« Ferme des mille vaches »: une enquête publique aura lieu sur l’agrandissement

ferme des mille vaches

"La Ferme des Mille Vaches" à Drucat le 20 juin 2014 © AFP/Archives Francois Lo Presti

Saint-Jean-Pied-de-Port (France) (AFP) – Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a annoncé jeudi avoir demandé qu’une enquête publique soit menée sur l’agrandissement de la ferme dite des « mille vaches » en Picardie.

« Elle n’était pas obligatoire, mais je l’ai demandée » à la préfecture de la Somme, a déclaré le ministre à la presse en marge du congrès de la Confédération paysanne, syndicat agricole minoritaire, à Saint-Jean-Pied-de-Port (Pyrénées-Atlantiques).

« Il y avait eu une négociation sur le chiffre de 500 vaches avec le porteur du projet et les syndicats (agricoles). Il veut dépasser les 500 à peine 7-8 mois, un an, après cette négociation, donc j’ai demandé à ce qu’il y ait enquête publique », a-t-il expliqué.

L’enquête porte sur un passage de 500 à 890 vaches, a précisé le ministre à l’AFP.

L’exploitation, située à Drucat dans la Somme, compte pour l’instant 500 vaches, mais a été surnommée « ferme des mille vaches » par ses détracteurs, notamment la Confédération paysanne, qui y voient le symbole de l’industrialisation de l’agriculture en France.

« Ce n’est pas un projet que je porte, mais légalement aujourd’hui, vous vous installez, vous investissez, vous produisez du lait, je ne peux pas l’interdire si on respecte les règles environnementales » a souligné le ministre, estimant que la Confédération paysanne « forçait un peu le débat » sur le sujet, mais que « c’était nécessaire ».

« Dire: parce que c’est grand c’est automatiquement compétitif, ce n’est pas vrai », a ajouté M. Le Foll, citant l’exemple des fermes laitières géantes en Afrique du Sud, qui peuvent compter 35 à 40.000 vaches.

© AFP

 

5 commentaires

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    • c

    Personne ne se soucie du sort de ces pauvres vaches !
    Il me semble que le bon Dieu les a mises sur terre pour paître dans les champs et non pas pour être comme cela enfermées à ne jamais voir un brin d’herbe dans la nature , j’espère qu’un jour nous allons payer toutes ces abbérations !!

      • Francis

      De mai à octobre,ce sont l’herbe et la luzerne fraiches qui arriveront tous les jours devant le nez des vaches sans qu’elles aient besoin de marcher dans la boue (en période pluvieuse) pour aller à pâture.
      Les aberrations sont dans les discours de ceux qui se croient malins mais qui n’y connaissent rien.
      C’est quand les vaches bousent et urinent sur le chemin qu’elles polluent et comme marcher dans la boue les stresse,elles bousent et urinent encore plus.

        • Maurouard jean-rene

        compétitif a partir de 30 vaches, c’est possible.
        l’évolution des pratiques respectueuses de l’animal sont compatibles avec la modernité.
        de l’herbe en priorité, améliorer les chemins , c’est possible.

        • c

        Alors là si vous le dites !!..

    • arlette a.

    On va demander un rapport, on va demander une enquête publique etc. Et on temporise doucement, jusqu’à ce qu’on n’en parle plus. On parlera d’autre chose. Et le projet s’installera tranquillement.