup est une erreur.
        Ceci pour la raison No 4 évoquée dans le lien suivant :
        http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/WA-QR.pdf

        Quant à l’idée qu’il faut isoler fortement nos logements pour minimiser nos besoin en chauffage, les Lutins pensent que cette idée n’est bonne que pour le neuf.
        Le problème de l’habitat ancien existant est selon eux différent : ceci pour la raison qu’il n’est pas toujours facile de l’isoler convenablement et économiquement après coup (Notion de retour sur investissement)
        On ne va tout de même pas tout démolir pour isoler! Voir
        http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/WA-isole.pdf

        Balendard quant à lui estime que si les ponts thermiques peuvent être traités (façades sans balcon), il est possible est possible de rendre nul le besoin moyen annuel en énergie de l’habitat urbain existant avec le chauffage urbain thermostatique collectif aquathermique. Ceci dans de bonnes conditions, à savoir une gène minimum pour l’occupant si l’immeuble est équipé de radiateurs ou de planchers chauffant hydraulique.

        Voir « l’immeuble de Monsieur tout le monde »

        Aout 2016

  • Y a des propos quie me choquent ici :
    D’abord on affirme que 3kWc produit 3500 kWh / an SANS préciser ou ? Donc aucune valeur ce propos ! Dans le nord on va faire 2500 et dans le sud + de 4000 !
    Ensuite et clairement, l’autoconso est déja rentable à 10 ans dans le milieu de la france.
    Poser 1kWc autoconso et faites les calculs ! J’en pose et mes calculs sont bons !
    Ensuite dire qu’un ménage sans chauffage elec et ECS élec, fait 5000à 7000 kWh/an ??! Oula d’ou sortent ces chiffres ! Chez moi on est à 3400 / an et ls chiffres ADEME il y a quelques temps disaient 3000 à 3400 pour 4 personnes sans chauffage, ECS et cuisson ELEC !
    Enfin le stockage batterie est déjà une réalité dans les foyer : j’en pose et on a des offre en techno Li-Ion ou LiFEPO4 qui sont maintenant intéressantes en tarifs (SolarEdge, SolarWatts, Victron, LG)… bien sur ça dépend de qui fait le devis !! Le prob c’est que la plupart des (grosses) boites sur ce créneau sont des voleurs ! Alors avant de parler de rentabilité d’autoconso, faut connaitre les BONS tarifs des RARES BONS DEVIS qu’on peut avoir !!! Et effectivement faut simuler sur 30 ans avec des hausses annuelles du tarif de conso actuel pour se rendre compte de l’intéret de chaque kWh produit sur place et consommé ! Oui la vente à EDFOA est + rentable mais uniquement pour 6 et 9KWc…les 3 kWc, vu les frais de raccordement devenus astronomiques pour 3kwC, ne sont plus intéressant et dans le cas de petit moyens, je con,seille 500Wc ou 1 ou 2 Kwc avec ou sans batteries et si sans batteries on a des gestionnaires d’énergies comme Energy Manager de SolarWatts squi permettent d’envoyer le surplus d’élec la journée dans un ballon ECS par exemple, même si le ballon élec est aussi une belle annerie et qu’il vaut 100 fois mieux avoir un chauffe eau solaire ou thermo*dynamique…et ça tombe bien car les energy manager sont smart grid ready (SG) comme les PAC et donc on peut aussi y envoyer le surplus d’élec !!! Sans parler des VE aussi ! D’ailleurs le couple PV + PAC + VE est le TRIO gagnant sur la maison en terme d’écologie et d’économie ET aussi de lutte contre le CO2 , sans parler sur le plan de ne plus donner son argent à des destructeurs de la planète (pétroliers/gaziers avec le chauffage et les voitures !). Et déja pour commencer on peut ne plus donner son argent à EDF tous les mois pour le donner à des producteurs VERTS ce que propose , Enercoop et planete Oui (100% de kwh vert !!). Je suis chez le second et je paye le même prix et bientôt moins cher puisque les ENR baissent alors que le Nuke grimpe …donc dans l’avenir je serai gagnant ! C’est comme acheter une bouteille de vin BIO : on encourage celui qui fait du bio et non celui qui utilise des merdes chimiques qui nous empoisonnent à petit feu ! Eh oui, NOUS avons le dernier mot en choisissant à QUI donner notre argent ! Moi je le donne aux producteurs verts et BIO et plus aux pétroliers ! Si tous le monde fait comme moi alors les objectifs de la COP sont atteint très vite ! Et c’est en ce sens que TOUS poser un peu d’elec auto-consommer chez soit c’est enlever 20% des recettes à EDF direct et leur passer un signal fort !! On veut que ça change et ne plus payer pour une énergie gratuite autour de nous !

