Ségolène Royal exclut un alignement de la fiscalité du diesel et de l’essence d’ici à 2020


La ministre de l'Ecologie et de l'Energie Ségolène Royal à Washington le 9 juin 2015 © AFP/Archives BRENDAN SMIALOWSKI

Paris (AFP) – La ministre de l’Ecologie et de l’Energie, Ségolène Royal, a exclu jeudi d’aligner d’ici 2020 la fiscalité du diesel sur celle de l’essence, comme le préconisait mercredi le rapport d’une commission d’enquête sénatoriale sur le coût de la pollution de l’air.

A la question de savoir si elle soutenait une telle mesure, Mme Royal a répondu « non », au micro de BFM TV, ajoutant que plutôt que d’augmenter les taxes elle souhaitait « donner envie d’agir aux collectivités, aux entreprises, aux agriculteurs » de lutter contre la pollution.

 

© AFP

2 commentaires

Ecrire un commentaire

    • Thierry

    Pourquoi attendre?

    • Oskar Lafontaine

    Il serait anti écologique (rejets supplémentaires de CO² au km parcouru) anti économique (obligation de trouver et de pomper 20% de pétrole en plus pour assurer le même service de transport, anti concurrentiel (l’Espagne et d’autres pays concurrents économiques directs de la France sur certains marchés, taxent moins le gazoil, d’aligner les deux fiscalités.
    Enfin je signale qu’en Angleterre où j’avais toujours vu jusqu’à cette semaine, l’essence de 5 à 10 pennys (6 à 12,5 centimes d’euros) moins chère que le diesel, commencer à s’orienter vers un équilibre puisque j’ai vu, de mes yeux vu, le même tarif pour l’essence et le diesel dans au moins deux stations service, et sans chercher, j’ai autre chose à faire, et la différence n’est souvent plus que de un misérable penny ailleurs dans d’autres stations du pays.
    Et c’est écologiquement, médicalement logique puisque les divers filtre à particules, et à oxydes d’azote, ramènent la dangerosité pulmonaire de ce carburant, au même niveau et souvent à moins que l’essence, puisque un moteur essence dernier cri, injection directe et turbo compressé peut rejeter, car dépourvu de filtre à particules (non obligatoire pour les essences en France), jusqu’à dix fois plus, j’écris bien dix fois plus, de particules fines, qu’un diesel équipé de son filtre.
    Enfin je rappelle que les cancers pulmonaires, en augmentation en Europe depuis une douzaine d’années maintenant, sont une conséquence de l’ingestion dans les poumons des européens, de « particules chaudes » de plutonium et d’uranium, suite à Tchernobyl en 1986, les cancers commençant à se développer 15 ans environ après l’exposition, le « pic » étant atteint 30 ans après, suivi d’une décroissance.
    Donc les minables « autorités » françaises, à la botte du criminel lobby des nucléocrateux, tentent de rendre les diesels responsables, de ce qui revient au nucléaire, véritable coupable.