Paris (AFP) – La feuille de route de la transition énergétique en France, appelée « Programmation pluriannuelle de l’énergie » (PPE), n’est pas enterrée même si le gouvernement n’a pour l’instant élaboré que le volet lié aux énergies renouvelables, laissant en suspens le nucléaire, a assuré jeudi le Syndicat des énergies renouvelables (SER).
Le fait que le gouvernement ne se soit pas encore prononcé sur la réduction de la production nucléaire, invoquant la complexité du dossier, « ne signifie pas que la PPE est abandonnée », a indiqué Jean-Louis Bal, président du SER, lors d’une conférence de presse.
« Le comité de suivi de la PPE se réunira avant l’été avec un projet de PPE complet, concernant toutes les filières énergétiques et la consommation », a-t-il ajouté.
Très attendue par les acteurs du secteur énergétique, cette PPE est un texte réglementaire qui doit décliner sous la forme d’un décret les orientations de la loi de transition énergétique, en détaillant les grandes trajectoires d’évolution des sources d’énergie jusqu’en 2023.
Dans l’attente de sa parution, le ministère de l’Environnement et de l’Energie a soumis à consultation au Conseil supérieur de l’énergie (CSE) un projet d’arrêté fixant des objectifs de développement en termes de puissance totale installée pour les énergies renouvelables comme le solaire et l’éolien à horizon 2018 et 2023.
Le CSE examinera vendredi ce texte qui modifie les arrêtés de Programmation pluriannuelle des investissements électriques et thermiques (PPI) de 2009.
« Moyennant quelques petits amendements (sur l’éolien offshore notamment), nous voterons demain favorablement sur ce dossier », a assuré Jean-Louis Bal, rappelant que le texte prévoyait de doubler le parc éolien et de tripler le parc solaire photovoltaïque d’ici à 2023.
« Pour les énergies renouvelables, nous sommes très satisfaits (…) parce que cela va nous donner la visibilité à laquelle nous aspirons depuis des années et parce que ça établit la base légale pour les appels d’offres qui sont programmés dans toute une série de filières », a-t-il expliqué.
« Pour nous, l’essentiel du combat pour ces prochaines années ne porte pas sur les objectifs eux-mêmes, mais sur les moyens pour les atteindre », a-t-il poursuivi, faisant notamment référence au chantier de la simplification des procédures.
© AFP
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Robert BIGEAT
L’erreur serait de continuer à croire que les autorités publiques sont et resteront le moteur de la transition énergétique. C’est complètement faux ! Le moteur de la transition énergétique c’est et ce sera de plus en plus, le prix toujours plus faible du recours au solaire en autonomie individuelle tout spécialement, plutôt que de continuer à engraisser EDF et le lobby du nucléaire, de notre sueur, du rare argent qu’il nous reste, et de nos impôts.
Le prix de l’électricité de réseau, quel qu’en soit le fournisseur, EDF ou ses clones, va s’envoler dans les années qui viennent, vers des sommets de plus en plus inaccessibles à toujours plus de consommateurs potentiels. Les réacteurs, émetteurs de neutrinos en masse ce qui n’est pas anodin du tout pour la santé, comme les réseaux, réseaux générateurs de biologiquement calamiteux champs électromagnétiques, auront besoins d’investissements énormes pour continuer à fonctionner et l’introduction criminelle, car il détraque la santé, du compteur Linky, n’arrangera rien aux finances déjà largement détraquées et raplapla d’EDF et consorts..
Incapables, comme déjà beaucoup de monde, de payer des factures d’électricité devenant toujours plus monstrueuses, les gens se tourneront par nécessité vers des solutions alternatives, comme ils se sont déjà tournés vers l’auto-partage, les low-costs etc. plutôt que de se ruiner en TGV, et en billets à Air France, TGV qui en plus, lui aussi infesté de champs électromagnétiques, porte gravement atteinte à la santé publique en général et au développement normal du cerveau des foetus des femmes enceintes en particulier.
Donc et pour conclure, qu’un gouvernement décide ou pas de fermer des réacteurs n’a plus aucune importance, puisque l’électricité qui en sort aujourd’hui n’est déjà plus concurrentielle et le sera de moins en moins encore, face à celle des renouvelables. La seule solution comptable, pour éviter la faillite, car aucune entreprise ne peut travailler longtemps à pertes, sera donc d’en mettre à l’arrêt prolongé et stopper définitivement toujours plus, et d’ailleurs le Directeur d’EDF lui-même a déjà fait savoir que tous les 58 réacteurs du parc d’EDF en France, ne seraient pas rafistolés, à un ou deux milliards le rafistolage de chacun, donc qu’une vingtaine, et assez vite seront stoppés… pour commencer.