      • Rozé

      Mes chiffres: région parisienne sachant que l’utilisation complémentaire du chauffage au bois n’est pas à 100%, d’où un peu de chauffage électrique dans le bilan et ce qui correspond à une réalité IDF. Pour le reste je suis plutôt d’accord avec vous. Sauf que je ne suis pas très chaud pour les batteries (à entretenir, à durée de vie assez courte) ni avec la PAC air/air (la plus installée) qui a un rendement déplorable au moment où il fait le plus froid. Je crois que des contrats intelligents de VE sont les plus intéressants, par exemple rachat cher les premières années pour améliorer le retour sur investissement puis rachat bon marché ensuite. Ainsi chaque producteur local rendrait réellement un bon service à la collectivité, en étant rémunéré raisonnablement de son effort au début, en fournissant une électricité à prix bas ensuite et en raccourcissant la distance de transport producteur consommateur. Attention: EDF est favorable à l’auto consommation (qui n’a que des incidences positives de décharge de son réseau) mais semble au contraire défavorable à la production décentralisée (qui l’obligerait (à vérifier) à renforcer son réseau et à gérer les ‘remontées’ d’énergie produite localement.

    • Rozé

    Il ne faut pas se laisser abuser, ne pas confondre auto production (ou production locale) et auto consommation (de sa production locale). La production locale par PV ou par éoliennes ou par … est souhaitable puisque le soleil, le vent, les ENR sont assez bien réparties et disponibles partout. Produire l’électricité (ou la chaleur) localement raccourcit la distance producteur consommateur et évite les lignes THT et leurs inconvénients, les pertes de transports sur longue distance; de plus cela sensibilise de citoyen à la gestion de cette énergie. C’est aussi un moyen de lutter contre les monopoles exercés par les grandes entreprises (EDF, ENgie, …).
    L’auto consommation signifie consommer ce qu’on a produit, de préférence à tout instant pour ne pas perdre une miette d’énergie. Et c’est là que le bât blesse: il est quasiment impossible de consommer à tout instant sa propre production. Du coup une partie importante de sa production est perdue sauf à charger des batteries qui restitueront plus tard l’énergie stockée. Même avec les progrès effectués, cette technologie reste chère à l’achat et à l’entretien. Voir les voitures électriques pour s’en convaincre.
    C’est pourquoi, je pense qu’il faut développer la production décentralisée et son couplage au réseau avant tout. Ce faisant, je peux auto consommer ma production via le réseau ou distribuer à mes voisins la production non consommée. Le montage est simple, ERDF joue encore son rôle public de distributeur dans l’intérêt de tous. Et l’on diminue le transport à grande distance de l’électricité.

  • Je reprends au vol cette discussion avec le souci d’avancer.

    Puisque selon Mr Rozé l’EDF est favorable à l’autoconsommation, ne serait-il pas envisageable que cette société prenne en charge l’étude d’un système qui rende possible l’utilisation en directe de l’électricité produite par les panneaux voltaïque de « l’immeuble de Mr tout le monde ». Ceci afin d’alimenter directement le compresseur de la pompe à chaleur en mi-saison et l’été à partir des panneaux solaires lorsque le niveau de puissance requis est faible. Ceci aussi en sachant que la combustion de la chaufferie hybride assure la relève au plus froid de l’hiver et qu’il n’est pas demandé à ce système de fonctionner pendant cette période.

    A ce sujet LES LUTINS THERMIQUES estiment que Mr Rozé a raison de dire que se chauffer à l’électricité par effet joule est une aberration écologique. Ceci dans la mesure où le COP déplorable de 1 des radiateurs électriques surcharge gravement le réseau électrique en hiver.

