Blaye (France) (AFP) – Un prestataire d’EDF intervenant dans la centrale nucléaire de Blaye (Gironde) a été victime mardi d’une « contamination externe de niveau 2 » sur l’échelle internationale de classement des événements nucléaires (INES) mais son état ne justifie pas de « suivi médical », a indiqué vendredi le groupe EDF dans un communiqué.
Lors de cet incident, « une trace de contamination externe » a été détectée sur le menton de l’employé qui participait à une opération de maintenance dans le bâtiment des auxiliaires nucléaires de l’unité de production n°4, à l’arrêt pour maintenance et rechargement de combustible dans le cadre de sa visite décennale, a précisé EDF.
L’employé contaminé a immédiatement été pris en charge par le service de prévention des risques du site, et la poussière active à l’origine de cette contamination a été prélevée pour analyse.
La direction de la centrale du Blayais a toutefois déclaré cet incident à l’Autorité de sûreté nucléaire comme « un événement significatif pour la radioprotection de niveau 2 » sur l’échelle INES qui en compte 7.
Les contrôles médicaux et radiologiques complémentaires réalisés sur l’employé ont confirmé « l’absence de trace de contamination résiduelle » ne justifiant « pas de suivi médical particulier ». Il a donc pu regagner son domicile et fait l’objet d’un suivi « à titre préventif ».
Les premières analyses ont permis d’estimer que l’exposition à laquelle le salarié a été soumis était « vraisemblablement trois fois supérieure au niveau de la limite réglementaire annuelle pour la surface de la peau ». En revanche, Le niveau d’exposition pour le corps entier est « très nettement inférieur à la limite réglementaire annuelle », a précisé EDF.
© AFP
2 commentaires
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Dany
C’est tout aussi bénin que Fukushima !
Passez, passez ! Il n’y a rien à voir.
Oskar Lafontaine
Circulez, y’à rien à voir !, hurle la police de la pensée du lobby immonde et cRiminel des nucléocrateux.
Une « petite main » d’EDF, (personnel d’un sous-traitant) sous payée, exposée à davantage de risques que le personnel ordinaire et syndiqué de la monstrueuse boite uraniophage nationale, a été exposé, comment ? pourquoi? A qui la faute ?, on en saura rien, à de la poussière radioactive et l’information, comme à l’ordinaire a été maltraitée, évacuée, minimisée, relativisée, atomisée….