Abou Dhabi (AFP) – Les énergies renouvelables ont connu une croissance record à travers le monde en 2015, a indiqué l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) dans un rapport présenté jeudi à son siège d’Abou Dhabi.
Les capacités installées ont augmenté de 8,3% en 2015 (soit 153 gigawatts de plus), précise le rapport en soulignant qu’il s’agit de « la plus forte croissance jamais enregistrée ».
Cette croissance est tirée par le solaire (+26%) et l’éolien (+17%), contre +5% pour la bioénergie et pour la géothermie, et +3% pour l’hydraulique, selon l’étude.
L’hydraulique reste toutefois de loin le type d’énergie renouvelable le plus important en stock, avec 61% des capacités à la fin 2015.
Au total, le monde disposait fin 2015 de 1985 GW de capacités de génération renouvelables. La chute des prix est le principal facteur expliquant l’accélération du développement des énergies renouvelables avec par exemple -45% pour les éoliennes depuis 2010, a indiqué l’Irena.
Les régions les plus dynamiques en 2015 étaient l’Amérique centrale et les Caraïbes (+14,5%), et l’Asie (+12,4%) qui a concentré 58% des nouvelles capacités installées l’année dernière, loin devant l’Amérique du nord (+6,3%) et l’Europe (+5,2%), toujours selon ce rapport.
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3 commentaires
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Robert BIGEAT
Les investissements dans la construction de réacteurs nucléaires sont par contre tombés très bas et le pourcentage de production électrique d’origine nucléaire continue à décroître depuis maintenant plus de dix ans dans le monde.
Dans les deux cas, énergies renouvelables et nucléaire, la cause fondamentale est la même : le prix.
Les renouvelables deviennent bon marché, même meilleur marché que le charbon en zone très ensoleillée pour produire de l’électricité, par contre les coûts du nucléaire ne cessent de grimper et surtout les délais de réalisation en nucléaire sont bien trop longs.
Les contempteurs des énergies renouvelables finiront peut-être par comprendre jusqu’à quel point ils pataugent dans l’erreur.
TOURETTE
Arbre à Vent :
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Grossmann
Ces statistiques de l’IRENA sont importantes.
Si l’on devait faire un classement situant l’eau, le vent, le soleil et le sol afin de savoir quel est mondialement le leader en ce qui concerne la production d’énergie renouvelable, elles confirment en effet que le soleil est en avance sur le vent et sur la géothermie.
Elles confirment aussi que l’atome est éliminé de la comparaison ce qui peut se comprendre vu la situation géographique d‘Abou Dhabi dans un pays qui regorge encore pour quelques temps de pétrole….
Reste que la comparaison de l’IRENA mériterait d’être mieux faite en ce qui concerne la géothermie. Faut-il rappeler en effet que la géothermie dont on parle souvent et qui est évoqué ici c’est avant tout de l’eau que l’on pompe à grande profondeur lorsqu’elle est très chaude ou que l’on utilise en surface lorsqu’elle est presque froide en la refroidissant encore un peu plus avec la thermodynamique et l’enthalpie pour le chauffage de l’habitat ?
L’énergie renouvelable évoquée ici par l’IRENA dans ses statistiques concerne probablement l’énergie électrique mais encore faudrait-il le préciser. Les deux formes d’énergies thermique et électrique sont à ce point dépendantes l’une de l’autre que le doute subsiste malgré tout et que l’on ne sait plus vraiment de quoi on parle. En tout cas les Lutins thermiques regrettent à nouveau que l’énergie thermique ne fasse pas partie du débat.
Quoiqu’il en soit le site http://www.infoenergie.eu avait prévu le classement de l’IRENA bien avant qu’il ne rentre dans les faits.
L’Europe serait donc à la traîne. La France ne semble toutefois pas l’être puisque l’on peut citer la centrale voltaîque bordelaise, probablement une des plus puissantes centrale solaire au monde.