    Ils estiment qu’il serait d’ailleurs temps que la France reconnaisse son erreur à ce sujet. Voir :
    http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/G-homme-energie.pdf

    Ils sont aussi d’accord avec lui sur le fait que vouloir utiliser une PAC air/air pour chauffer un habitat existant mal isolé et difficile à isoler après coup est une erreur.
    Ceci pour la raison No 4 évoquée dans le lien suivant :
    http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/WA-QR.pdf

    Quant à l’idée qu’il faut isoler fortement nos logements pour minimiser nos besoins en chauffage au prétexte que l’on ne paye que ce que l’on consomme les Lutins pensent que cette idée n’est bonne que pour le neuf et est une « fausse bonne idée » pour l’habitat existant mal isolé. Le problème de l’habitat ancien existant est selon eux différent : ceci pour la raison qu’il n’est pas toujours facile d’isoler convenablement et économiquement un immeuble après coup. Ceci particulièrement lorsque les façades comprennent des balcons avec des ponts thermiques qui ne peuvent pas être traités. On ne va tout de même pas tout démolir pour isoler! Il y a aussi cette notion de retour sur investissement (RSI ou ROI) qui fait qu’un Maître d’œuvre responsable hésite actuellement à investir des sommes souvent importantes dans l’isolation par le fait que les produit fossiles étant actuellement bon marché les économies réalisées résultant de l’isolation sont faibles par rapport à l’investissement initial ce qui augmente la durée du retour sur investissement. Voir
    http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/WA-isole.pdf

    Lorsque les façades d’un immeuble ou d’un groupe d’immeubles sont lisses et sans balcon Balendard estime qu’il est possible en associant L’ISOLATION et la GENERATION de rendre nul le besoin moyen annuel en énergie de l’habitat urbain existant en associant la COMBUSTION et le CHAUFFAGE THERMODYNAMIQUE AQUATHERMIQUE (PAC eau-eau) dans des chaufferies hybrides. Ceci avec deux options possibles en ce qui concerne la partie thermodynamique :

    – soit par une PAC de taille moyenne gérée le syndicat des copropriétaires ce qui suppose un réseau d’alimentation en eau froide non potable des immeubles,

    – soit par un réseau de chauffage urbain alimentant directement les immeubles en eau chaude à partir d’une grosse pompe à chaleur gérée au niveau de la municipalité. Ces deux modes de chauffage s’entendant pour le bien de tous avec une conception COLLECTIVE et non PRIVATIVE du chauffage en ce qui concerne la génération avec une gêne minimum pour l’occupant si l’immeuble est déjà équipé de radiateurs ou de planchers chauffant hydraulique.
    Voir « l’immeuble de Monsieur tout le monde » qui décrit surtout la première option
    http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/ethique.htm

    Vu le niveau de technicité d’un tel système au niveau de la génération les Lutins thermiques attendent du politique et du gouvernement par le biais d’organisme tel que l’ADEME qu’il prenne position sur l’orientation à donner. Ils espèrent que le politique prendra position en ne laissant pas « Mr tout le monde » gérer la mise en œuvre et le fonctionnement de la partie thermodynamique au niveau du syndic et des copropriétaires tel que cela est décrit dans l’immeuble de Mr tout le monde ». La bonne orientation à ce niveau semble bien être la grosse pompe à chaleur gérée au niveau de la municipalité avec un réseau de chauffage urbain alimentant directement les immeubles en eau chaude. Bien qu’il soit nécessaire d’isoler ce réseau cette option semble en effet préférable : son dimensionnement est moindre, elle permet de profiter de profiter de l’expérience acquise par Paris avec ses réseaux CPCU et aussi, cerise sur le gâteau, elle permettrait de récupérer l’énergie fatale issue des nombreux forages parisiens de géothermie profonde dans le dogger. Ceci pour augmenter la température à la source froide de la pompe à chaleur et son efficacité.
    Voir
    http://infoenergie.eu/riv+ener/source-energie/Complementarite%20des%20reseaux%20ENP.htm
    et http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/RSE-Figures%20explicatives.pdf

