EDF Energies Nouvelles met en service deux parcs éoliens

Paris (AFP) – EDF Energies Nouvelles a annoncé mardi la mise en service de deux parcs éoliens en France, dans les régions Picardie (nord) et Champagne-Ardenne (nord-est), totalisant une puissance installée cumulée de 25 mégawatts (MW).

En Picardie, le parc éolien de Plateau d’Andigny, dans l’Aisne, représente une puissance installée de 21 MW, indique EDF EN dans un communiqué. Composée de 7 turbines Siemens, l’installation est codétenue par EDF EN et Diamond Generating Europe.

Elle est située sur les communes de Vaux-Andigny, Molain, Vallée-Mulâtre et Saint-Martin-Rivière.

Le second parc mis en service, implanté dans la Marne, est le parc de Trécon-Clamanges, sur les communes de Villeseneux et Trécon. D’une puissance de 4 MW, il comprend deux éoliennes Vestas de 2 MW.

EDF EN précise que la production totale de ces deux parcs éoliens correspond à la consommation électrique annuelle de plus de 22.000 habitants.

2 commentaires

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    • Oskar Lafontaine

    La production annoncée de ces deux mini parcs éoliens est faible, 25 MW seulement, mais observons plutôt que le nucléaire de son côté en France n’a pas mis en service (mais en sévices plutôt) un seul mégawatt de puissance électrique nouvelle depuis 1996 et que rien n’est prévu de ce côté des neutrons déchaînés, le nucléaire, avant courant 2017, et même, c’est officiel, 2018 pour la pleine puissance du réacteur EPR en construction depuis 2OO7 à Flamanville.
    Surtout on sait déjà que l’électricité de cet EPR sera plus onéreuse que celle produite par les éoliennes terrestres, dont celle de ces deux parcs, et donc qu’il n’a pas été judicieux du tout d’entamer cette construction de Flamanville, cette année là, c’était déjà bien trop tard, d’autant que le retard à la mise en exploitation après essais (aux résultats incertains) atteindra bien six ans, sinon plus encore, soit 2018 au lieu de 2012.
    Et le retard, ce sont des coûts financiers en plus, puisque le retour sur investissement se trouve différé. EDF n’en a pas fini de nous imposer des augmentations annuelles du prix de son électricité, très supérieures à celui de l’inflation.
    En comparaison l’éolien, tout comme le photovoltaïque d’ailleurs aussi, ne présentent pas ces aléas. Vite installés et productifs, le retour sur investissement ne traîne pas en longueur. Surtout on sait maintenant que le coût marginal de production d’électricité des renouvelables, est bien plus faible , il tend même vers zéro, que ceux du thermique traditionnel, gaz, charbon ou nucléaire, au moins parce que le « combustible », vent soleil, y est gratuit d’emploi. Quant à la production intermittente et aléatoire en fonction de la météo, l’exemple allemand démontre amplement que cette difficulté se gère sans trop grosses difficultés et, en tout état de cause, le stockage de l’électricité a déjà commencé à se pratiquer, tant au niveau individuel que collectif, les coûts de ce stockage, par accumulateurs lithium, ne cessant de baisser. Il est même certain maintenant qu’avant la fin de la décennie en cours, (2020) stocker l’électricité sera moins onéreux que de la transporter et de devoir prévoir surtout des capacités de production excédentaires et peu utilisées pour faire face aux éventuels et peu nombreux, »pics » de consommation.