Le Japon se met à l’heure du « Cool biz » pour économiser l’énergie

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Des Japonais vêtus de manière décontractée dans les rues de Tokyo, le 1er mai 2015 © AFP TORU YAMANAKA
Des Japonais vêtus de manière décontractée dans les rues de Tokyo, le 1er mai 2015 © AFP TORU YAMANAKA

Tokyo (AFP) – Le gouvernement japonais a lancé vendredi sa campagne annuelle « Cool Biz », qui encourage les hommes d’affaires à tomber veston et cravate pour la chemisette, afin de réduire la climatisation dans les bureaux et économiser l’énergie.

Cette campagne estivale, qui entre dans sa onzième année, vise à maintenir la température de l’air conditionné à 28 degrés sur les lieux de travail.

Les salariés sont donc invités à s’habiller légèrement et à remiser les classiques costumes sombres au placard.

Certaines compagnies et ambassades étrangères ont d’ailleurs suivi le mouvement.

« Cool Biz » a ainsi lancé de nouvelles modes vestimentaires l’été dans les bureaux et administrations japonais, comme les chemisettes à col ouvert et les polos sport.

Il arrive même d’apercevoir à Tokyo des chemises hawaïennes arborées par les plus décontractés.

Mais, évidemment, la médaille a son revers. Les marchands de cravates sont furieux en raison du déclin des ventes pendant les mois chauds.

2 commentaires

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    • Oskar Lafontaine

    Observons que cette mode, qui va dans le bon sens, a 11 ans déjà et ne date donc pas de l’arrêt des monstrueuses centrales nucléaires japonaises après Fukushima, comme certains esprits chagrins et arriérés, voudraient nous le donner à penser.

    • Oskar Lafontaine

    Observons que cette mode, qui va dans le bon sens, a 11 ans déjà et ne date donc pas de l’arrêt des monstrueuses centrales nucléaires japonaises après Fukushima, comme certains esprits chagrins et arriérés, voudraient nous le donner à penser.
    Dans cinq ans tout au plus la production électrique japonaise issue des renouvelables, et d’abord du solaire, passant ou non par le réseau (autoconsommation, stockage) aura remplacé la totalité de ce que produisaient les réacteurs, qu’il n’aurait jamais fallu laisser construire, et heureusement enfin stoppés.

Hadrien Klent, auteur de La vie est à nous : « une fois que le travail n’est plus au centre des préoccupations de la société, tout peut se mettre en place pour trouver des solutions aux enjeux écologiques »

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