    Aout 2016

  • Je reprends cette discussion avec le souci d’avancer.
    Puisque selon Mr Rozé l’EDF est favorable à l’autoconsommation, ne serait-il pas envisageable que cette société prenne en charge l’étude d’un système qui rende possible l’utilisation en directe de l’électricité produite par les panneaux voltaïque de « l’immeuble de Mr tout le monde ». Ceci afin d’alimenter directement le compresseur de la pompe à chaleur en mi-saison et l’été à partir des panneaux solaires lorsque le niveau de puissance requis est faible. Ceci aussi en sachant que la combustion de la chaufferie hybride assure la relève au plus froid de l’hiver et qu’il n’est pas demandé à ce système de fonctionner pendant cette période.
    A ce sujet LES LUTINS THERMIQUES estiment que Mr Rozé a raison de dire que se chauffer à l’électricité par effet joule est une aberration écologique. Ceci dans la mesure où le COP déplorable de 1 des radiateurs électriques surcharge gravement le réseau électrique en hiver.
    Ils estiment qu’il serait d’ailleurs temps que la France reconnaisse son erreur à ce sujet. Voir :
    http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/G-homme-energie.pdf
    Ils sont aussi d’accord avec lui sur le fait que vouloir utiliser une PAC air/air pour chauffer un habitat existant mal isolé et difficile à isoler après coup est une erreur.
    Ceci pour la raison No 4 évoquée dans le lien suivant :
    http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/WA-QR.pdf
    Quant à l’idée qu’il faut isoler fortement nos logements pour minimiser nos besoins en chauffage au prétexte que l’on ne paye que ce que l’on consomme les Lutins pensent que cette idée n’est bonne que pour le neuf et est une « fausse bonne idée » pour l’habitat existant mal isolé. Le problème de l’habitat ancien existant est selon eux différent : ceci pour la raison qu’il n’est pas toujours facile d’isoler convenablement et économiquement un immeuble après coup. Ceci particulièrement lorsque les façades comprennent des balcons avec des ponts thermiques qui ne peuvent pas être traités. On ne va tout de même pas tout démolir pour isoler! Il y a aussi cette notion de retour sur investissement (RSI ou ROI) qui fait qu’un Maître d’œuvre responsable hésite actuellement à investir des sommes souvent importantes dans l’isolation par le fait que les produit fossiles étant actuellement bon marché les économies réalisées résultant de l’isolation sont faibles par rapport à l’investissement initial ce qui augmente la durée du retour sur investissement. Voir
    http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/WA-isole.pdf
    Lorsque les façades d’un immeuble ou d’un groupe d’immeubles sont lisses et sans balcon Balendard estime qu’il est possible en associant L’ISOLATION et la GENERATION de rendre nul le besoin moyen annuel en énergie de l’habitat urbain existant en associant la COMBUSTION et le CHAUFFAGE THERMODYNAMIQUE AQUATHERMIQUE (PAC eau-eau) dans des chaufferies hybrides. Ceci avec deux options possibles en ce qui concerne la partie thermodynamique :
    – soit par une PAC de taille moyenne gérée le syndicat des copropriétaires ce qui suppose un réseau d’alimentation en eau froide non potable des immeubles,
    – soit par un réseau de chauffage urbain alimentant directement les immeubles en eau chaude à partir d’une grosse pompe à chaleur gérée au niveau de la municipalité. Ces deux modes de chauffage s’entendant pour le bien de tous avec une conception COLLECTIVE et non PRIVATIVE du chauffage en ce qui concerne la génération avec une gêne minimum pour l’occupant si l’immeuble est déjà équipé de radiateurs ou de planchers chauffant hydraulique.
    Voir « l’immeuble de Monsieur tout le monde » qui décrit surtout la première option
    http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/ethique.htm
    Vu le niveau de technicité d’un tel système au niveau de la génération les Lutins thermiques attendent du politique et du gouvernement par le biais d’organisme tel que l’ADEME qu’il prenne position sur l’orientation à donner. Ils espèrent que le politique prendra position en ne laissant pas « Mr tout le monde » gérer la mise en œuvre et le fonctionnement de la partie thermodynamique au niveau du syndic et des copropriétaires tel que cela est décrit dans l’immeuble de Mr tout le monde ». La bonne orientation à ce niveau semble bien être la grosse pompe à chaleur gérée au niveau de la municipalité avec un réseau de chauffage urbain alimentant directement les immeubles en eau chaude. Bien qu’il soit nécessaire d’isoler ce réseau cette option semble en effet préférable : son dimensionnement est moindre, elle permet de profiter de profiter de l’expérience acquise par Paris avec ses réseaux CPCU et aussi, cerise sur le gâteau, elle permettrait de récupérer l’énergie fatale issue des nombreux forages parisiens de géothermie profonde dans le dogger. Ceci pour augmenter la température à la source froide de la pompe à chaleur et son efficacité.
    Voir
    http://infoenergie.eu/riv+ener/source-energie/Complementarite%20des%20reseaux%20ENP.htm
    et http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/RSE-Figures%20explicatives.pdf

    Aout 2016

  • je voulais dire quelque chose qui me parait important mais l’info ne passe pas
    Balendard

  • Je reprends au vol cette discussion avec le souci d’avancer.

