Migrants: un demi-million ont traversé la Méditerranée en 2015, indique l’Onu

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Opération de sauvetage de migrants par Médecins sans Frontières le 28 septembre 2015 au large de la Libye © AFP Ricardo Garcia Vilanov

Genève (AFP) – Plus d’un demi-million de migrants et réfugiés sont arrivés en Europe en passant par la Méditerranée en 2015, et quelque 3.000 ont péri ou sont portés disparus, selon les chiffres publiés mardi par le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).

Cette année, au total, près de 515.000 migrants et réfugiés ont traversé la Méditerranée: près de 383.000 personnes ont rejoint la Grèce et quelque 129.000 autres l’Italie, selon le HCR qui précise que 54% d’entre eux sont des Syriens, et 13% des Afghans.

En Grèce, 71% des personnes arrivées sont des Syriens.

Parallèlement, quelque 2.980 réfugiés et migrants ont péri ou sont portés disparus cette année durant leur tentative de rejoindre l’Europe en empruntant des voies maritimes périlleuses en Méditerranée.

En 2014, quelque 3.500 personnes ont péri ou demeurent portées disparues en mer Méditerranée, selon le HCR.

Malgré les efforts concertés de l’opération conjointe européenne pour la recherche et le sauvetage dans le cadre de Frontex, qui a sauvé des dizaines de milliers de vies humaines cette année, la mer Méditerranée continue d’être la voie la plus meurtrière pour les réfugiés et les migrants, selon l’ONU.

Selon le HCR, beaucoup des personnes qui arrivent par la mer en Europe du Sud, notamment en Grèce, proviennent de pays touchés par la violence et les conflits, comme la Syrie, l’Irak et l’Afghanistan. Ces personnes ont besoin d’une protection internationale et elles sont souvent épuisées physiquement et traumatisées, d’après l’agence onusienne.

Les pays européens se sont mis d’accord la semaine passée pour répartir 120.000 migrants et aider financièrement les pays voisins de la Syrie, mais l’ONU a appelé les dirigeants à faire davantage alors que l’Europe traverse sa plus grande crise migratoire depuis la Seconde guerre mondiale.

© AFP

 

Un commentaire

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    • Paul Sven

    « l’ONU a appelé les dirigeants à faire davantage »,
    Oui mais que fait l’ONU ?
    Toujours à demander plus à ceux qui font quelque chose et jamais rien à ceux qui ne font jamais rien. Ce n’est pas une « organisation des nations unies », c’est un forum d’assistés propageant des doctrines d’assistés, encourageant de ce fait la croyance que ceux qui se prennent en main se doivent de prendre en charge tous ceux élevés dans l’idée qu’il revient à certains de s’occuper de tous les autres.
    De façon concrète (autre que des palabres le plus souvent à sens unique) l’ONU ne fait strictement rien pour l’équilibre biologique de la planète, l’ONU ne fait rien pour protéger les océans, l’ONU ne fait strictement rien pour aider les nations défavorisées à se prendre en mains, l’ONU est incapable de s’opposer à quelque conflit que ce soit, l’ONU invite l’Arabie Saoudite (un pays où les femmes sont mineures à vie) à siéger sur une commission des droits humains, l’ONU a littéralement ordonné à ses troupes sur place de ne rien faire d’autre que d’observer le génocide du Rwanda, l’ONU n’a rien fait pour ni pour stopper ni même pour mettre en lumière le massacre de cinq millions de personnes au Congo depuis vingt ans, l’ONU n’a jamais dénoncé la servitude mentale dans laquelle sont tenus les peuples sous le joug des théocraties, l’ONU n’offre aucune solution sur le terrain pour les dizaine de millions d’autres réfugiés qui s’apprêtent à monter vers le Nord-Ouest (oui, des dizaines de millions). L’ONU considère que quelques petits pays (autrefois parmi les plus pauvres) se doivent aujourd’hui d’accueillir tous les réfugiés des chaos résultant justement de son incapacité à répondre aux besoins actuels des nations, l’ONU condamne de fait ces pays à devenir à moyen terme d’autres lieux de conflits, cependant il n’y aura plus alors nulle part où aller pour leurs ressortissants, car cela ne ce sera pas amélioré ailleurs.
    Il est clair aujourd’hui que l’ONU n’a plus aucune raison d’être et il est grand temps que des politiciens de toute allégeances aient le courage de commencer à remettre en question l’utilité de gaspiller les fonds publics pour maintenir en vie ce monstre inutile.
    Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, alors que la gestion du monde dépasse aujourd’hui les compétences des politiciens et des nations, c’est d’une organisation avec des pouvoirs supranationaux d’intervention, une organisation qui veille à ce que des pouvoirs nationaux ne heurtent ni leurs citoyens, ni les autres nations, ni le territoire national, ni les eaux internationales. Cette organisation cependant ne devrait pas être la voix des nations, mais celles des hommes, et ses représentants ne devraient pas être ceux des nations, mais des gestionnaires élus par l’ensemble de l’humanité, liant ainsi l’ensemble des nations en une confédération universelle. Il n’y a pas d’autre solution aujourd’hui, si ce n’est pas cela, ce sera l’anarchie ou la tyrannie et la fin de la civilisation.