Paris: 50% d’alimentation « durable » en 2020 dans les cantines, notamment scolaires

alimentation durable

Des enfants jouent dans la cour de l'école primaire Ampère, le 13 octobre 2014 à Paris © AFP/Archives Thomas Samson

Paris (AFP) – La mairie de Paris s’est fixé mercredi un objectif de 50% d’alimentation « durable » dans la restauration collective parisienne, notamment les cantines scolaires, à l’horizon 2020, contre environ un quart en 2013. De plus, les cantines proposeront à partir de janvier 2016 un plat végétarien à tous les repas.

Une délibération fixant les grandes lignes du « plan alimentation durable de la Ville de Paris pour la période 2015-2020″ a été adoptée mercredi par les conseillers de Paris.

La notion d' »alimentation durable » désigne « les denrées alimentaires offrant des garanties objectives de respect de l’environnement, à savoir les productions certifiées biologiques ou issues d’exploitations en conversion, les productions Label Rouge et les produits certifiés +Marine Stewardship Council+ (pêche durable) ou disposant de l’écolabel national +pêche durable+ », précise le texte.

La mairie de Paris est d’ores et déjà « un des tout premiers, si ce n’est le premier acheteur public d’alimentation biologique en France », y est-il souligné. Depuis 2009, les actions entreprises ont permis de multiplier par quatre la part d’alimentation durable servie dans les cantines parisiennes, en passant de 6,6% d’alimentation biologique servie en 2008 à 24,3% d’alimentation durable (dont 21,5% d’alimentation biologique) en 2013.

Le plan définit 18 actions qui s’articulent autour de trois grands axes. Le premier regroupe les actions visant à consolider et structurer la demande de la restauration collective municipale. Le deuxième vise à aider les filières durables de proximité à se structurer pour répondre aux besoins de la restauration collective -il s’agira par exemple de développer l’agriculture biologique sur les aires d’alimentation de captages d’eau de Paris. Le troisième décline l’ensemble des dispositifs d’échanges, de communication et des actions de formation.

© AFP

 

Un commentaire

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    • Francis

    Quand j’étais enfant,l’instituteur de mon village faisait un jardin en annexe de l’école et nous expliquait
    les rudiments de l’agriculture. Depuis longtemps,ce jardin a été transformé en pelouse.
    C’était une autre époque!!!!!!