    Puisque selon Mr Rozé  l’EDF est favorable à l’autoconsommation, ne serait-il pas envisageable que cette société prenne en charge l’étude d’un système qui rende possible l’utilisation en directe de l’électricité produite par les panneaux voltaïque de « l’immeuble de Mr tout le monde ». Ceci afin d’alimenter directement le compresseur de la pompe à chaleur en mi-saison et l’été à partir des panneaux solaires lorsque le niveau de puissance requis est faible. Ceci aussi en sachant que la combustion de la chaufferie hybride assure la relève au plus froid de l’hiver et qu’il n’est pas demandé à ce système de fonctionner pendant cette période.

    A ce sujet LES LUTINS THERMIQUES estiment que Mr Rozé a raison de dire que se chauffer à l’électricité par effet joule est une aberration écologique. Ceci dans la mesure où le COP déplorable de 1 des radiateurs électriques surcharge gravement le réseau électrique en hiver.

    Ils estiment qu’il serait d’ailleurs temps que la France reconnaisse son erreur à ce sujet. Voir :

    http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/G-homme-energie.pdf

    Ils sont aussi d’accord avec lui sur le fait que vouloir utiliser une PAC air/air pour chauffer un habitat existant mal isolé et difficile à isoler après coup est une erreur.

    Ceci pour la raison No 4 évoquée dans le lien suivant :

    http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/WA-QR.pdf

    Quant à l’idée qu’il faut isoler fortement nos logements pour minimiser nos besoins en chauffage au prétexte que l’on ne paye que ce que l’on consomme les Lutins pensent que cette idée n’est bonne que pour le neuf et est une « fausse bonne idée » pour l’habitat existant mal isolé. Le problème de l’habitat ancien existant est selon eux différent : ceci pour la raison qu’il n’est pas toujours facile d’isoler convenablement et économiquement un immeuble après coup. Ceci particulièrement lorsque les façades comprennent des balcons avec des ponts thermiques qui ne peuvent pas être traités. On ne va tout de même pas tout démolir pour isoler! Il y a aussi cette notion de retour sur investissement (RSI ou ROI) qui fait qu’un Maître d’œuvre responsable hésite actuellement à investir des sommes souvent importantes dans l’isolation par le fait  que les produit fossiles étant actuellement bon marché les économies réalisées résultant de l’isolation sont faibles par rapport à l’investissement initial ce qui augmente la durée du retour sur investissement. Voir

    http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/WA-isole.pdf

    Lorsque les façades d’un immeuble ou d’un groupe d’immeubles sont lisses et sans balcon Balendard estime qu’il est possible en associant L’ISOLATION et la GENERATION de rendre nul le besoin moyen annuel en énergie de l’habitat urbain existant en associant la COMBUSTION et le CHAUFFAGE THERMODYNAMIQUE AQUATHERMIQUE (PAC eau-eau) dans des chaufferies hybrides. Ceci avec deux options possibles en ce qui concerne la partie thermodynamique :

    – soit par une PAC de taille moyenne gérée le syndicat des copropriétaires ce qui suppose un réseau d’alimentation en eau froide non potable des immeubles,

    – soit par un réseau de chauffage urbain alimentant directement les immeubles en eau chaude à partir d’une grosse pompe à chaleur gérée au niveau de la municipalité. Ces deux modes de chauffage s’entendant pour le bien de tous avec une conception COLLECTIVE et non PRIVATIVE du chauffage en ce qui concerne la génération avec une gêne minimum pour l’occupant si l’immeuble est déjà équipé de radiateurs ou de planchers chauffant hydraulique.

    Voir « l’immeuble de Monsieur tout le monde » qui décrit surtout la première option

    http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/ethique.htm

    Vu le niveau de technicité d’un tel système au niveau de la génération les Lutins thermiques attendent du politique et du gouvernement par le biais d’organisme tel que l’ADEME qu’il prenne position sur l’orientation à donner. Ils espèrent que le politique prendra position en ne laissant pas « Mr tout le monde » gérer la mise en œuvre et le fonctionnement de la partie thermodynamique au niveau du syndic et des copropriétaires tel que cela est décrit dans l’immeuble de Mr tout le monde ». La bonne orientation à ce niveau semble bien être la grosse pompe à chaleur gérée au niveau de la municipalité avec un réseau de chauffage urbain alimentant directement les immeubles en eau chaude. Bien qu’il soit nécessaire d’isoler ce réseau cette option semble en effet préférable : son dimensionnement est moindre, elle permet de profiter de profiter de l’expérience acquise par Paris avec ses réseaux CPCU et aussi, cerise sur le gâteau, elle permettrait de récupérer l’énergie fatale issue des nombreux forages parisiens de géothermie profonde dans le dogger. Ceci pour augmenter la température à la source froide de la pompe à chaleur et son efficacité.

