Gaspillage alimentaire: la CLCV veut des mentions « plus explicites » pour les dates limites

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L'association de défense des consommateurs CLCV a demandé jeudi des mentions "plus explicites" concernant les dates limites de consommation des aliments au lendemain du vote d'une loi contre le gaspillage alimentaire © AFP/Archives CHARLY TRIBALLEAU

Paris (AFP) – L’association de défense des consommateurs CLCV a demandé jeudi des mentions « plus explicites » concernant les dates limites de consommation des aliments au lendemain du vote d’une loi contre le gaspillage alimentaire.

La CLCV (Consommation, Logement, Cadre de Vie) souhaite des mentions plus explicites comme: « meilleur avant » pour remplacer « à consommer de préférence avant le/avant fin » et « ne pas consommer après » ou bien « à consommer impérativement avant » au lieu de « à consommer jusqu’au ».

En effet selon l’association, les consommateurs « semblent toujours fâchés avec les dates limites », ce qui représente « une source potentielle de gaspillage voire d’intoxication alimentaire ».

La CLCV espère que le groupe de travail ministériel mis en place pour régler cette question « n’accouchera pas d’une souris et que la France pourra être force de proposition en la matière au niveau européen » car « la compréhension des dates dans les autres pays européens n’est pas meilleure », selon l’association.

Pour autant, la CLCV se « réjoui(t) qu’une loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire ait été votée », soulignant avec satisfaction qu’elle introduit également « la lutte contre le gaspillage alimentaire dans l’éducation à l’alimentation dans les écoles ».

Le Parlement a définitivement adopté mercredi une série de mesures de lutte contre le gaspillage alimentaire, le Sénat ayant voté à l’unanimité une proposition de loi en ce sens, après l’Assemblée nationale.

La proposition de loi reprend notamment des dispositions destinées à empêcher les grandes surfaces de jeter de la nourriture et de rendre leurs invendus impropres à la consommation.

 

© AFP

Un commentaire

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    • Raiser Gérard - Paris- France

    Cela va conforter ceux qui pratiquaient déjà la récupération alimentaire, pour les plus faibles revenus; mais c’est aussi respecter la valeur travail, pour la production de la nourriture. Lutons aussi partout contre l’obsolescence programmée de ce que nous réalisons;