Paris (AFP) – Le Parlement a adopté définitivement jeudi, par un vote de l’Assemblée nationale, une proposition de loi écologiste encadrant l’exposition aux ondes électromagnétiques, qui inscrit notamment le principe de « sobriété » face aux émissions des téléphones portables, boîtiers wifi et antennes relais.
Voté par les socialistes, les radicaux de gauche, le Front de Gauche et soutenu par le gouvernement, ce texte de « compromis » porté par l’écologiste Laurence Abeille a suscité une longue bataille de l’UMP, contre, et l’abstention d’une grande majorité de l’UDI.
Pour clore deux ans d’un parcours parlementaire chaotique et permettre une application rapide, la version adoptée est celle du Sénat, qui n’est pas tout à fait satisfaisante selon plusieurs orateurs de gauche.
Avec l’objectif d’une modération de l’exposition aux ondes, via notamment le traitement de « points atypiques » où les taux sont supérieurs, ce texte prévoit entre autres une procédure d’information et de concertation à plusieurs niveaux lors de l’implantation d’antennes-relais, interdit le wifi dans les crèches, limite l’usage du wifi dans les écoles aux activités pédagogiques, interdit la publicité pour les téléphones portables vendus sans oreillette, demande au gouvernement un rapport sur l’électro-hypersensibilité (intolérance aux champs électromagnétiques).
Avec cette « loi Abeille », les députés écologistes, notamment les coprésidents François de Rugy et Barbara Pompili, se sont réjouis de « la troisième loi écologiste de la législature », après celles sur le statut des lanceurs d’alertes sanitaires et environnementales et sur la limitation de l’usage de produits phytosanitaires. Ils ont aussi vanté le « dialogue avec le gouvernement et au sein de la majorité de l’Assemblée ».
A l’inverse, les députés UMP, notamment Lionel Tardy, qui a défendu sans succès une vingtaine d’amendements pour réduire la portée de plusieurs dispositions, ont jugé le texte « excessivement anxiogène », source de nouveaux « contentieux », ou encore contraire aux objectifs de développement numérique affichés par le gouvernement.
Ils ont aussi jugé « la santé publique instrumentalisée à des fins partisanes » dans cette proposition de loi, née d’un « cadeau des socialistes à leurs amis écologistes d’alors juste avant les municipales ».
La secrétaire d’Etat chargée du Numérique Axelle Lemaire a, elle, martelé que « ce texte n’était pas une manière pour le gouvernement de considérer les ondes électromagnétiques comme dangereuses » ni de freiner l’utilisation d’objets connectés.
C’est « un texte de méthode », qui vise à « crever l’abcès des anxiétés irrationnelles véhiculées dans le débat public à l’heure actuelle du fait d’absence de mécanisme de consultation efficace de la population au moment de l’installation d’antennes relais », a-t-elle plaidé.
© AFP
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Oskar Lafontaine
C’est bien mais c’est encore très insuffisant. Il faut d’abord se préoccuper des ravages médicaux induits par les lignes électriques, toutes génératrices d’un champ électromagnétique.Les lignes haute tension étant les plus redoutables de toutes, et les personnels médicaux, infirmières, docteurs, qui se déplacent chez les malades, ont depuis longtemps, fait la liaison, même si en parler publiquement nuit à leur carrière, entre les troubles médicaux souvent graves, les enfants perturbés, et la proximité avec ces lignes calamiteuses et qu’il faudra bien un jour se résoudre à abattre pour nous délivrer. Il faut encore se préoccuper des champs électromagnétiques générés par tous les appareils électroménagers, les aspirateurs étant les plus redoutables en raison de leur puissance. Des champs électromagnétiques encore générés par l’allumage par bougies des voitures à moteur à essence, contrairement aux diesels qui s’en passent, les passagers en sont affectés et c’est redoutable pour le foetus des femmes enceintes. Les TGV, trains à grande vitesse, exposent aussi leurs passagers à de puissants champs électromagnétiques en raison de la présence d’une puissante ligne électrique dans le plancher des wagons, donc à proximité immédiate des passagers.Les radars de contrôle de la vitesse au bord des routes sont encore une autre calamité biologique passée sous silence, qui tue probablement plus de vies qu’elle n’en sauve, c’est notamment un facteur favorisant, en s’ajoutant à d’autres de même nature, de l’apparition des maladies neurodégénératives; tout comme l’emploi d’appareils auditifs, les statistiques démontrent une liaison entre la surdité et donc l’emploi de ces appareils générateurs d’un champ électromagnétique à moins d’un centimètre des premiers neurones du cerveau et l’apparition d’Alzheimer, ainsi encore le passager dans une voiture est ainsi plus sujet à Alzheimer, parce que plus proche du radar au bord de la route, que le conducteur. Les émissions de la TNT aussi, pas différentes de celles des téléphones portables comme de leurs antennes-relais, sont calamiteuses, puisque par exemple les abeilles en sont victimes, le passage de la 3D à la 4D s’est notamment soldé par des hécatombes dans les ruches, même en plein hiver, au moment du passage d’un mode d’émission à l’autre, alors même qu’aucun produit phyto-sanitaire n’était répandu.
Il existe des protections passives et actives contre tous les champs électromagnétiques. Passives à base d’emploi de blindages en mu-métal, un alliage très particulier de fer et de nickel qui a la propriété, en fonction de son épaisseur et de la puissance des champs, de bloquer même les champs magnétiques. Les protections actives, à base de l’emploi d’antennes particulières, bien que contrôlées efficaces puisque réduisant jusqu’à 40 % la mortalité dans un lot de poussins nés en couveuse industrielle standard, mais exposés aux champs électromagnétiques d’une ligne électrique haute tension ou d’un téléphone portable en fonctionnement permanent à quelques mètres, faisant appel à des études non admises, travaux de Benveniste, notamment, ne sont évidemment pas reconnues par la communauté scientifique.