    Voir

  • Dans l’optique d’augmenter la température à la source froide d’une pompe à chaleur plutôt que de diminuer la température à la source chaude merci de lire ce qui suit.

    IL Y A COP et COP
    Vu côté chauffage de l’habitat les Lutins thermiques ont décidément plus confiance dans le chauffage thermodynamique que dans les COP21, 22, 23 ….

    Un peu d’école :

    – 1) un COP de 1 signifie qu’il n’y a aucune énergie renouvelable prélevée dans l’environnement. Ce COP correspond à la combustion des produits fossiles ou au chauffage électrique par effet Joule

    – 2) un COP de 2 signifie que la moitié du besoin thermique provient de l’énergie gratuite prélevée dans l’environnement.
    Ce COP correspond sensiblement à celui des grosses pompes à chaleur à obsorption de plusieurs milliers de kW fabriquées dans l’industrie

    – 3) un COP de 4 signifie que la quantité d’énergie gratuite prélevée dans l’environnement est 3 fois plus importante que celle que l’on doit payer.
    Ce COP correspond sensiblement à celui des pompes à chaleur à compression de 4 à 1000 kW fabriqués dans l’industrie

    – 4) un COP de 6 signifie que la quantité d’énergie gratuite prélevée dans l’environnement est 5 fois plus importante que celle que l’on doit payer.
    Ce COP correspond sensiblement à celui des grosses pompes à chaleur à compression de quelque 500 à 1000 kW lorsqu’on élève la température à la source froide des PAC à compresseurs précédentes. Ceci en utilisant la géothermie profonde des nappes aquifères captives. (Cela est possible en région parisienne)

    En d’autre termes pour un besoin thermique de 1 kWh

    – on paye 1 kWh avec un COP de 1
    – on paye 0,5 kWh avec un COP de 2
    – on paye 0,25 kWh avec un COP de 4
    – on paye 0,166 kWh avec un COP de 6

    Les Lutins thermiques, mathématicien par nécessité observe l’exactitude de cette formule

    COP = COP-1 + 1

    et comme ils sont aussi physiciens et qu’ils connaissent la loi de conservation de l’énergie
    Ils écrivent que :

    le besoin (COP) est égal à

    l’énergie thermique renouvelable gratuite prélevée dans l’environnement (COP -1)

    majoré de

    l’énergie électrique consommée (1)

    On se demande ce que l’on attend pour le FAIRE

    Balendard octobre 2016

  • Cette discussion à cinq initiée par Goodplanet entre Rozé, Teyssaire, Grossmann,Oskar Lafontaine et Yonne Solaire pourrait bien faire date selon les Lutins thermiques dans l’histoire du chauffage urbain en France et on ne peut que l’espérer dans le Monde.

    En effet, percer quelques centaines de doublets géothermiques en région parisienne dans des terrains communaux proches de la Seine, de la Marne et de l’Oise permettrait au chauffage thermodynamique de chauffer Paris et sa banlieue avec 6 fois moins d’énergie primaire qu’avec les chaines énergétiques utilisées actuellement. Ceci rendant parfaitement envisageable de produire le 1/6 manquant avec l’électricité. Une électricité produite localement et autoconsommée sur place en profitant de la chaleur spécifique de l’eau pour satisfaire la variation jour-nuit de la production solaire voltaïque. Ceci en sachant qu’après avoir fait des économies, il nous sera probablement possible de financer enfin l’isolation de nos immeubles de telle sorte que
    le réseau EDF actuel devienne inutile pour satisfaire la variation été – hiver.

    Un avenant au livre
    « La chaleur renouvelable et la rivière » est en cours de rédaction. Il y est expliqué comment cela est possible en utilisant l’eau comme véhicule thermique avec des réseaux de tuyauteries de taille raisonnable limitant le coût des infrastructures par rapport aux pompes a chaleur sur nappe libre conventionnelles.

    Balendard octobre 2016

  • Ce débat contradictoire initié par Goodplanet entre Balendard, Yonne solaire et les intervenants ci-dessus pourrait alimenter une réflexion et un rapprochement entre les caractéristiques de « l’immeuble de Mr tout le monde, voir:

    http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/ethique.htm

    et la volonté de mettre en place une véritable transition énergétique pour l’habitat urbain.

