Lille (AFP) – Les exploitants de la ferme picarde dite des 1.000 vaches ont été mis en demeure vendredi de réduire leur cheptel, a-t-on appris auprès de la préfecture de la Somme.
La préfète de la région Picardie Nicole Klein a signé mercredi « l’arrêté qui met en demeure l’exploitant de mettre en conformité ses effectifs sous un délai de 15 jours à compter de sa notification », qui est donc intervenue vendredi, indique la préfecture dans un communiqué.
Le directeur d’exploitation de la ferme située à Drucat (Somme), Michel Welter, avait reconnu que le nombre de vaches, plafonné par arrêté préfectoral à 500 était bien au-delà, à 794, à l’issue d’un contrôle inopiné demandé par la préfecture et conduit le 9 juin.
M. Welter avait toutefois contesté avoir commis une faute administrative.
« En cas d’inobservation des dispositions de l’arrêté de mise en demeure, et indépendamment des poursuites pénales susceptibles d’être engagées », des sanctions administratives prévues par le code de l’environnement, « notamment une amende maximum de 15.000 euros et une astreinte journalière maximum de 1.500 euros, pourront être prises », indique la préfecture.
Selon l’arrêté préfectoral du 1er février 2013, la ferme peut exploiter 500 vaches, outre les « suites », c’est-à-dire les veaux et génisses qu’elles mettent au monde.
Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, avait promis « des sanctions » contre la ferme au lendemain de ce contrôle.
L’ancienne actrice Brigitte Bardot a proposé vendredi, dans une lettre ouverte adressée à M. Le Foll, de recueillir, par l’intermédiaire de sa fondation les 300 vaches qui seraient ainsi sorties de la ferme.
« Je ne peux m’empêcher de penser aux près de 300 vaches qui devront faire le sacrifice de cette indispensable mise aux normes », écrit « BB », qui salue au passage la « fermeté » de la préfecture, « essentielle face à l’industrialisation de l’agriculture ».
« Aussi, je sollicite votre intervention immédiate et celle de la préfecture de la Somme pour assurer la confiscation des animaux afin de les confier à ma Fondation reconnue d’utilité publique », écrit Brigitte Bardot.
« Nous accueillons déjà plus de 2.000 animaux de ferme sauvés de l’abattoir, dont près de 600 bovins, alors imaginez quel bonheur ce serait de pouvoir organiser le transfert de toutes ces bêtes, les sortir de leur bâtiment sinistre et les mettre en pâturage », conclut l’ancienne actrice, ardente militante de la cause animale.
© AFP
3 commentaires
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Stéphanie Roy
Il fsit mettre la pression pour empêcher cet agriculteur de sacrifier ces pauvres vaches moi je suis contre et je vous soutiens pour qu’il ne dépasse pas le nombre légal de vaches cet homme est ignoble et dans âme merci Brigitte pour tous ce que vous faites pour les animaux bon courage xx
Nicole Bex
Il plane une ombre discriminatoire sur la générosité spéciste de Madame Brigitte Bardot qu’elle pourrait lever en faisant une déclaration bienveillante à l’endroit de ceux qui meurent en mer fuyant la misère à laquelle nous contribuons. Il se pourrait que, pour la première fois en France, grâce entre autres à l’action très professionnelle et non aggressive de L214, association antispéciste, nous assistions à une grandissante prise de conscience. Nous avons participé (et continuons) à un massacre sans précédent. Il s’agit d’y mettre fin. Les anglosaxons, efficaces précurseurs, nous ont devancés. Il y a longtemps. Aujourd’hui particulièrement soyons attentifs à l’action de Steven WISE et son équipe d’avocats du NONHUMAN RIGHTS PROJECT. « La Question Animale » sujet des Cahiers Antispecistes de Lyon, est la juste préoccupation de penseurs contestés. Pourqoui ? Parce que ils évoluent vers l’utopique et inaccessible perfection humaine ? Vingt et un siècles d’endoctrinement criminel. Nous y sommes au point culminant de la violence financière (économique) . La monstruosité d’une insupportable souffrance animale dans l’indifférence généralisée…. Depuis que commencent à être entendus ces nouveaux penseurs « confidentiels « , ainsi que des scientifiques et ethologues publiant de surprenantes découvertes, quelques politiques s’intéressent à ce qui commence à représenter une non négligeable réserve de voix . Les animaux « serviront » encore. Cette fois, de bulletins de vote, parmi lesquels ceux, dénaturés, de l’extrême droite ?
Abdelkader Hadjazi
Bonjour, je voudrais vous demander de passer le message suivant à Mr Li Lifeng, directeur du Programme International pour l’Eau et aux organisateurs de COP 21, Paris 2015.
L’AEUww est une association de chercheurs algériens qui ont mis au point un système de lutte contre l’évaporation de l’eau des lacs et barrages. On a vu des assèchements intégraux de ces plans d’eau, en Algérie et ailleurs, après des années de sécheresse. L’assèchement se produit en baissant le niveau de l’eau de 7 à 10 mètres, la première année, puis s’accentuera, les années suivantes. Ce système viendra en aide aux populations vulnérables à la faible pluviométrie, de par le monde.
Le barrage Béni Haroun, en Algérie menace d’anéantir toute vie située en son aval, en cas de rupture de sa digue, comportant des fissures menaçantes. Nous avons mis au point un système qui permettra de mitiger l’effet destructeur de la trombe de 1 milliard de mètres cubes d’eau. Ce système pourra être généralisé à tous les barrages du monde semblables à Béni Haroun.