Paris (AFP) – Comment savoir si cela vaut le coup d’installer des panneaux solaires sur le toit de sa maison? La start-up française In sun we trust lancera le 1er novembre un site internet pour aider les Français tentés par le solaire à faire le bon choix.
« Cela va être un service très simple, gratuit, pour aider les particuliers à passer au photovoltaïque », explique à l’AFP David Callegari, un des fondateurs d’In sun we trust, et alors que le géant Google a annoncé cet été le développement d’un outil similaire aux Etats-Unis.
Une personne qui voudrait connaître le potentiel de production électrique de panneaux photovoltaïques sur sa toiture n’aura qu’à rentrer son adresse sur le site internet. L’algorithme développé par la start-up combine des statistiques météorologiques sur l’ensoleillement et des données cartographiques de l’Institut géographique national (IGN).
Cela permet de « connaître l’environnement topographique autour (du logement), à la fois le relief proche et lointain, pour arriver à déterminer vraiment ce qui va taper le toit », explique David Callegari.
En quelques secondes, l’utilisateur va aussi obtenir une estimation de l’argent que cela peut lui faire gagner en revendant l’électricité produite à EDF.
Mais le site ne s’arrête pas là. Il fournira aussi aux utilisateurs la liste des installateurs de panneaux solaires près de chez eux.
Pour figurer dans cette liste, « les artisans devront signer une charte qui reposera sur des critères de certification, labellisation et de formation, mais aussi d’expérience comme le nombre d’installations réalisées par an et en particulier la dernière année », précise David Callegari.
Une cinquantaine devrait être recensés pour le lancement du site.
Une manière de rassurer alors qu’à la fin des années 2000, le secteur du solaire a connu une bulle en France, qui s’est traduite par la multiplication d’installateurs, pas toujours compétents, et a entraîné de nombreux litiges.
In sun we trust se targue de donner « une information totalement indépendante et objective », fruit du seul calcul de son algorithme.
Le site se rémunérera sur un pourcentage des contrats que signeront les installateurs via le site.
La concurrence potentielle du géant Google n’effraie pas David Callegari. « Google a peu de chances d’arriver en France tout de suite. Ils ont fort à faire avec les Etats-Unis où pour l’instant ils ne sont déployés que sur trois villes », assure-t-il, défendant aussi la dimension « plus territoriale » avec les installateurs recommandés par son site.
Le projet d’In sun we trust, né il y a moins d’un an et lauréat d’un appel à projet de l’IGN, bénéficiera d’un stand de démonstration pendant la conférence internationale sur le climat (COP21) de Paris en décembre.
© AFP
3 commentaires
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David
Et c’est ici que ça se passe !
http://www.insunwetrust.solar
Oskar Lafontaine
Rien de très original, même si c’est utile. L’erreur principal réside ici dans la présentation en deux parties seulement, qui n’envisage pas d’autre possibilité que la revente à EDF de l’électricité produite.
Or la vraie solution ce n’est pas de revendre son courant à EDF, ce qui ne rapporte que des clopinettes, mais bien de la consommer soi-même.
Il devrait donc exister la présentation d’un calcul incorporant le prix du matériel nécessaire chez divers fournisseurs, donc mis réellement et enfin en concurrence, matériel à monter soi-même, avec notice explicative, hors tout raccordement au réseau et à EDF, à cause du coût exagéré de la « location »comme de la vente du compteur spécial fourni par EDF à un prix astronomique et dissuasif. Comme de l’obligation, facturée fort cher, et qui oblige à poireauter des mois, pendant lesquels on ne vend rien, même quand tout a été monté, obligation de recourir à des agents d’EDF pour mettre en service l’installation. Enfin il faut savoir qu’EDF ayant, sans réellement en avoir informé le public, fait passer le voltage de la distribution aux particuliers, de 240 à 250 volt, pour faire des économies de renforcement des réseaux, il en est résulté, outre le « grillage » de quantités d’appareils, électroniques surtout, qui ne supportaient pas le 250 volts, et qu’EDF n’envisage même pas une seule seconde de rembourser, il en est résulté donc que, pour les installations photovoltaïques « calées » sur le 240 volts, c’est à dire quasiment toutes,les anciennes comme les nouvelles, car les installateurs écoulent les stocks, qui en plus, devenus invendables à ceux qui savent, ont vu leurs prix d’achats chez les grossistes s’effondrer, or ces appareils bloquent dès que le 240 volts est dépassé sur le réseau, ce qui, compte tenu de la consommation, comme des autres productions d’électrité des autres clients et probables escroqués d’EDF dans le quartier, évolue sans cesse, en fonction de sa distance au dernier transfo et de leur consommation, qui fait baisser ou monter le voltage. Ainsi plusieurs dizaines de minutes, voir plus, de production photovoltaïque sont souvent perdues chaque jour par ceux qui ont cru » investir » dans ces installations sans savoir. Et EDF et les nucléocrateux gagnent sur les deux tableaux, sur les statistiques de production d’électricité photovoltaïque d’abord qu’ils minorent ainsi, et sur le montant en euros à verser en fin de période de 12 mois.
Je m’étonne d’ailleurs qu’aucun procès n’ait encore, à ma connaissance du moins, été intenté à EDF pour dissimulation d’une information essentielle entraînant une perte financière assimilable à un vol ainsi qu’une minoration des statistiques de production d’électricité photovoltaïque.
Dans l’hebdomadaire allemand Der Spiegel de cette semaine, N°37 du 5 septembre, on trouve, pages 106 à 108 un long article sur le stockage de l’électricité.Il y est bien écrit, page 108 dernière colonne que, comme il est intéressant, le stockage individuel de l’électricité produite par des panneaux solaires, a débuté et va s’amplifier, le stockage par de gros accumulateurs sur le réseau lui-même étant encore trop onéreux, et réalisable qu’avec subvention de 20%. Mais d’ici cinq ans, il devrait lui aussi, compte tenu de la baisse des prix, être tout à fait concurrentiel.
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