    Ceci dans le cadre d’une suite au livre « La chaleur renouvelable et la riviere » . Cette suite que l’on pourrait nommer « la TRI à minima serait orientée vers la rénovation thermique de l’habitat urbain existant. Son but serait d’expliquer le travail qui devrait être réalisé pour mettre en place cette transition dans la pratique.

    Cette suite à donner pourrait avoir pourcstructure le texte de la « Loi sur la Transition Energetique et la Croissance Verte  » LTECV

    INTRODUCTION
    – Ce que dit la loi (L)
    – La loi bafouée
    – Il y a COP et COP

    —————————
    LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE (TE)

    – l’abandon de la combustion
    – l’abandon de l’effet joule
    – ce qui les remplaçent:

    A court terme
    Les systèmes hybrides chaufferie et voiture

    À moyen terme
    la « Solar Economy »
    – avec l’aide de l’eau pour le chauffage de l’habitat
    – sans l’aide de l’eau pour la voiture électrique et le transport urbain

    Nos ressources naturelles:

    Le soleil disponible ou non
    – Le jour et la nuit
    – L’été et l’hiver
    – La surface disponible
    – Le nord et le sud

    L’eau disponible ou non
    – Le cycle de l’eau
    – La rivière
    – Sa nappe libre
    – Les nappes captives profondes

    L’air en secours

    Nos ressources artificielles

    – Notre modèle économique
    – La fiscalité

    —————————
    LA CROISSANCE VERTE (CV)
    c’est:

    – consommer moins

    1 Prélever l’énergie renouvelable
    2 L’isolation

    et non produire plus

    – Revoir notre modèle économique
    L’absurdité de la croissance

    —————

    Conclusion

    Il faut donc FAIRE mais comment?

    CONSEILS

    – Assimiler la correspondance entre les unités de puissance et d’énergie en prenant comme base de réflexion
    le kWh pour unité d’énergie
    l’heure pour unité de temps
    et le kW pour unité de puissance

    – Bien définir les besoins journalier moyens en energie de l’homme en kWh* et ceci :
    Pour la voiture électrique
    Pour l’ECS
    Pour le chauffage

    – La nécessaire cohabitation
    Entre les fluides
    Entre les hommes
    Entre les techniques

    – Ceci en se méfiant
    Des décisions hâtives (source de déceptions amères)
    Des « fausses bonnes idées »
    Des boîtes noires et de l’obscurantisme
    – En sachant reconnaître ses erreurs

    – Savoir collaborer
    Le dialogue contradictoire
    Le partenariat
    Le partage du gâteau

    – Ne pas promettre ce que l’on ne peut pas tenir (Les valeurs théoriques, pratiques et le contrat de performance)

    Enfin en faisant ce travail sans chercher la responsabilité du blocage actuel. Ceci pour ne oas perdre son temps en dialogues stériles.
    En fait tout le monde est responsable vu que le manque de bon sens et la bétise humaine s’insère sournoisement et prospère ensuite naturellement à l’intérieur du mille feuilles et des normes

    Le jugement des Lutins thermiques est sans appel à ce sujet:

    – Les chimpanzés sont peut-être moins intelligents que nous mais ils savent mieux collaborer entr’eux que l’homme

    – Nous n’avons pas encore compris que l’énergie electrique était une énergie noble qu’il ne fallait pas dégradée

    – Nous ne savons pas observer et comprendre la nature.

    – Nous n’avons pas assimilé toutes les chaînes énergétiques misent à notre disposition pour satisfaire nos besoins (exemple : Nous n’avons pas encore bien réalisé que pour se chauffer il suffisait de refroidir notre environnement)

    Note technique (en petit caractere)

    *Besoins électrique journalier moyen en kWh pour 2 personnes:

    – Constant pour la voiture électrique 10 kWh
    Puissance requise si recharge batterie en 7h environ 1,4 kW (une capacité de 10 kWh assure une autonomie de quelque 50 km en ville)

    – Constant pour l’ECS sur la base de 2×50 litres: 5 kWh
    mais attention en pratique environ 15 kWh avec la boucle d’eau chaude soit avec l’ECS produite par une PAC ayant un COP de 3 : 5 kWh
    Puissance requise si recharge ballon d’eau chaude en 5h
    1 kW

    – Variable pour le chauffage
    sur la base de 25 m2 habitable par personne et des déperditions de 50 kWh par m2 le besoin annuel pour un 2 pieces est de 2 500 kWh soit pour une période de chauffe de 250 jours une puissance moyenne de 2500/(250 × 24)= 0,41 kW correspondant à un besoin journalier moyen en énergie de 10 kWh soit sensiblement à 30 kWh au plus froid de l’hiver cette énergie étant répartie sur 24h
    cela correspond à un besoin en puissance de 1,25 kW comparable à celle de l’ECS

