Washington (AFP) – Une nouvelle analyse des températures relevées à la surface du globe remet en question le pic du réchauffement climatique au 21e siècle décrit dans plusieurs études, dont le dernier rapport des experts du GIEC.
Selon cette étude publiée jeudi dans la revue américaine Science, aucune diminution discernable du réchauffement n’a été relevée entre la seconde moitié du 20e siècle –période de montée des températures liée aux activités humaines– et les quinze premières années du 21e siècle, durant lesquelles ce phénomène paraissait se stabiliser.
Les chercheurs de l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) ont analysé des relevés de températures provenant de milliers de stations d’observations météorologiques à terre et en mer, sur des navires et des bouées.
Ils ont conclu que les températures au 21e siècle n’avaient pas plafonné.
Tout au contraire: le rythme d’accroissement sur cette période est au moins aussi important que lors des cinquante dernières années du 20e siècle.
Selon ces climatologues, ces résultats et d’autres tendent à indiquer que le ralentissement du réchauffement depuis 1998 n’est qu’une illusion.
Selon leurs analyses, le monde s’est réchauffé à un rythme de 0,086 degré Celsius par décennie entre 1998 et 2012, soit deux fois l’estimation de 0,039 degré du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).
Entre 2000 et 2014, les chercheurs de la NOAA ont estimé la montée des températures mondiales à 0,116 degré en rythme décennal, soit une valeur proche de la période 1950 à 1999 (0,113 degré de hausse par décennie).
Les scientifiques s’inquiètent concernant l’exactitude des relevés des températures.
Les climatologues travaillent depuis de nombreuses années pour améliorer la correction des facteurs pouvant fausser les données et « cet effort est toujours en cours », a expliqué Thomas Karl, du centre national des données climatiques de la NOAA, principal auteur de ces travaux.
Créer un enregistrement unique et exact à long terme des relevés à la surface des océans « s’avère particulièrement ardu », a souligné le scientifique.
Pour le climatologue Michael Mann de l’université de Pennsylvanie, « il n’y a pas de pause ou de hiatus, mais un ralentissement temporaire du réchauffement ».
M. Mann a noté que 1998 avait été une année particulièrement chaude en raison de l’intensité inhabituellement forte du courant marin chaud du Pacifique El Niño, ce qui fait paraître les années suivantes comme plus fraîches.
© AFP
4 commentaires
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Oskar Lafontaine
Les climato-sceptique en sont donc pour leurs frais. Le GIEC q’ils accusaient régulièrement, pour le moins d’exagérations, en fait avait sous évalué gravement, de moitié, la vitesse du réchauffement.
De plus mesurer seulement la température des eaux de surface est insuffisant puisque une partie très importante de la chaleur descend dans les profondeurs océaniques.
jipebe29
Comme l’arrêt du RC depuis bientôt 19 ans met à mal les thèses non prouvées du GIEC, les réchauffistes tentent tous les coups tordus pour faire disparaître ce plateau de température, comme l’avait fait le Sieur Mann pour effacer l’Optimum Médiéval. On nous a déjà fait le coup de la chaleur perdue au fond des océans, qui se serait produite miraculeusement pour sauver les prévisions des modèles numériques…
Quand on parle de correction de biais, cela veut dire, en langage clair et de manière abrupte, que l’on procède à un tripatouillage des mesures pour qu’elles aillent dans le sens souhaité. Car, sapristi, il faut tout faire pour sauver le soldat GIEC dont les thèses sont mises en très grande difficulté par Dame Nature…
Gaucher Contrarié
C vrai, n’est-ce pas, que tout va pour le mieux dans Le Meilleur des Mondes !?
Malheureusement pour toi et tes comparses négationnistes, non seulement le GIEC est trop prudent mais l’objectif de -2°C est devenu impossible car seule l’ouverture d’une trappe volcanique permettrait d’abaisser les températures au niveau antérieur à la mise en place de l’automobile {soit tout véhicule, utilitaire ou non, individuel et collectif usant des pneus}, vecteur principal du dérèglement du climat …
Le réchauffement climatique n’a pas cessé d’augmenter, malgré certaines statistiques | Merespace Journal
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