Paris (AFP) – Ségolène Royal, interrogée mercredi sur une éventuelle mise en place de la circulation alternée en Ile-de-France en raison d’un nouvel épisode de pollution, a affirmé sur France Inter que « personne ne peut ni imposer, ni vociférer, ni exiger » une telle mesure.
La ministre de l’Ecologie a confirmé que le préfet de police de Paris allait réunir à 12H00 « l’ensemble des élus, y compris ceux des sept départements de la région parisienne », pour évoquer les éventuelles mesures à prendre.
« Ce qui a changé, comme je m’y étais engagé, c’est que maintenant, il y a une discussion avec les élus », a fait valoir la ministre de l’Ecologie, soulignant toutefois que le « seuil d’alerte n’est pas encore atteint ».
« Empêcher quelqu’un de prendre sa voiture, c’est une mesure privative de liberté, il faut qu’elle soit justifiée », a encore affirmé Ségolène Royal. « Personne ne peut ni imposer, ni vociférer, ni exiger », a-t-elle ajouté.
Anne Hidalgo, maire de Paris, et Jean-Paul Huchon, président de la Région Ile-de-France, ont demandé mardi à l’État de « planifier dès maintenant » les mesures à prendre face à ce nouvel épisode de pollution aux particules fines, en convoquant notamment une cellule de crise.
Airparif prévoit ce mercredi « un épisode de pollution avec un possible dépassement du seuil d’information ».
La Région et la Ville dépendent de la préfecture (et donc de l’État) pour la mise en place de mesures d’urgence telles que la circulation alternée.
La circulation alternée, un dispositif rarement utilisé, avait été mise en place le 23 mars à Paris et dans sa proche banlieue en raison d’un précédent épisode de pollution aux particules en Ile-de-France.
© AFP
Un commentaire
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marie jo
il est a remarquer que la pollution vient toujours du nord de la France.
et l’on n’entend pas de mise en place de mesure spécifique des pays EUROPEENS AVOISINANT,
les pouvoirs publics ne pourraient6ils pas intervenir; nous devrions nous pas être solidaires?