    (C) comme constant
    (V) comme variable

    Il est attiré l’attrntion du lecteur qu’il s’agit ici de valeurs moyennes.
    Chacun d’entre nous voyant midi à sa porte, il y aura toujours des extrêmes ou des cas particuliers:

    – d’un coté un célibataire vivant dans 100m2 habitable avec baignoire ayant encore une grosse voiture à essence ainsi qu’une petite voiture électrique dédiée à la ville
    – de l’autre un couple avec deux enfant vivant à l’étroit dans un deux pièces avec douche et ayant une seule voiture hybride pour la ville et la campagne

    Le premier cas équilibrant le second en quelque sorte.

    Ce qu’il est en fait important de comprendre est que l’immeuble de « Mr tout le monde » va prochainement être bien proche de l’autonomie énergétique ».

    Madame Royal avait presque raison de dire si ont le fait ici « pourquoi pas partout »

    ——

    Nota
    La Prius voiture hybride Toyota de dernière génération sera équipée d’un moteur à essence de plus de 100 ch et d’une batterie proche de 10 kWh offrant une autonomie électrique réelle de près de 50 km.

  • Il y a actuellement des decisions qui sont en passe d’être prise par notre gouvernement. Il s’agit de la décision qui pourrait consister à prévoir la gratuité des péages sur autoroute pour les voitures électriques. Cette décision serait prise en liaison avec l’installation de stations de recharge des batteries disposées tous les 80 km. Contre toute attente ces stations seraient alimentées par le réseau et non pas par le solaire comme au Danemark.
    Ceci alors que de toute évidence la prochaine étape aurait dû être la voiture hybride pour ne pas surcharger un parc automobile disproportionné par rapport à l’espace disponible en ville et dans les parkings. Ce ne sont pour l’instant que des intentions mais les lutins estiment que cette orientation prouve que la décision est dejà prise dans la tête de nos dirigeants de poursuivre la production de masse de l’électricité avec le nucléaire et non avec le solaire sabswavoir consulter l’opinion. Cette décision qui provoque la colère de Greenpeace voir

    http://energie-climat.greenpeace.fr/action-greenpeace-bloque-le-siege-dedf-et-appelle-la-direction-de-lentreprise-a-sortir-du-nucleaire?utm_source=email&utm_medium=161214_PushInfo_ActionEDF&utm_content=NRJ-Nuke

    va certainement inquiéter Oskar et Rozé

    Les Lutins estiment qu’elle
    n’est pas prise dans l’interêt général dans la mesure où elle est trop brutale et n’associe pas la voiture avec le contexte de l’habitat urbain comme elle devrait le faire

    Voir
    http://infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/ethique.htm

    Un lutin

  • Il y va actuellement une decision importante qui est en passe d’être prise par notre gouvernement. Il s’agit d’une décision qui pourrait consister à prévoir la gratuité des péages sur autoroute pour les voitures électriques. Cette décision serait prise en liaison avec l’installation de stations de recharge des batteries disposées tous les 80 km. Contre toute attente ces stations seraient
    alimentées par le réseau et non pas par le solaire comme au Danemark. Ceci alors que de toute évidence la prochaine étape aurait dû être la voiture hybride pour ne pas surcharger un parc automobile disproportionné par rapport à l’espace disponible en ville et dans les parkings. Ce ne sont pour l’instant que des intentions mais les lutins estiment que cette orientation prouve que la décision est dejà prise dans la tête de nos dirigeants de poursuivre la production de masse de l’électricité avec le nucléaire et non avec le solaire. Cette décision provoque la colère de Greenpeace voir

    http://energie-climat.greenpeace.fr/action-greenpeace-bloque-le-siege-dedf-et-appelle-la-direction-de-lentreprise-a-sortir-du-nucleaire?utm_source=email&utm_medium=161214_PushInfo_ActionEDF&utm_content=NRJ-Nuke

    va certainement inquiéter Oskar et Rozé.
    Les Lutins estiment qu’elle
    n’est pas prise dans l’interêt général dans la mesure où elle est trop brutale et n’associe pas la voiture avec le contexte de l’habitat urbain et le manque de place en ville et dans les parkings comme elle devrait le faire

    Voir
    http://infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/ethique.htm

    Un lutin decembre 2916