Energie solaire: l’Europe passe la barre des 100 gigawatts de capacités installées

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Fin 2015, l'Europe disposait d'un parc solaire d'environ 97 gigawatts, soit un peu plus de 10% de l'ensemble des capacités de production d'électricité © AFP/Archives MEHDI FEDOUACH
Fin 2015, l'Europe disposait d'un parc solaire d'environ 97 gigawatts, soit un peu plus de 10% de l'ensemble des capacités de production d'électricité © AFP/Archives MEHDI FEDOUACH

Paris (AFP) – Le parc solaire photovoltaïque européen a franchi début 2016 le cap symbolique des 100 gigawatts (10.000 mégawatts), a indiqué mercredi l’association européenne des industriels du secteur SolarPower Europe, confirmant le dynamisme de cette filière.

« Il y a quelques années, le solaire était considéré comme une technologie alternative de niche, mais c’est aujourd’hui un élément majeur de notre système énergétique », s’est félicité Oliver Schäfer, président de SolarPower Europe, cité dans un communiqué.

L’association a dévoilé des estimations du cabinet d’études IHS, qui confirment que le cap des 100 gigawatts (GW) avait été dépassé en mars ou avril.

En 2005, l’Europe détenait 3 GW de capacités solaire photovoltaïque, le développement de la filière s’expliquant par la baisse de 80% des coûts de cette technologie et le soutien public mis en place par de nombreux pays, a rappelé SolarPower Europe.

Fin 2015, l’Europe disposait d’un parc solaire d’environ 97 GW, soit un peu plus de 10% de l’ensemble des capacités de production d’électricité.

A titre de comparaison, le parc éolien totalisait 142 GW fin 2015, selon l’association européenne de l’énergie éolienne (EWEA).

© AFP

Un commentaire

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    • Robert BIGEAT

    L’article comporte une erreur. En effet 100 gigawatts représentent 100.000 MW et non pas 10.000 seulement comme écrit par erreur. C’est aussi la puissance de 100 réacteurs nucléaires de 1000 MW de puissance chacun, mais ce n’est pas leur production annuelle d’électricité puisque, et à puissance égale, une installation solaire ne produit annuellement que le sixième environ d’une centrale thermique, le soleil ne brillant pas la nuit et la puissance en solaire s’écrit en conséquence (-crête) pour bien signaler que c’est la production théorique au midi solaire seulement.
    Comme par ailleurs un réacteur nucléaire neuf de type EPR est au moins six à sept fois plus onéreux à construire qu’une centrale solaire,et 10 fois plus long en mois, il s’ensuit qu’à production identique d’électricité d’une part et au niveau de l’investissement de départ, d’autre part, solaire et éolien en Europe sont aujourd’hui au même niveau de coût. Seulement en frais d’exploitation cette fois, qui permettent de calculer le coût effectif de production, le solaire photovoltaïque, par mégawattheure (MW/h) d’électricité produit est déjà au moins 30 % moins cher que le nucléaire neuf puisque l’uranium se paie et qu’il représente entre 10 et 15 % des frais, alors que vent et soleil sont gratuits, de plus les frais de démantèlement des installations solaires en fin de vie sont symboliques alors que ceux en nucléaire sont énormes. de plus il y a des déchets forts onéreux à enfouir en nucléaire qui n’existent pas en photovoltaïque. Enfin il faut bien davantage de personnel et très compétent donc cher en nucléaire et, à l’inverse, ces frais de personnel sont bien plus réduits en solaire, d’autant que les techniciens du solaire n’ont pas à travailler de nuit, alors qu’un réacteur est l’objet d’une surveillance constante par un personnel très qualifié, aux salaires élevés, 24 heures sur 24.