Wellington (AFP) – Des chasseurs néo-zélandais chargés d’éliminer des oiseaux jugés trop nombreux ont abattu par mégarde des volatiles qu’ils étaient censés protéger, quatre takahés, une espèce endémique de la Nouvelle-Zélande considérée comme en danger avec seulement 300 spécimens, ont annoncé vendredi les autorités.
Les opérations d’abattage des pukekos, un genre de poule d’eau, qui étaient en cours dans le sanctuaire de l’île de Motutapu, au large d’Auckland, ont immédiatement pris fin.
La mort des takahés est « profondément décevante », a dit dans un communiqué le directeur des services chargés de la protection de l’environnement Andrew Baucke.
Les chasseurs de l’association locale de la chasse au cerf responsables étaient pourtant « expérimentés ». « Ils avaient reçu toutes les instructions nécessaires pour distinguer le takahé, qui ne sait pas voler, du pukeko », a-t-il dit.
Sur une population estimée à 300 takahés, 21 se trouvaient dans la réserve de Motutapu et leur existence était menacée par un millier de pukekos, dont le comportement est plus agressif.
Le président de l’association des chasseurs Bill O’Leary s’est dit « consterné. Nous sommes très conscients qu’il s’agit d’une espèce en danger et que c’était la raison des opérations d’abattage des pukekos qui provoquent de gros dégâts aux nids et aux œufs ».
Le takahé, qui figure sur la liste rouge des espèces menacées de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), était considéré comme disparu jusqu’à ce que des spécimens soit redécouverts dans le sud-ouest de la Nouvelle-Zélande en 1948.
© AFP
Un commentaire
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c
Quelle bande de nuls , comme nos chasseurs juste bons à abattre tout ce qui bouge ! je vois que les pays ne sont pas les mêmes , mais les chasseurs de là bas aussi c…s que ceux d’ici !
C’est désolant !