Paris (AFP) – Le patron d’EDF, Jean-Bernard Lévy, a assuré jeudi que les premiers résultats du programme d’essais destiné à démontrer la résistance de la cuve de leur EPR en construction à Flamanville (Manche) étaient « très encourageants ».
« Les premiers résultats que nous avons sont très encourageants », a-t-il assuré sur BFM Business.
« Tous les doutes ne sont pas levés parce que nous devons faire des démonstrations exhaustives sur un programme d’essais très lourd », qui a été étendu, a-t-il ajouté.
Ce programme d’essais avait été élaboré à la suite de la détection d’une anomalie dans la composition de l’acier du couvercle et du fond de la cuve fabriquée par Areva et assemblée par EDF.
L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui a donné son accord à l’extension du programme d’essais jusqu’à fin 2016, devra ensuite rendre son verdict.
« Oui, il y a des endroits où il y a un petit peu plus d’atomes de carbone dans la cuve que ce que nous aurions souhaité », a reconnu M. Lévy, mais « nous sommes très confiants » sur le fait qu’il n’y a « pas d’effet sur la sûreté ».
Le PDG de l’électricien français a assuré que le chantier de l’EPR de Flamanville, qui accumule les déboires depuis son lancement en 2007, était « maintenant bien en mains et presque terminé ».
« Les premiers jalons de notre nouveau planning sont respectés », « j’ai vraiment bon espoir qu’il n’y aura pas de nouveau planning » et « que, fin 2018, l’EPR de Flamanville sera prêt », a-t-il ajouté.
© AFP
Un commentaire
Ecrire un commentaire
Oskar Lafontaine
Que vaut aujourd’hui la parole d’EDF ? Des décennies de mensonges sur le nucléaire, sur ses comptes fantastiques, comme sur les méfaits médicaux(champs électromagnétiques) des lignes électriques, nous autorisent à avoir quelques doutes sur la conformité à la réalité des déclarations épisodiques à la presse, elle-même aussi plus ou moins « tenue », des directeurs successifs de cette entreprises, brasseuse de neutrons surexcités, toujours à deux doigts de se surexciter, de sortir de la cage, boite à neutrons et électrons, bien trop puissante pour être honnête.
Ce n’est pas sans raison sérieuse que les chinois, qui construisaient chez eux deux EPR selon des plans fournis par Areva, ont mis les travaux en « stand by » depuis des mois déjà, attendant le résultat des expertises en France sur la cuve de Flamanville, celles des chinois ayant aussi été produites au Creusot. Mais ils attendent sans doute aussi le résultat des premiers essais du premier EPR, celui d’Olkiluoto en Finlande, dont la construction avait débuté en 2005.