Paris (AFP) – EDF Energies nouvelles, filiale d’EDF dédiée aux énergies renouvelables, a annoncé mardi le lancement de la construction de la première tranche du parc éolien en mer de Blyth (nord-est de l’Angleterre).
Cette première tranche représente une capacité de 41,5 mégawatts et l’installation des éoliennes en mer est prévue en 2017, précise EDF EN dans un communiqué.
Les cinq turbines seront fournies par MHI Vestas Offshore Wind.
A terme, le parc a les autorisations pour atteindre une capacité de 100 MW.
EDF EN a déjà mis en service près de 600 mégawatts éoliens au Royaume-Uni, dont le parc éolien en mer de Teeside (62 MW), et a plus de 100 MW de projets en construction.
Dans l’éolien en mer, outre les trois projets de parcs français (plus 1.400 MW), le groupe a une participation dans le parc C-Power en Belgique (325 MW).
« Le projet Blyth est une opportunité supplémentaire d’affiner notre expertise dans l’éolien en mer », a indiqué Antoine Cahuzac, directeur exécutif du Pôle Energies Renouvelables d’EDF et directeur général d’EDF EN, cité dans le communiqué.
© AFP
3 commentaires
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Oskar Lafontaine
Bien que le coût total de cette réalisation offshore ne soit pas indiqué, ni ici ni ailleurs, il est certain qu’il doit être très inférieur à 250 millions d’euros et même inférieur à 100 millions d’euros. 250 millions serait le coût de ce parc, en fonction de sa puissance, rapporté au dernier coût officiel avoué par EDF pour l’EPR en construction à Flamanville. Et encore, même identiques, comme il faudra plus de 11 ans pour terminer Flamanville quand deux années suffiront pour ce parc éolien offshore, Flamanville sera comptablement plus cher car son début de retour sur investissement aura nécessité 11 ans contre 2, au pire 3 pour le parc éolien. De plus il faudrait 50 ou 60 années de fonctionnement pour amortir Flamanville, ce qui n’a plus de sens, sinon politique, contre 25 ans tout au plus à ce parc éolien. Et, quand on fait le calcul en termes d’électricité produite, par exemple sur une durée d’un an, l’éolien offshore, comparé au nucléaire modèle EPR, augmente même son avantage, puisque moins de personnel, pas de coûts astronomiques de démantèlements et surtout pas de déchets à enfouir pour l’éternité.
grossmann
Étant donné que la puissance délivrée par une éolienne est proportionnelle au cube de la vitesse du vent il serait temps de chiffre les capacités de production de ces parcs en énergie et non en puissance
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