Notre-Dame-des-Landes: « Nous allons poursuivre ce projet »

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Le Premier ministre français, Manuel Valls, et la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, lors d'un séance de questions au gouvernement, à l'Assemblée nationale, le 20 octobre 2015 à Paris © AFP JACQUES DEMARTHON

Paris (AFP) – Manuel Valls a réaffirmé mardi face aux députés « l’engagement du gouvernement » à poursuivre le projet de construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) « pour que cessent » les « mises en cause de l’autorité de l’État de la part d’une minorité violente ».

« Vous pouvez compter sur l’engagement du gouvernement et donc de l’État pour la mise en œuvre de ce projet et pour que cessent ces mises en cause de l’autorité de l’État de la part d’une minorité violente » qui « doit trouver une réponse ferme », a déclaré Manuel Valls interrogé par Yannick Favennec, député UDI de la Mayenne (Pays-de-la-Loire), sur l’évacuation des opposants à la construction du nouvel aéroport de Nantes.

« Donc, nous allons poursuivre ce projet », a-t-il tranché.

Le Premier ministre a rappelé le rejet en juillet dernier par le tribunal administratif de Nantes « de l’ensemble des recours déposés contre les arrêtés préfectoraux qui autorisaient le lancement des travaux du futur aéroport du Grand Ouest » et évoqué la « parfaite conformité du projet au droit ».

« Déclaré d’utilité publique en 2008 », ce projet « est nécessaire pour des raisons économiques » et « bon, contrairement à ce qu’on entend, pour l’environnement, il est nécessaire enfin pour la préservation des populations », a-t-il argumenté.

« La décision du tribunal est donc d’application immédiate et le projet va donc pouvoir se poursuivre normalement », a conclu Manuel Valls.

Les travaux du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, qui devait être initialement inauguré en 2017, à une vingtaine de kilomètres au nord de Nantes, sont suspendus depuis 2012, dans l’attente de l’épuisement des recours déposés par les opposants, ce qui inclut selon eux les procédures d’appel et devant le Conseil d’État.

Les principales associations opposées au projet ont néanmoins saisi en août et septembre la cour administrative d’appel de Nantes après le rejet de leurs demandes d’annulation d’arrêtés préfectoraux autorisant le début des travaux.

Elles avaient alors prévenu que « tout début des travaux démontrerait un mépris flagrant de l’État de droit ».

 

© AFP

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