Oslo (AFP) – Près de 20% des voitures neuves vendues en Norvège depuis le début de l’année sont des modèles à propulsion électrique, a indiqué mercredi un organisme spécialisé, confortant la position de leader du pays scandinave.
Dopées par l’arrivée de la version électrique de la très populaire Golf, les ventes de véhicules électriques représentent 18% des nouvelles immatriculations de voitures individuelles contre 10,6% à la même période de l’an dernier, selon le Conseil d’information sur le trafic routier (OFV), un organisme privé.
« Cela montre que la politique norvégienne en matière de voiture électrique fonctionne bien », a commenté la responsable de l’Association norvégienne pour la voiture électrique, Christina Bu, auprès de l’AFP.
« C’est très important parce que d’autres pays s’en inspirent », a-t-elle ajouté, en citant la mise en place de mesures incitatives en France et en Grande-Bretagne.
Dans aucun autre pays, la part des véhicules électriques, silencieux et soucieux de l’environnement, n’atteint de tels sommets.
L’an dernier, la Norvège a absorbé 31% des ventes de voitures électriques neuves en Europe, où leur part de marché est restée limitée à 0,5%, malgré un bond provoqué par des politiques publiques de soutien, contre 12,5% dans le royaume nordique, selon l’association norvégienne.
Début février, la ministre française de l’Écologie Ségolène Royal a annoncé plusieurs mesures incitatives, notamment le relèvement à 10.000 euros de l’aide publique au remplacement d’un diesel de 13 ans et plus par une voiture électrique.
Le marché des automobiles électriques représentait seulement 0,6% des autos neuves immatriculées en France en 2014, avec des ventes en hausse de 20% par rapport à 2013.
En Norvège, où les voitures à combustion sont lourdement taxées, les véhicules électriques sont quasiment exemptés de taxes, ce qui les rend relativement bon marché: la Tesla S, une berline puissante et haut de gamme, coûterait ainsi environ le double de son prix de vente actuel – environ 75.000 euros – si elle était soumise à la même fiscalité qu’une voiture « normale », selon des experts.
Les voitures électriques y bénéficient de nombreux autres privilèges comme le droit d’emprunter les couloirs de transport collectif, le stationnement gratuit dans les parkings publics et l’exemption de paiement aux péages urbains.
Ces mesures incitatives suscitent parfois des critiques, certains fustigeant le manque à gagner pour le budget de l’État ou encore l’encombrement des couloirs de bus.
Elles doivent être maintenues au moins jusqu’à la fin 2017 ou jusqu’à ce que 50.000 voitures électriques aient été vendues. Fin janvier, leur nombre était déjà plus de 43.000.
« Il est très important que ces outils perdurent encore quelques années pour donner le temps au marché d’être assez conséquent pour pouvoir se passer d’aides », a estimé Christina Bu. « S’ils étaient retirés prématurément, le marché risquerait de s’effondrer », a-t-elle fait valoir.
La Norvège doit présenter le 19 mai un rapport sur la fiscalité automobile dans lequel ces questions devraient être abordées.
© AFP
3 commentaires
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Oskar Lafontaine
Comme en Norvège l’électricité provient pour l’essentiel de barrages hydroélectriques et non de centrales thermiques,ou encore moins, et même pas du tout, de monstrueux et apocalyptiques réacteurs nucléaires, hors de prix à construire en plus, il y a une logique, celle de combattre les rejets de CO², et l’aggravation de la pollution radioactive, à poursuivre dans cette voie.
Toutefois les actuels véhicules électriques soumettent leurs passagers à un champ électromagnétique insidieux, issu de leur moteur, puisque aucune protection à base de mu-métal, n’entoure ce moteur électrique. C’est là une cause supplémentaire d’augmentation statistique du nombre de cas de cancers pour la population en général d’une part, de cas de naissances d’enfants autistes,ou schizophrène à l’adolescence, et même de troubles génétiques plus nombreux, d’autre part., les foetus des femmes enceintes, et leur cerveau en constitution tout spécialement, étant particulièrement sensibles aux champs électromagnétiques.
Problème actuellement totalement négligé, bien à tort, évidemment. Une simple taule en mu-métal entourant le moteur électrique suffirait pourtant, et le prix total n’en serait que marginalement accru, même si le nickel, qui entre dans la composition du mu-métal, est bien plus cher que l’acier et surtout que le contrôle strict des caractéristiques des grains d’alliage formés, est délicat et donc cher, à réaliser.
La Norvège, gros producteur de pétrole, au large de ses côtes, a beaucoup à se faire pardonner sur ce plan des rejets, indirects au cas particulier, de CO².
Tous les Etats producteurs de produits pétroliers extraits de couches géologiques profondes, portent une responsabilité dans le réchauffement climatique, la Norvège tout comme l’Arabie Saoudite, la Russie, les USA etc.
Oskar Lafontaine
Excusez moi, dans mon commentaire ci-dessus, par négligence, j’ai écrit « taule », là où il fallait écrire « tôle ».
C’est en effet une tôle de mu-métal, et de la bonne épaisseur, et non une prison, « taule » en « slang » qui évite, ou limite fortement, la sortie d’un champ électromagnétique, la prison est une institution, une punition, destinée, avec plus ou moins de succès, à éviter d’autres types de sorties dans la nature, celles des délinquants…
Quant à la nuisance biologique des champs électromagnétique, elle est parfaitement établie, depuis longtemps, et pas seulement pour les téléphones portables, qui ne sont que l’arbre, mis en avant par les « autorités » qui nous mentent en permanence, et arbre qui cache la forêt. Simplement de puissants intérêts industriels, défendus par de haïssables lobbys, qui « arrosent » les politiques, s’opposent à la connaissance généralisée de cette vérité de base. Tout comme les lobbys du tabac, ou de l’amiante, ont freiné, pendant des décennies, la connaissance des ravages biologiques de l’utilisation de leurs produits, poisons violents plutôt, et de mort.
Tous les processus biologiques sont contrôlés par des champs électromagnétiques, minuscules dans le cas d’une simple cellule, où ils gèrent les échanges chimiques de la cellule avec le milieu extérieur. Et donc ces processus sont évidemment perturbés par les champs électromagnétiques artificiels.
Inversement l’utilisation médicale précise de ces mêmes champs électromagnétiques, permettrait de soigner bien des maux dont nous souffrons. Ainsi un professeur néerlandais vient de mettre au point un procédé, pour combattre l’arthrose, qui est une maladie auto-immune, en plaçant chirurgicalement une pièce métallique d’une quinzaine de millimètre de diamètre contre le nerf vague et plaque qui, alimentée et excitée extérieurement, chaque jour pendant deux minutes environ par un électro-aimant extérieur que le malade présente face à cette pièce, suffirait à traiter ce mal, dans plus de 50% des cas. Taper, pour en savoir plus, sur Google : Professor Paul Peter TAK. L’information est de Sky News découverte dans le Daily Miror du 23 décembre dernier.
Stats-man
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N’y a t’il pas une confusion entre les ventes de vehicules PURE ELECTRIQUES (11% en Janvier 2014) et les ventes de EV+Hybrides (18% en Janvier 2015) ?
Merci pour le feedback.