Paris (AFP) – La planète s’achemine vers un réchauffement de 2,7°C d’ici la fin du siècle au vu des promesses de réduction des gaz à effet de serre faites à ce stade par les Etats, selon une étude diffusée jeudi, limite fixée par l’ONU pour la publication des engagements nationaux.
Ces contributions ne permettent pas encore de tenir l’objectif des +2°C que s’est fixé la communauté internationale. Mais elles marquent une amélioration par rapport aux précédentes constatations des experts de Climate Action Tracker (CAT) qui, en septembre, évaluaient le réchauffement attendu entre +2,9°C et +3,1°C. « La combinaison des plans climatiques nationaux, s’ils étaient appliqués, ramènerait le réchauffement mondial à 2,7˚C à l’horizon 2100 », indique cet organisme regroupant quatre centres de recherche. « C’est la première fois depuis 2009, date à laquelle le CAT a commencé à évaluer les température sur la base des engagements climatiques nationaux, que le réchauffement attendu passe sous 3°C », ajoute l’étude. Pour autant, les contributions nationales « génèrent encore un réchauffement global bien au-delà de la limite des 2°C. Cela reflète l’insuffisance des objectifs climatiques présentés par de nombreux pays ». Jeudi, environ 140 pays, représentant près de 80% des émissions actuelles de gaz à effet de serre, avaient soumis leurs projections d’émissions de gaz à effet de serre (GES) pour 2025-2030. L’ONU avait demandé aux 195 membres de la convention des Nations unies sur les changements climatiques de présenter d’ici le 1er octobre leurs engagements en faveur du climat, en vue de la conférence de Paris fin novembre. D’autres contributions sont toutefois attendues dans les semaines à venir. Les Etats doivent se retrouver à Paris du 30 novembre au 11 décembre pour tenter de s’accorder sur des mécanismes permettant de juguler le réchauffement planétaire, afin de permettre au monde de rester sous une limite de +2° par rapport à l’ère pré-industrielle. © AFP |
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Climat: réchauffement mondial de 2,7°C au vu des engagements des Etats

Tuvalu, dans le Pacifique-sud, fait partie des petits Etats insulaires inquiets pour leur survie, qui vont implorer les grandes nations d'enrayer le réchauffement climatique © AFP/Archives Torsten Blackwood
3 commentaires
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kueda zacharie
nous pensons que les états qui polluent du fait de leur de développement industriel (chine, USA) sauront prendre des engagements fermes et à la mesure de leur émission des gaz à effet de serre pour que les objectifs de ce sommet soient atteint.
nous espérons également que les autres Etats s’engagent dans cette lutte contre le changement climatique.
nous attendons de ce sommet que l’initiative pollueur-payeur soit mis en route avec les permis négociables pour motiver les Etats Africains moins pollueurs a afhérer massivement par rapport au coût d’opportunité.
Claude Renaud
J’ai toujours été étonné par la précision des chiffres avancés en matière de réchauffement
climatique : 2,7°c, 2,9°c, 3,1°c. Ces chiffres sont pour moi de l’enfumage puisque nous n’avons aucun
contrôle sur le Climat. Comment allons-nous contrôler les émanations de méthane dues à la fonte
du permafrost? C’est aussi idiot que la neutralité carbone en 2100. Ça n’est pas sérieux.
Quand nous serons capables de contrôler nos propres pulsions consuméristes, nous en
reparlerons. Pour le moment, nous n’avons même pas entamé la moindre réduction de nos gaz à effet
de serre. Nous sommes toujours dans l’incantation. Prions !!!
Claude
Sebastian
A lire à cet effet:
http://www.huffingtonpost.com/news/sebastian-copeland/