Paris (AFP) – Quelque 63% des Français utilisent leur voiture personnelle pour se rendre au travail, contre 18% qui ont recours aux transports en commun, des proportions qui s’inversent en Ile-de-France, selon une étude publiée mardi.
Réalisée en ligne auprès de 9.000 salariés par l’institut ICMA pour le groupe d’intérim Randstad, cette étude montre en outre qu’au niveau national 9% des personnes vont travailler à pied, 4% en deux-roues et seulement 2% grâce à du covoiturage.
Quatre pour cent n’effectuent pas de déplacement, notamment parce qu’elles télétravaillent.
Ces moyennes nationales recouvrent de fortes disparités. Ainsi, en Ile-de-France, une majorité relative de salariés se déplace par transports en commun (47%), tandis que 36% utilisent leur voiture personnelle.
La région Poitou-Charentes est celle où l’on recourt le plus à sa voiture pour aller travailler (80%) tandis que les Auvergnats sont les champions de la marche (15%) et les habitants de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur ceux du deux-roues (7%). C’est par ailleurs en Languedoc-Roussillon que l’on « covoiture » plus volontiers (5%).
Selon Randstad, « tous moyens de transport confondus, les Français mettent en moyenne 26 minutes pour se rendre au travail ». En outre, « la marche à pied arrive en tête des moyens les plus rapides (14 minutes), devant les deux roues (19 minutes), et la voiture (23 minutes). Les transports en commun sont quant à eux les moyens de transport les plus longs (44 minutes) ».
L’étude met aussi en évidence le fait que « plus les personnes sont diplômées, plus elles utilisent les transports en commun et moins elles utilisent la voiture ».
« Ce résultat trouve son explication dans la part importante de cadres qui exercent leurs fonctions dans de grandes métropoles, et qui utilisent donc massivement les transports en commun pour se déplacer », selon la même source.
© AFP
Un commentaire
Ecrire un commentaire
MADELENAT
2 roues ça veut dire quoi ?
Si cette catégorie regroupe le vélo et le deux-roues motorisé, c’est regrettable de ne pas faire la distinction.
En effet, ces deux types de véhicules sont très différents en termes de distances parcourues, exposition à l’accidentologie (beaucoup plus élevée pour les 2RM), impact en qualité de l’air.
Le vélo est un mode actif, le plus pertinent sur des distances de moins de 5 kms en ville. De plus, il nécessite une action physique et participe à la lutte contre toutes les pathologies liées à la sédentarité, ce qui n’est pas le cas des 2RM.
L’INSEE a mis à jour ses questionnaires pour bien faire la distinction.